Dossier d’œuvre architecture IA05001439 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse place de la Fontaine , rue glissière du Buëch , rue des Granges
  • Cadastre 1755 plan 7 867 à 869  ; 1823 E2 558, 559  ; 1998 E2 716 à 718  ; 2018 000E 716 à 718
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, resserre, cellier, cuvage, remise agricole, fenil, séchoir, cour

Cette ferme est située dans l'îlot de bâtiment bordant au nord la place de la Fontaine, formant l'angle avec la rue des Granges et la glissière du Buëch. Elle est constituée de plusieurs parties accolées en U autour d'une cour fermée : logis à l'ouest et dépendances agricoles au nord et nord-est.

Commentaire historique

L'origine de cette ferme pourrait remonter au 16e siècle, époque à laquelle s'organise l'urbanisme de la place de la fontaine de Ribiers. Toutefois, les bâtiments ont été ajoutés au fur et à mesure.

Il semble que la configuration actuelle ait été aménagée pendant la seconde moitié du 18e siècle, ce dont témoignent les encadrements en arc plein-cintre des portes charretières et en arc segmentaire des fenêtres, les voûtes d'arêtes de la dépendance centrale et divers aménagements intérieurs notamment l'escalier. Une partie de ces aménagements a été modernisée au cours du 19e siècle et au début du 20e siècle : cheminées, sols en carreaux de ciment, etc.

Dans le terrier de 1755, la ferme est divisée en trois parcelles appartenant toutes à GALLE Etienne. Le logis est désigné comme une « maison, grange, écurie et cave » (parcelle 868). L'emplacement des actuelles dépendances nord et nord-est et la cour, est mentionné comme une « écurie » (parcelle 867). Enfin, il existe une « mazure » (parcelle 869) mitoyenne au nord-ouest de la maison d'habitation. A cette époque, GALLE Etienne possédait plusieurs autres bâtiments et terrains au bourg de Ribiers (cf dossiers IA05001485 et IA05001490).

Sur le cadastre de 1823, les bâtiments possèdent un plan de masse similaire à l'actuel – mais la cour paraît moins profonde qu'aujourd'hui – et la ferme a été séparée en deux parcelles. La partie principale est mentionnée comme une « maison et cour » ayant une surface au sol de 315 m², appartenant à MASSOT André (parcelle E2 559). Celui-ci possède aussi une autre cour mitoyenne au nord-ouest (E2 564, qui correspond à la masure de 1755) et un jardin de l'autre côté du bourg de Ribiers (E2 464). La dépendance orientale est indiquée comme une « écurie » de 180 m² au sol (E2 558). Elle appartient à VIGUIER Louis, dit Chatillon, gros propriétaire terrien de la commune.

La tradition orale rappelle qu'au début du 20e siècle, cette ferme accueillait la magnanerie des établissement MASSOT, avec un atelier de décoconnage.

Description architecturale

Fonctions et circulations

Maison d'habitation

La maison d'habitation occupe la partie sud-ouest de la ferme. Il s'agit d'un bloc en hauteur qui comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble.

Vue d'ensemble prise du sud-ouest.Vue d'ensemble prise du sud-ouest. Vue d'ensemble prise du sud-est.Vue d'ensemble prise du sud-est. Dépendance nord. Elévation nord.Dépendance nord. Elévation nord. Coupe schématique nord-sud.Coupe schématique nord-sud.

Le sous-sol est accessible depuis le rez-de-chaussée par un escalier intérieur maçonné, avec marches en carreaux de terre cuite et nez-de-marche en bois. Il abrite un cellier – pouvant aussi servir de resserre – couvert par une voûte en berceau plein-cintre. Une cuve vinaire est aménagée le long de l'escalier. D'une contenance d'environ 6 m3, elle est construite en maçonnerie et la partie inférieure de son parement interne est en carreaux de terre cuite glaçurés de différentes teintes. Le sol du cellier conserve les vestiges d'une autre cuve vinaire rasée : de plan circulaire, elle disposait à sa base d'une petite canalisation permettant le soutirage du vin dans un cuveau qui était placé dans un décaissement du sol prévu à cet effet.

Maison. Sous-sol, cuvage. Escalier et cuve vinaire (à gauche du cliché).Maison. Sous-sol, cuvage. Escalier et cuve vinaire (à gauche du cliché). Maison. Sous-sol, cellier sud. Cuve vinaire.Maison. Sous-sol, cellier sud. Cuve vinaire. Maison. Sous-sol, cellier sud. Cuve vinaire rasée.Maison. Sous-sol, cellier sud. Cuve vinaire rasée.

