Dossier d’œuvre architecture IA04002398 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Colmars
  • Lieu-dit Champlèbre
  • Cadastre 2013 D1 306
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    remise agricole, étable à vaches, fenil, étable

L'édifice n'est pas porté sur le cadastre ancien levé en 1827. En revanche, l'adjonction au corps principal présente une date peinte, tout à fait crédible : 1889. Cela signifie que ce dernier a été construit plus tôt, peut-être dans le troisième quart du 19e siècle, voire un peu avant. Le bâtiment disjoint est plus récent. Une campagne de vues aériennes datée du 1er janvier 1948 nous précise toutefois qu'il existait alors, ce qui permet d'affirmer qu'il remonte au moins à la première moitié du 20e siècle, vraisemblablement dès le premier quart. La ferme ne semble plus être en activité aujourd'hui. Dans cette hypothèse, l'arrêt de l'exploitation ne remonterait pas au-delà des années 2000.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1889, porte la date

Il s'agit d'une ferme composée d'un bâtiment principal et d'une dépendance disjointe. Les deux bâtiments sont inscrits perpendiculairement à la pente, la dépendance s'appuyant sur un mur de soutènement. Le corps principal est constitué d'un bâtiment d'origine auquel on a accolé une dépendance sur le mur-pignon nord. Tous deux ont été construits en maçonnerie de moellon de grès avec du mortier de chaux en guise de liant.

Le bâtiment principal se déploie sur trois niveaux : un étage de soubassement, une rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. Chaque étage correspond à une fonction spécifique. L'étage de soubassement est une étable à vaches avec emmarchement empierré et mangeoire en bois avec abat-foin sur toute la longueur de la pièce. La mangeoire est percée régulièrement par des tous qui servaient à attacher les bêtes. Une autre mangeoire, de dimensions plus restreintes, prend place contre le gouttereau ouest, sans doute pour des mulets. La pièce est éclairée par deux ouvertures de part et d'autre d'une porte bâtarde.

L'accès à l'étage supérieur s'effectue par le mur-pignon sud grâce à un escalier maçonné qui prend appui sur la déclivité naturelle du terrain. La porte d'entrée reçoit un faux encadrement en plâtre simulant la pierre taillée. Le logis se compose de deux pièces : la première correspond à la cuisine et au salon avec une cheminée contre le mur gouttereau est, la seconde à la chambre à coucher, plus réduite. Chacune des pièces est éclairée par une fenêtre sur le gouttereau ouest. La disposition régulière des ouvertures sur cette façade masque, de l'extérieur, la différence de superficie entre les deux pièces. Il faut ressortir pour accéder à l'étage de comble, sur le gouttereau est. Un escabeau de bois de quelques marches conduit à un chien assis ouvrant sur le fenil, qui dispose également d'une porte haute, sur le mur-pignon nord. Cette ouverture est devenue caduque à la suite de l'édification du bâtiment en appentis. Le toit à longs pans est recouvert de bac acier. Le bâtiment accolé est sur un niveau, en étage de soubassement. Il servait d'étable ou de remise (il n'a pas été possible d'y pénétrer). Il reçoit un toit en appentis couvert en tôle ondulée. La dépendance est datée par une inscription à la peinture jaune pâle, à droite de la porte bâtarde (1889).

En contrebas de ce bâtiment principal prend place la seconde dépendance, disjointe. Elle présente deux niveaux. Il s'agit d'un entrepôt agricole de forme hangar en partie ouvert en partie basse, et dont l'angle nord-ouest repose sur un pilier de bois. La partie haute est quant à elle construite en essentage de planches. