La commune d'Ensuès-la-Redonne est située à l'ouest de la rade Marseille, au début de la Côte Bleue, entre les communes du Rove et de Carry-le-Rouet. Sa façade maritime s'étend sur presque 6 km. Le littoral présente un relief accidenté ponctué de calanques et de falaises calcaires. Cinq ports sont répartis sur la commune : le port du Grand Méjean (référence IA13005902), le port du Petit Méjean (référence IA13005935), le port dit Calanque des Figuières (référence IA13005903), port de la Redonne (référence IA13005904) et le port dit la Madrague de Gignac (référence IA13005905).

Ensuès-le-Redonne est une commune occupée par l'Homme depuis le Néolithique. Les bateaux ont toujours fait escale dans les calanques de la Côte Bleue. Le plus vieux témoignage remonte au premier siècle. Mais les calanques sont de véritables pièges lors de changement brusque d'orientation des vents ce qui a provoqué de nombreux naufrages. Cette partie du territoire, au nord de la rade de Marseille est une zone stratégique dans l'observation et la défense du territoire portuaire marseillais, c'est pourquoi l'on trouve sur les hauteurs l'ancienne vigie de Méjean et plusieurs blockhaus de la seconde guerre mondiale aujourd'hui en ruine. Au moins depuis le Moyen-Age des bateaux de pêche font escale dans les calanques de la Côte Bleue qui offrent des abris naturels. Les calanques de la Côte Bleue, très peu accessibles par la terre avant le 20e siècle, sont d'abord fréquentées par les pêcheurs qui y construisent quelques petits cabanons. A partir du début du 20e siècle la fréquentation du littoral d'Ensuès-le-Redonne et de la Côte Bleue en général augmente grâce à l'ouverture de la ligne de chemin de fer en 1915. Les cabanons se multiplient et les calanques sont peu à peu équipées de structures portuaires (jetée, quais) entre les années 1900 et 1930. D'autres aménagements sont réalisés dans les années 1950-1970 pour accueillir quelques plaisanciers en plus des pêcheurs. Les cabanons sont remplacés au fur-et-à mesure par des habitations.

Synthèse du patrimoine maritime

Équipement de transition terre/mer :

- port du Grand Méjean (référence IA13005902) ;

- port du Petit Méjean (référence IA13005935) ;

- port dit calanque des Figuières (référence IA13005903) ;

- port de la Redonne (référence IA13005904) ;

- port dit la Madrague de Gignac (référence IA13005905).