Le rez-de-chaussée, réservé au logis, est accessible de plain-pied à la fois depuis la place de la Fontaine et depuis la cour fermée. Sa plus grande partie est occupée par une ancienne cuisine. Dans le mur est, une niche accueille deux piles d'évier en pierre de taille calcaire bréchique allogène, qui pourraient avoir été importées d'Aix-en-Provence ou de Marseille. Une cheminée est adossée au mur ouest, avec un manteau en bois sculpté d'une urne en bas-relief et orné de marqueteries colorées.

Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur est, piles d'évier.Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur est, piles d'évier. Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur ouest, cheminée. Détail du piedroit.Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur ouest, cheminée. Détail du piedroit. Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur ouest, cheminée. Détail du manteau.Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur ouest, cheminée. Détail du manteau.

Côté nord du rez-de-chaussée, deux portes jumelles à panneaux moulurés ferment la cage de l'escalier intérieur. Celui-ci dessert les étages avec des rampes droites et des paliers intermédiaires qui donnent accès à la partie ouest de la dépendance agricole nord, dont les niveaux sont décalés avec ceux de la maison d'habitation. Ses marches sont en carreaux de terre cuite rectangulaires, avec contre-marches en mortier et nez-de-marches en bois. Sur les paliers, les carreaux de terre cuite du sol sont disposés en chevrons ou en quinconce. La balustrade est en ferronnerie, alternant barreaux droits et ondulés ; la main courante est également en fer forgé.

Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur nord, double porte desservant l'escalier et le vestibule (fermée).Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur nord, double porte desservant l'escalier et le vestibule (fermée). Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur nord, double porte desservant l'escalier et le vestibule (ouverte).Maison. Rez-de-chaussée, salon. Mur nord, double porte desservant l'escalier et le vestibule (ouverte).

Le premier étage est occupé par une chambre et un salon. Dans celui-ci, une cheminée est adossée au mur ouest. Elle conserve un manteau en marbre blanc orné d'une fleur de lys en bas-relief accompagnée de motifs floraux, surmonté d'un panneau mural décoré en gypserie : pilastres moulurés, guirlande florale, frise d'oves. Toujours dans le salon, des panneaux décoratifs muraux en gypserie présentent des motifs de palmettes.

Maison. Premier étage, escalier.Maison. Premier étage, escalier. Maison. Premier étage, palier de l'escalier. Porte du salon.Maison. Premier étage, palier de l'escalier. Porte du salon. Maison. Premier étage, salon. Mur ouest, cheminée.Maison. Premier étage, salon. Mur ouest, cheminée. Maison. Premier étage, salon. Mur sud, décor en gypserie.Maison. Premier étage, salon. Mur sud, décor en gypserie.

Le deuxième étage est occupé par deux chambres. Le sol est en carreaux de terre cuite ou de ciment. Les menuiseries des portes sont à panneaux moulurés, parfois à deux battants. Une chambre conserve un placard d'angle mural ainsi qu'une cheminée avec un manteau en bois sculpté d'une urne à feu en bas-relief et orné de marqueteries colorées.

Maison. Deuxièle étage, chambre. Cheminée, détail du manteau.Maison. Deuxièle étage, chambre. Cheminée, détail du manteau. Maison. Deuxièle étage, chambre. Placard mural.Maison. Deuxièle étage, chambre. Placard mural.Maison. Deuxième étage, sols en carreaux de terre cuite.Maison. Deuxième étage, sols en carreaux de terre cuite.

L'étage de comble, également accessible par l'escalier intérieur, abrite un séchoir aéré par plusieurs petits jours rectangulaires. Le sol est en mortier de gypse. Le couvrement de la cage d'escalier est réalisé en pans de bois avec un remplissage en mortier de gypse coffré.

Dépendance agricole nord

Au nord de la cour et de la maison d'habitation, la dépendance agricole est composée de deux bâtiments mitoyens, ouest et est, alignés le long de la rue des Granges. Elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble.

La partie occidentale de l'étage de soubassement, accessible de plain-pied depuis la rue des Granges, est occupée par une ancienne étable ou un ancien cellier, haut de plafond. Cette pièce communique aussi avec le vestibule du rez-de-chaussée surélevé de la maison d'habitation, grâce à un petit escalier intérieur.

On accède à la partie orientale de l'étage de soubassement par un escalier intérieur droit descendant depuis la cour, ou de plain-pied depuis la partie occidentale. Ses deux-tiers nord sont occupés par une étable couverte par deux croisées de voûte d'arêtes, avec un sol caladé en gros galets. Une banquette de mangeoire est adossée au mur. Cette pièce est éclairée par un jour fermé par un barreaudage en bois. Le tiers sud accueille une autre petite étable couverte par une seule croisée de voûte d'arêtes.

Dépendance nord, partie est. Etage de soubassement, étable. Vue de volume.Dépendance nord, partie est. Etage de soubassement, étable. Vue de volume. Dépendance nord, partie est. Etage de soubassement, escalier.Dépendance nord, partie est. Etage de soubassement, escalier.

