En 1698 puis en 1700, "trois autels sur la même ligne du fond, celuy du milieu avec un retable sans dorure, le tableau fort propre" sont évoqués dans les visites pastorales : celui de la Vierge "qui est sur la gauche", du côté de l'Evangile donc, avec une statue de bois doré, le maître-autel au centre avec le tableau encore en place de la sainte Vierge avec saint Joseph et saint François (daté de 1648) et l'autel de saint Joseph agonisant enfin du côté de l'Epitre, ce dernier tableau a disparu et a été remplacé par un tableau sur le même thème iconographique réalisé en 1892.
L'ostensoir, le croissant, le calice et la patène mentionnés dans la visite pastorale de 1768 ne sont plus présents dans la chapelle. Le buste-reliquaire de sainte Euphémie (mentionné jusqu'en 1768) et ceux de sainte Christine et saint Blaise (mentionnés jusqu'en 1785 par les visites pastorales) sont aujourd'hui perdus. En 1700, l'évêque retrace l'origine de ces reliques (cf. Annexe).
Les inventaire des meubles en or et argent de 1792 mentionnent deux croix en or et une chaîne d'argent qui furent saisies et envoyées au district de Castellane pour être fondues. L'ostensoir, le calice et la patène évoqués ci-dessus ont probablement été fondus à la révolution puisqu'ils sont mentionnés, avec un petit ciboire en argent, dans l'inventaire de l'argenterie à Colmars réalisé vers 1792.
L'armoire (classée au titre objet le 14/11/1991) est manquante.
