Dossier d’œuvre architecture IA84000544 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
filature Duckers puis atelier et commerce d'ébénisterie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse avenue de Verdun
  • Cadastre 1982 CE 29, 363
  • Dénominations
    filature
  • Appellations
    Duckers
  • Destinations
    atelier d'ébénisterie

HISTORIQUE

La filature Duckers, dont il ne reste que des vestiges, occupait un vaste emplacement en bordure est de 1’avenue de Verdun ; ses proprié­taires habitaient à proximité une maison sise de 1’autre côté de l‘avenue, au n° 68.

C'est pendant la période de l‘entre-deux-guerres semble-t-il que les Meubles Bonis ont succédé à l‘entreprise textile.

DESCRIPTION

Situation

Disposés sur une longue parcelle comprise entre l’avenue Edouard Herriot et la rue Paul Langevin, les ateliers et bureaux de l’entrepri­se Bonis répartissent leurs bâtiments sur les trois côtés d’une cour s’ouvrant à l‘ouest sur 1’avenue de Verdun. L’entreprise comprend en outre de l’autre côté de la rue Paul Langevin, sur la parcelle 415, un magasin d’exposition nouvellement construit (il ne figure pas encore sur le cadastre de 1982).

Composition d’ensemble

Sur les parcelles 29 et 323, l’ensemble comprend :

- deux corps de bâtiment A et B qui, disposés en équerre, correspon­dent à l’ancien établissement textile

- en retour sur le troisième côté de la cour un bâtiment récent C

- enfin un immeuble de bureau D et un hangar E qui s’appuient sur A.

Matériaux

- Maçonneries enduites.

- Fermetures métalliques de A.

Façade antérieure ouest, vue partielle.Façade antérieure ouest, vue partielle. Façade antérieure ouest, détail d'une travée.Façade antérieure ouest, détail d'une travée.

Structure

A, B et C se présentent sous la forme de trois longs bâtiments parallélépipédiques et comprennent un étage au-dessus d’un rez-de-chaussée.

Élévations

- Élévations de A et de B sur la cour

Ces façades sont le seul vestige de la filature Duckers, derrière lesquelles de nouveaux bâtiments ont été construits.

La façade de A comprenait un seul niveau semble-t-il, percé d’une succession de fenêtres hautes en arc brisé, et entourées d’un chaînage harpé se détachant en pierre sur le mur enduit.

L'élévation de B, qui paraît avoir toujours eu deux niveaux, conserve sur le niveau supérieur des pilastres doriques en pierre délimitant un certain nombre de travées (elle est aujourd'hui presque entièrement masquée par le hangar E).

- Élévation antérieure sud-ouest de A

Sur la rue Paul Langevin, A présente une façade à deux niveaux percée de baies rectangulaires. S'y trouve l'entrée d'anciens bureaux au premier niveau porte avec huisserie métallique, surmontée par deux fenêtres s'ouvrant sur des balcons carrés en béton avec rampe en fer forgé, le tout dans le style des années 1930.

Couverture

A : toit à croupes et tuiles mécaniques.

B : toit à longs pans et tuiles creuses.

C : toit à longs pans et tuiles mécaniques.

CONCLUSION

Les bâtiments de la filature Duckers, moins originaux que celui néo­-mauresque de l'atelier Guende, avaient adopté des formes relativement courantes dans le patrimoine industriel de la fin du XIXe siècle : baies en arc brisé dans le style néo-gothique pour le bâtiment A ; pilastres classiques pour B. La reconstruction de l'ensemble pendant les années de l'entre-deux-guerres a donné lieu à des bâtiments sans grand caractère seulement relevés par leurs huisseries. Les interven­tions récentes, liées à un aménagement publicitaire, sont également médiocres.

La filature Duckers occupait au 19e siècle un vaste emplacement en bordure de l'avenue de Verdun et ses propriétaires habitaient dans une maison sise de l'autre côté. C'est dans l'entre-deux-guerres semble-t-il que les Meubles Bonis lui ont succédé. Certains détails de décor (fenêtres en lancettes, pilastres doriques) correspondent à une mode dans l'ornementation des ateliers du 19e siècle (corderie, atelier Guende).

Les bâtiments de la filature sont disposés en U autour d'une cour sur une longue parcelle qui ouvre par le petit côté sur l'avenue de Verdun. Les bâtiments du 19e siècle sont situés à droite et au fond de la cour. Le bâtiment de gauche, ainsi que le hangar et le bâtiment de bureaux construits dans la cour et qui s'appuient sur le bâtiment de droite, sont plus récents. Les premiers sont en maçonnerie enduite, avec toits de tuiles mécaniques ou de tuiles creuses pour les plus anciens. Tous les bâtiments ont un étage sur rez-de-chaussée. La façade de droite comprenait un seul niveau, percé d'une succession de fenêtres hautes en arc brisé (aujourd'hui sommairement aveuglées) et entourées d'un chaînage harpé appareillé. Celle du fond conserve sur le niveau supérieur des pilastres doriques en pierre délimitant des travées. Sur la rue Langevin, la façade comprend l'entrée d'anciens bureaux, probablement remaniés dans les années 1930 étant donné le décor géométrique de la rampe du balcon et de l'huisserie métallique des portes d'entrée (bureaux et atelier) ; deux balcons en béton ont été rajoutés.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile plate mécanique, tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • croupe
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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