• enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
les ponts du Rhône : ponts, ponceaux, passerelles, viaducs et ponts de bateaux
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    pont, passerelle, viaduc
  • Aires d'études
    bassin du Rhône

Les ponts - ponts routiers, autoroutiers, ferroviaires, viaducs, passerelles, ponceaux, etc. - représentent l'essentiel du corpus de l'étude : ils concernent 158 notices, soit environ 62 % du total des notices.La région compte à l'heure actuelle environ 115 ouvrages de franchissement en service sur le fleuve Rhône et ses canaux de dérivation.Sur ces 158 ouvrages d'art, 45 ont été repérés (étude rapide) et 113 sélectionnés (étude approfondie). Nota: Les ouvrages d'art dont ne subsistent aucun témoignage (documents d'archives, témoins iconographiques ou matériels) et les cas archéologiques ne sont pas concernés par l’étude. Typologies et constats généraux. Le département des Bouches-du-Rhône (13) est le mieux représenté (127 notices) et compte pour près de 81 % de l'ensemble. Le département du Vaucluse (84) est de peu en retrait (30 notices) et compte pour un peu plus de 19 % de l'ensemble. 5 ponts sont protégés au titre des Monuments historiques. Sont inscrits sur la liste supplémentaire de l’inventaire : le pont suspendu de Fourques depuis 1988 (Référence : IA13004050), le pont des Arméniers depuis 2001 (Référence : IA84000917). Sont classés : le pont Saint-Bénezet depuis 1840 (Référence : IA84000918), le pont romain d’Arles depuis 1920 (Référence : IA13004079) et le pont basculant dit de Langlois (Référence : IA13004049) depuis 1988.Sur ce total de 157 ponts ou assimilés, on compte 12 viaducs, 3 passerelles, 12 ponceaux et 6 ponts de bateaux. On recense 18 ouvrages ferroviaires, 3 autoroutiers et 29 de chemins, le reste étant principalement des ponts routiers.Les matériaux de construction des ponts se partagent en trois grandes catégories : le métal entre dans la fabrication, au moins partiellement, de 66 d'entre eux, le béton est présent dans 89 cas, et la pierre dans 80 cas. Au sein des ponts en métal, ceux utilisant du fer (10 cas), et surtout de l’acier (26 cas), sont majoritaires, et il n’y en n’a pas en fonte. Parmi les ponts en béton, ceux utilisant du béton armé constituent 23 notices du corpus et ceux du béton précontraint 9. Il est intéressant de remarquer que pour ceux faisant intervenir la pierre, la pierre de taille - indication d'une mise en œuvre soignée des parements - est présente dans 59 cas sur 80.Par ailleurs, 13 cas d’ouvrages présentent un parement à bossage.Au niveau typologique, les ponts à poutre sont majoritaires puisque 94 ponts sur 157 (près de 60 % du total) présentent ou ont présenté cette disposition. Les autres catégories sont plus minoritaires : on compte 33 ponts à voûtes (soit environ 21 %), seulement 13 ponts suspendus (soit 8,28 %), et 7 ponts en arc (soit 4,46 %). On rencontre deux dispositions structurelles : la "travée continue" (de pile en pile) est présente dans 29 cas, les structures en treillis (pour tabliers en métal) concernent 16 notices. L'examen plus fin des types de construction rencontrés permet de proposer quelques constats. Les premiers ponts en poutre apparaissent dans la 2e moitié du 19e siècle (7 cas). 4 ponts suspendus ont été érigés au 19e siècle, dont 3 dans le second quart du siècle. Sur ces 3 derniers, 2 ponts suspendus sont à piles multiples et 1 à pile unique. Les derniers cas se situent dans le 3e quart du 20e siècle. Il est intéressant de constater que le type à piles multiples (5 cas) ne se retrouve que dans le Vaucluse ; à l’inverse, le type à pile unique n’est présent que dans les Bouches-du-Rhône (2 cas). Enfin, le type à travée unique (4 cas) apparaît à partir du 2e quart du 20e siècle.Les premiers ponts en arc apparaissent en région PACA dans le 1er quart du 20e siècle, dans les Bouches-du-Rhône (2 occurrences). La majorité des ponts en arcs édifiés sont à tablier suspendu (6 cas sur 7). Les ponts voûtés sont les plus anciens recensés sur le Rhône en PACA : il faut citer le pont Bénezet d’Avignon (Référence : IA84000918) de la fin du 12e siècle et le viaduc routier de Pont-Saint-Esprit, dit ancien pont du Saint-Esprit (Référence : IA84000914) au siècle suivant. On compte un certain nombre de petits ponts voûtés établis sur le canal du Vigueirat (Référence : IA13004109) sans doute dans le 2e quart du 17e siècle. Tous ces ponts étaient maçonnés. Deux ponts voûtés plus récents peuvent être signalés : il s’agit du viaduc ferroviaire de Fourchon (commune d’Arles) sur le canal du Vigueirat (Référence : IA13004122) dans le 2e quart du 19e siècle et le pont en pierre établi sur le bras de Villeneuve en face d’Avignon (Référence : IA84000949), en 1905.Donnée spécifique à la région PACA, les ponts mobiles sont au nombre de 15, soit 9,55 % du total : 2 levants, 4 tournants et 9 basculants.

