Dossier d’œuvre architecture IA84000545 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
filature Guende actuellement entrepôt
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse boulevard Faubourg des Condamines
  • Cadastre 1982 CM 278, 331
  • Dénominations
    filature
  • Appellations
    Guende
  • Destinations
    entrepôt

HISTORIQUE

Établie au nord-est de la ville, la filature GUENDE constituait au début du XXe siècle l'une des 2 principales entreprises textiles de Cavaillon. L'autre, la filature DUCKERS, (Cf. IA84000 544) se situait au contraire à l'entrée sud de la ville, en bordure de l'avenue de Verdun. Un 3ème établissement, une usine à chardons semble-t-il, occupait sur le cours Ernest Renan l'emplacement du nouvel hôpital.

Le seul bâtiment conservé de la filature GUENDE sert aujourd'hui d'entrepôt au supermarché occupant la parcelle 279.

DESCRIPTION

Situation

En bordure du canal Saint-Julien, la filature occupait un emplace­ment relativement vaste compris entre les boulevards Véran Ferland et Faubourg des Condamines ; elle paraît avoir été à cheval sur les 2 parcelles 331 et 378. L'entrée se faisait par un portail ouest sur le boulevard Faubourg des Condamines, ainsi que nous le montre une photo de 1914.

Composition d'ensemble

La filature se composait d'au moins 2 corps de bâtiment disposés autour d'une cour

- A qui présente une façade antérieure ouest

- B, détruit, qui présentait une façade antérieure sud.

Le corps de bâtiment occupant la parcelle 278, et contre lequel s'appuie A, faisait probablement partie de l'ensemble.

Matériaux

A : maçonneries enduites et reliefs en pierre de taille.

B : blocage et pierre de taille.

Structure

- A est un corps de bâtiment à peu près cubique, comportant seule­ment un rez-de-chaussée.

- B était une longue construction parallélépipédique, comprenant un rez-de-chaussée et un étage carré.

Une cheminée s'élevait semble-t-il à l'intersection de ces 2 bâti­ments.

Élévations

- Élévation antérieure ouest de A

Façade couronnée par un appentis, à un seul niveau percé d'une succession de baies en arc outrepassé ; ces arcs aux cadres appareil­ lés reposaient sur des pilastres doriques.

- Élévation antérieure sud de B

Cette façade à 2 niveaux couronnés par une corniche à modillons comprenait une ordonnance régulière de baies en arc segmentaire, dont les cadres appareillés se détachaient sur le mur non enduit.

Couverture

A : appentis et tuiles creuses.

CONCLUSION

L'un des rares bâtiments conservés du patrimoine industriel de Cavaillon antérieur à la guerre de 1914, la filature GUENDE fit sans doute preuve d'originalité par le choix du style mauresque appliqué à l'un de ses bâtiments. Seule autre empreinte de ce style à Cavail­lon, le "Bitter Africain", immeuble à vocation industrielle semble­-t-il, situé avenue Maréchal Joffre.

Etablie au nord-est de la ville, la filature Guende constituait au début du 20e siècle l'une des deux principales entreprises textiles de Cavaillon ; l'autre, la filature Duckers, se situait au contraire à l'entrée sud de la ville. Un troisième établissement industriel, une usine à chardons semble-t-il occupait sur le cours Ernest-Renan l'emplacement du nouvel hôpital. Le seul bâtiment conservé aujourd'hui sert d'entrepôt au supermarché situé sur la parcelle adjacente.

En bordure du Canal Saint-Julien, la filature occupait un ensemble relativement vaste ; l'entrée se faisait sur le boulevard. La filature se composait d'au moins deux bâtiments disposés en L autour d'une cour plantée de platanes (document photographique du début du siècle). Celui du fond qui a été conservé est en maçonnerie de blocage enduite avec toit de tuiles creuses. Il porte ce décor caractéristique des établissements de petite industrie de Cavaillon au 19e siècle : quatre travées ouvertes par des arcs outrepassés appareillés reposant sur des pilastres et un chapiteau parallélépipédique très simple. L'autre façade, d'après le document, était à deux niveaux couronnés par une corniche à modillons et présentait une ordonnance régulière de baies en arc segmentaire, avec cadres appareillés se détachant sur le mur non enduit.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • appentis
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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