Dossier d’œuvre architecture IA04001204 | Réalisé par
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Barrême
  • Commune Senez
  • Lieu-dit Chaurits
  • Cadastre 1811 D2 1426  ; 1986 D4 1154-1155
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    remise agricole, fenil, étable à chevaux, bergerie, bergerie

La ferme de Chaurits apparaît sur le cadastre napoléonien levé en 1811 pour la commune de Senez ; elle remonte donc certainement au plus tard au 18e siècle. La forme en L a disparu depuis l'adjonction d'un bâtiment, vraisemblablement dans le courant du 19e siècle. C'est aujourd'hui une demeure de villégiature qui a perdu toute vocation agricole.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle

Implantée sur un petit mamelon la ferme de Chaurits domine une partie du terroir alentour. Montée en moellon calcaire et quelques morceaux de grès avec liant au mortier de gypse à pierres vues, elle se compose de trois éléments accolés dont on peut avec vraisemblance rétablir la chronologie d'édification : un long bâtiment couvert d'un toit à un pan en tuile creuse auquel on a sans doute très vite accolé un pendant de dimensions plus modestes recevant notamment le logis, l'ensemble composant une ferme en L avec toit à longs pans. Fut ensuite adjoint dans le creux du L un bâtiment agricole. Le premier élément servait en soubassement de bergerie ou d'étable, en rez-de-chaussée surélevé de pièce de logis et de fenil, et en comble de fenil. Le second avait une vocation d'habitation, sur deux niveaux : on y accédait en façade sud décorée d'un avant-toit à double rang de génoise par un degré de cinq marches en maçonnerie parallèle au mur, avec repos formant terrasse. Comme pour le premier bâtiment, la toiture a été refaite et il est fort probable que le dernier niveau ait été rabaissé, diminuant le volume du comble joint des deux bâtiments. La remise adjointe a reçu dans un second temps un fenil au niveau supérieur, dont une baie a été partiellement murée pour ne laisser place qu'à un fenestron. Cette pièce a pu être transformée assez tôt en pièce d'habitation, ce dont témoignent les contrevents anciens en bois peints en bleu protégeant les ouvertures (d'anciennes baies fenières), conformes à ceux des fenêtres du logis. Le premier bâtiment, sans doute rabaissé, a semble-t-il perdu à cette occasion la pente unique de son toit pour former une demi-croupe au niveau de la séparation du toit à deux pans. On peut apercevoir les traces d'un entrepôt agricole ruiné à quelques mètres de la façade ouest, sans qu'il soit permis d'en déterminer la fonction précise.

  • Murs
    • grès moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée, []
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2008
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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