  • Période(s)
    • Principale : Antiquité
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : Epoque contemporaine

Les ponts peuvent être répartis en cinq grandes catégories, comprenant chacun des sous-types. La travée est dite continue lorsque le tablier ou ses organes de soutien ne pénètrent pas dans les piles mais posent au-dessus.

Ponts à voûtes

Les ponts à voûtes sont des ouvrages généralement constitués de plusieurs arcs voûtés d’assez faibles portées. Les premiers ponts en pierre étaient des ponts à voûtes, et par ce fait souvent construits en maçonnerie. Pour cette catégorie ont été distingués le pont voûté à travées continues et le pont à voûtes simple.

Ponts en arc

Les ponts en arc sont des ponts à l’intrados en forme d’arc, franchissant généralement le fleuve en une arche. Le tablier peut être constitué de plusieurs arcs juxtaposés. Au vu des ouvrages d'art rencontrés sur le Rhône en région PACA, la catégorie des ponts en arc comprend deux types : des ponts en arc à tablier suspendu (cas des ponts en arc bow-string) et un pont en arc ajouré.

Ponts à poutres

Un pont à poutres est un pont dont l’organe porteur est une ou plusieurs poutres. La ou les poutres porteuses peuvent être droites (le pont à poutre en treillis est généralement un pont à poutre droite, cette dernière renforcée en élévation de barres triangulées) ou cintrée. Ont été distingués : les ponts à béquilles (pont dont la poutre est portée latéralement par des béquilles) ; les ponts à poutre à travées continues ; les ponts à poutre cintrée (à travées continues ou non) ; les ponts à poutre en treillis (à travées continues ou non) et les ponts dalle.

Ponts à câbles

Les ponts à câbles, ou ponts suspendus, sont des ouvrages dont le tablier est suspendu par des organes porteurs (pylônes, câbles, suspentes). Ils se différencient par leur nombre de travées et donc par le nombre de pile(s). Les 3 sous-catégories suivantes se trouvent sur le Rhône en région PACA : ponts suspendus à travée unique ; ponts suspendus à pile unique (constitués de deux travées) ; ponts suspendus à piles multiples (à travées multiples). Cette catégorie comporte aussi les ponts à haubans (ponts suspendus aux câbles inclinés, appelés haubans) dont la région PACA n’offre aucun exemple.

Ponts mobiles

Les ponts mobiles sont des ouvrages dont le tablier (simple ou double) est mobile en partie ou en totalité. On distingue les ponts tournants (le tablier tourne horizontalement), levants (le tablier se relève à la verticale) et basculants (sous-catégorie de pont levant où le tablier se lève par le biais d’une bascule). Le mouvement peut être imprimé par des mécanismes hydrauliques, motorisés ou à contrepoids.

  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérés 45
    • étudiés 113
Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012