Dossier d’œuvre architecture IA00128037 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Fortification d'agglomération
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil général des Alpes-Maritimes

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Coursegoules
  • Commune Coursegoules
  • Cadastre 1981 B 475, 608 ; non cadastré
  • Dénominations
    fortification d'agglomération
  • Parties constituantes non étudiées
    porte de ville, enceinte

L'agglomération de Coursegoules présente encore nettement le tracé de sa dernière fortification. Sur ce tracé plusieurs éléments sont conservés ; on remarque en particulier deux portes, une tour de flanquement placée sur l'abside de l'église et quelques portions de l'enceinte.

Les portes

On pénètre dans l'agglomération de Coursegoules par quatre points régulièrement répartis autour de l'agglomération : à l'est, au sud-est, au sud-ouest et au nord. Les portes des deux accès sud sont conservées.La porte sud-est est encore surmontée d'un fragment de mur d'enceinte percé de meurtrières de fusillade. L'encadrement de la porte, primitivement en arc plein cintre, a été élargi par la suite.La porte sud-ouest, aujourd'hui ouverte sous une maison, était accessible par une rampe longeant la muraille. L'accès nord est encore représenté comme muni d'une porte sur le cadastre de 1841, où il est d'ailleurs dénommé "La Portète".

L'accès par l'est était certainement aussi, autrefois, fermé par une porte. Elle a dû être retouchée en 1658, lors de la construction des collatéraux de l'église paroissiale, et en 1684, lors de travaux dont nous ignorons la nature, mais dont le souvenir est conservé par une date portée1. L'emplacement de cette porte a été élargi avant 1841.

Portions de l'enceinte

La principale portion conservée de l'enceinte est accolée à l'ouest de la porte sud-est. Il s'agit d'une maçonnerie de blocage, percée de meurtrières de fusillade et couronnée d'un chemin de ronde en maçonnerie réservé dans l'épaisseur du mur et autrefois complété d'une partie en bois, encorbelée vers l'intérieur. Près de la « Portète », une autre portion d'enceinte, également percée d'une meurtrière était encore visible ces dernières années. Une dernière portion d'enceinte enferme l'agglomération du côté nord. Elle est également en blocage, mais elle utilise des fragments de murs plus anciens autour du château et sur l'élévation nord-est de la mairie. Entre le château et la mairie, on y voit aussi un chemin de ronde.

Conclusion

La fortification de l'agglomération de Coursegoules a été dressée en deux fois. D'une première campagne, qui doit se situer à la fin du XIVe siècle, subsiste la transformation de l'abside de l'église en tour de flanquement et quelques traces autour du château. Cette première enceinte a été en partie restaurée, en partie reconstruite sur un tracé différent, lors des Guerres de Religion, probablement au moins en partie avant les environs de 1580. De cette seconde période, subsistent surtout les deux portes et le complément de fortification de l'église.

1La date est portée sur une pierre placée sur le contrefort soutenant l'angle sud-est de la mairie (cadastre section B, parcelle 500, élévation nord-est).

Partie ajoutée au 14e siècle au-dessus de l'abside de l'église la transformant en tour de flanquement ; 2 portes de ville et fragments de l'enceinte du 16e siècle.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété publique (incertitude)

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Coursegoules, 1841. / Dessin à l’encre sur papier, par Me Justinien Vidal, 1834. Échelle 1/1000e. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice :  25FI 050/1/B4.

    Section B, Site de la Faye et de la Ville, 4ème feuille.
Date d'enquête 1993 ; Date(s) de rédaction 1995
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
Articulation des dossiers