Dossier d’œuvre architecture IA05001445 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse rue des Aires , rue de la Forge
  • Cadastre 1755 plan 7 1164, 1165  ; 1823 E2 679, 683, 684, 686  ; 1998 E2 482  ; 2018 000E 482
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, resserre, remise agricole, fenil, séchoir, cour

L'origine de cette ferme ne paraît pas antérieure à la fin du 17e siècle au 18e siècle.

Dans le terrier de 1755, seule l'extrémité orientale de l'actuel bâtiment du logis paraît bâtie. Elle correspond à une « maison et écurie » appartenant à DONNET Antoine qui possède aussi le jardin mitoyen (parcelle 1165). En revanche, aucune construction ne se trouve à l'emplacement de l'actuelle partie occidentale.

Sur le cadastre de 1823, l'emprise des bâtiments de la ferme actuelle correspond à un petit îlot de quatre parcelles bâties (1823 E2 679, 683, 684 et 686). Mais elle en déborde en deux endroits. A l'angle nord-est du bâtiment du logis, où une excroissance a été ajoutée à la fois sur un jardin (E2 687) et sur la rue côté nord. Et à cette époque, l'angle sud-est de l'actuelle dépendance agricole correspond à une très petite cour. En revanche, l'actuel jardin (E2 685) possède déjà la même configuration parcellaire.

En 1823, parmi ces quatre parcelles, seule celle située à l'extrémité ouest de l'îlot, (E2 679) est une « écurie ». Mesurant 26 m² au sol, elle appartient à FIGUIERE Joseph dit Garatran. Les trois autres parcelles sont des maisons : la E2 683 appartenant à PERRIN Alexis Stanislas (51 m² d'emprise au sol), le E2 684 à MAGUET Joseph Daphné (30 m²) et la E2 686 à MOULLET Joseph (72 m²) qui possède aussi le jardin mitoyen (E2 685, 67 m²).

Côté est, les trois maisons originelles formant la partie orientale de cet îlot ont été fusionnées pour former l'actuel bâtiment du logis, complétés par des excroissances agricoles. Quant aux deux parcelles occidentales, elles correspondent à l'actuelle grande dépendance agricole, reconstruction manifestement réalisée au cours du premier quart du 20e siècle. Mais une partie des anciens bâtiments a été conservée, notamment, sur la partie ouest de l'élévation sud, les deux premiers niveaux qui correspondent à l'« écurie » du cadastre de 1823.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle

Cette ferme villageoise est située du côté ouest du bourg de Ribiers, où elle occupe l'extrémité d'un îlot de bâtiments à l'angle de la rue des Aires et de la rue de la Forge. Accolée parallèlement au sens de la pente, elle est constituée d'un bâtiment de logis et d'une dépendance agricole adossée en enfilade vers l'ouest, au pied des anciennes aires à battre communales.

La maison d'habitation est constituée de trois blocs en hauteur accolés en L et fusionnés. Elle comporte un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble.

Le rez-de-chaussée est occupé par une étable et une resserre dans son corps principal, et par une autre resserre ou cellier et un étable à cochon, situés dans son excroissance nord-est. L'étage est réservé au logis. Côté (nord) il est accessible par une porte desservie par un petit escalier extérieur prolongé par un palier filant sur voûte en brique, sous laquelle est abritée une autre petite étable à cochon. L'étage de comble, accessible par un escalier intérieur, est dévolu au séchoir dans sa partie nord et à l'habitation dans sa partie sud – qui a été légèrement surélevée à cet effet.

La dépendance agricole compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré.

L'étage de soubassement est occupé par une étable accessible par une porte ouverte dans le mur sud. Le rez-de-chaussée surélevé accueille une grande remise, à laquelle on accède par une porte charretière ouverte dans le mur nord, et donne également accès au logis mitoyen grâce à une porte piétonne percée dans ce même mur. Une baie murée est également visible dans le pignon ouest. L'étage carré et l'étage de comble sont réservés au fenil, accessible par une baie fenière ouverte dans le pignon ouest et aéré par un jour côté sud.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de galets. Sur la partie la plus récente de la dépendance agricole, ils sont assisés en lits réguliers posés sur une couche de mortier de chaux. Sur ce bâtiment, les chaînes d'angles sont en gros moellons équarris. Les élévations de la maison d'habitation portent un enduit récent. Sur la dépendance agricole, seule la partie ouest de la façade sud conserve un enduit rustique (ancien bâtiment) mais ailleurs les élévations restent brutes de maçonnerie.

Sur la façade nord de la maison, l'encadrement de la porte de l'étable remploie un encadrement chanfreiné en pierre de taille calcaire. Les autres sont soit en brique avec platebande, soit façonné au mortier, avec un linteau en bois. Scellée au-dessus de la baie fenière de la dépendance agricole, une section de poutrelle métallique fait office de potence.

Sur les deux bâtiments, le toit à longs pans est couvert en plaques ondulées de fibro-ciment supportant des tuiles creuses. L'avant-toit et la saillie de rive sont constitués de deux rangs de génoise, et le passage entre mur gouttereau et pignon est traité en éventail.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • galet
  • Toits
    tuile creuse, ciment amiante en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    F3a2 : ferme à maison-bloc en hauteur, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018, 2021
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général