Dans la partie occidentale, le rez-de-chaussée surélevé est réduit à la moitié sud du bâtiment, le reste correspondant au toit à un pan qui couvre en partie l'étage de soubassement. Il est occupé par une chambre, distribuée par le palier intermédiaire de l'escalier de la maison d'habitation.

La partie orientale du rez-de-chaussée surélevé est accessible depuis la cour par une porte charretière. A l'origine occupé par une remise-étable couverte par trois croisées de voûte d'arêtes, ce grand volume a été anciennement transformé en logis et cloisonné. Ainsi, le tiers sud accueille une petite pièce munie d'une cheminée adossée, avec piédroits soutenant un manteau mouluré et hotte galbée. Les deux-tiers nord servaient de resserre.

Dépendance nord, partie est. Rez-de-chaussée, pièce nord. Vue de volume prise du sud.Dépendance nord, partie est. Rez-de-chaussée, pièce nord. Vue de volume prise du sud. Dépendance nord, partie est. Rez-de-chaussée, pièce sud. Mur est, cheminée.Dépendance nord, partie est. Rez-de-chaussée, pièce sud. Mur est, cheminée.

Dans la partie occidentale, l'étage est occupé par une chambre, distribuée par le palier intermédiaire de l'escalier de la maison d'habitation. Dans la partie orientale, il s'agit d'un fenil disposant d'une baie fenière ouverte côté cour.

Dans les deux parties, l'étage de comble, aménagé sous le rampant du toit à un pan, sert de séchoir.

Dépendance agricole est

Un autre ensemble agricole ferme la cour à l'est, constitué de deux bâtiments, un au nord et l'autre au sud.

Le bâtiment nord comporte un étage de soubassement accueillant à l'origine une remise-étable accessible par une porte charretière, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré aujourd'hui transformé en logis mais anciennement dédié à des fonctions agricole : fenil et séchoir.

Accolé côté sud, l'autre bâtiment comporte un étage de soubassement occupé par une remise-étable accessible depuis la glissière du Buëch grâce à une porte charretière et un rez-de-chaussée surélevé – également à usage de remise – accessible de plain-pied depuis la place de la Fontaine par une autre porte charretière.

Dépendance est. Bâtiment sud, vue d'ensemble prise de l'est.Dépendance est. Bâtiment sud, vue d'ensemble prise de l'est. Dépendance est. Bâtiment nord, pignon est. Premier niveau, porte charretière en arc plein-cintre.Dépendance est. Bâtiment nord, pignon est. Premier niveau, porte charretière en arc plein-cintre.

Structure et matériaux

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire. Un imposant contrefort taluté soutient la base de l'élévation nord. Les élévations portent un crépi récent, sauf sur le pignon oriental de la dépendance nord-est qui conserve un enduit rustique et sur une partie de l'élévation nord où subsiste un enduit à pierres vues.

Au premier niveau du pignon sud de la maison d'habitation, l'encadrement de la porte du logis est en pierre de taille calcaire, chanfreiné, avec un linteau droit monolithe. Un des piédroits sert également de base à la chaîne d'angle. Sur ce même niveau d'élévation, la fenêtre possède également un encadrement en pierre de taille calcaire, mais avec un couvrement en arc segmentaire. C'est aussi le cas de la porte située au premier niveau de l'élévation est. Sur la maison, les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, en arc segmentaire.

Maison. Elévation sud, premier niveau. Porte avec encadrement chanfreiné, dont un piédroit est commun avec la base de la chaîne d'angle.Maison. Elévation sud, premier niveau. Porte avec encadrement chanfreiné, dont un piédroit est commun avec la base de la chaîne d'angle. Maison. Elévation sud, premier niveau. Fenêtre équipée de contrevents à cadre.Maison. Elévation sud, premier niveau. Fenêtre équipée de contrevents à cadre. Maison. Elévation sud, deuxième niveau. Fenêtre équipée de contrevents à cadre.Maison. Elévation sud, deuxième niveau. Fenêtre équipée de contrevents à cadre.

Au premier niveau de l'élévation sud de la dépendance nord, la porte charretière possède aussi un encadrement en pierre de taille, en arc plein-cintre. Au second niveau de cette même élévation, la baie fenière possède un encadrement en carreaux de terre cuite, en arc segmentaire. Enfin, au premier niveau de l'élévation orientale de la dépendance est, l'encadrement de la porte de remise-étable, également en pierre de taille, est en arc plein-cintre.

Dépendance nord. Elévation sud, premier niveau. Porte de la remise.Dépendance nord. Elévation sud, premier niveau. Porte de la remise. Dépendance nord. Elévation sud, deuxième niveau. Baie fenière, avec encadrement en carreaux de terre cuite.Dépendance nord. Elévation sud, deuxième niveau. Baie fenière, avec encadrement en carreaux de terre cuite.

La porte de logis de la maison conserve une menuiserie à quatre panneaux moulurés, munie d'un heurtoir en fonte en forme de main. Les fenêtres sont équipées de contrevents à cadre. Côté nord, deux fenêtres possèdent un garde-corps d'appui en fonte moulée.

Maison. Elévation sud, premier niveau. Porte, détail du heurtoir.Maison. Elévation sud, premier niveau. Porte, détail du heurtoir. Dépendance nord. Elévation nord, deuxième niveau. Fenêtre avec garde-corps en fonte.Dépendance nord. Elévation nord, deuxième niveau. Fenêtre avec garde-corps en fonte.

Sur la maison d'habitation, le toit est à longs pans et croupe. Sur les dépendances, il est originellement à un pan. La couverture est en plaques ondulées de fibro-ciment supportant des tuiles creuses. Sur la maison d'habitation et sur la dépendance sud-est, l'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise alternant avec un rang de carreaux de terre cuite.

Maison. Elévation ouest, avant-toit constitué de deux rangs de génoise avec un rang de carreaux intercalé.Maison. Elévation ouest, avant-toit constitué de deux rangs de génoise avec un rang de carreaux intercalé.

Cour

La cour est séparée de la rue par un mur couvert en bâtière par des tuiles creuses, avec un avant-toit constitué de deux rangs de génoise. Un portail charretier et une porte piétonne sont percés dans ce mur. L'encadrement du portail, en pierre de taille calcaire, est en arc plein-cintre. Celui de la porte, également en pierre de taille, est très étroit à la base avec un ressaut saillant chanfreiné ; son couvrement est en arc segmentaire.

Mur de la cour, élévation sud.Mur de la cour, élévation sud. Mur de la cour, élévation sud. Porte piétonne, détail.Mur de la cour, élévation sud. Porte piétonne, détail.

Un banc monolithe en pierre de taille calcaire, galbé et mouluré, est installé devant l'élévation sud de la maison d'habitation. Il pourrait s'agir d'une pierre d'autel en remploi.

Maison. Pierre d'autel (?) en remploi devant l'élévation sud.Maison. Pierre d'autel (?) en remploi devant l'élévation sud.

Si l'origine de cette ferme remonte sans doute au 16e siècle, son aspect actuel date principalement de la seconde moitié du 18e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : milieu 18e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle

La ferme est constituée de plusieurs bâtiments accolées en U autour d'une cour fermée : le bâtiment du logis forme l'aile ouest, une première dépendance agricole ferme la cour au nord et un ensemble de deux autres dépendances agricoles accolées forme l'aile orientale.

Le logis comporte un sous-sol, un étage de soubassement, un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble. Le sous-sol contient un cellier couvert en berceau plein cintre, accompagné d'une cuve vinaire maçonnée. Le rez-de-chaussée et les étages sont occupés par le logis (salon et chambres), l'étage de comble abrite un séchoir. Les étages sont desservis par un escalier tournant à retours, rampe sur rampe, en maçonnerie.

Au nord de la cour, la dépendance agricole est séparée en deux parties, ouest et est, qui comportent chacune un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. Dans la partie ouest, l'étage de soubassement est occupé par une ancienne étable ou cellier, le rez-de-chaussée et l'étage sont chacun réservés à une chambre distribuée depuis la maison d'habitation et l'étage de comble sert de séchoir. Dans la partie est, l'étage de soubassement est occupé par une étable couverte de voûtes d'arêtes. Le rez-de-chaussée, originellement occupé par une remise-étable couverte par une voûte d'arêtes, a été anciennement transformé en logis et cloisonné. L'étage carré était réservé au fenil et l'étage de comble au séchoir.

Un autre ensemble agricole ferme la cour à l'est. Il est constitué d'un bâtiment nord comportant un étage de soubassement accueillant à l'origine une remise-étable, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré aujourd'hui transformé en logis mais anciennement dédié à des fonctions agricoles : fenil et séchoir. Accolé côté sud, un autre bâtiment comporte un étage de soubassement occupé par une remise-étable et un rez-de-chaussée surélevé également à usage de remise.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire. Les élévations portent un crépi récent, sauf sur le pignon oriental de la dépendance nord-est qui conserve un enduit rustique et sur une partie de l'élévation nord où subsiste un enduit à pierres vues. Sur le logis, le toit est à longs pans et croupe. Sur les dépendances, il est originellement à un pan. La couverture est en plaques ondulées de fibro-ciment supportant des tuiles creuses.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, étage de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    F3a2 : ferme à maison-bloc en hauteur, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

    Section E2, parcelle 559.
Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général