Dossier d’œuvre architecture IA04002589 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Fermes des Coustelles (n°2)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Saint-André-les-Alpes
  • Commune Saint-André-les-Alpes
  • Lieu-dit Les Coustelles
  • Cadastre 1838 A1 21, 22, 24  ; 2014 H1 106, 107

Sur cadastre napoléonien, un bâtiment localisé sur trois parcelles inégales existe à cet emplacement. La ferme visible aujourd'hui correspond sans doute aux parcelles 22 et 24 de la section A1.

Le bâtiment est donc antérieur à 1838. L'irrégularité de la façade peut laisser supposer deux périodes de construction. La forme en arc segmentaire ainsi que la taille des pierres de l'encadrement de la porte du logis pourrait dater de la 2e moitié du 18e siècle. Cela correspond au moment où les habitants du village haut de Courchons ont commencé à venir s'installer dans le vallon.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle , (incertitude)

Les fermes se situent au village de Courchons, au lieu-dit des Coustelles, près du hameau ruiné du Cloutet, vers le fond du vallon.

Il s'agit de deux bâtiments en alignement placés perpendiculairement à la pente ; ils sont aujourd'hui communicants. Ils comprennent donc un soubassement, accessible uniquement d'un côté, un rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroît ; deux piles maçonnées sont visibles en soubassement, elles montent de fond jusqu'au comble. Ils sont construits en moellons de calcaire avec des chaînes d'angles de moellons équarris avec un enduit à pierres vues, ils sont couverts d'un toit à un pan avec un matériau de couverture moderne. La porte d'entrée, en soubassement, donnant accès à l'escalier intérieur menant au logis possède en encadrement de pierre de taille ; on accède également directement au rez-de-chaussée surélevé par l'arrière.

Le soubassement est dédié aux activités agricoles : étable et remise. Le rez-de-chaussée surélevé est le niveau du logis qui n'est éclairé que par de petites baies avec linteau de bois ou encadrements façonnées en gypse rouge. Une partie du comble abrite un pigeonnier, l'autre partie est un fenil.

La division en plusieurs parcelles (encore plus parlante sur le cadastre de 1838) peut laisser supposer plusieurs propriétaires, ce qui justifie la dénomination de "fermes" au pluriel et doit concrètement signifier une mutualisation des moyens et de certains espaces agricoles. Cette forme de regroupement est caractéristique des différents écarts de Courchons.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    zinc en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Typologies
    F2 : ferme en maison-bloc en hauteur
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Courchons, 1838. / Dessin à l'encre sur papier par Builly, Cauvin et Turrel, 1838. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 064 / 001 à 105 Fi 064 / 008.

    105 Fi 064 / 002
Date d'enquête 2006 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse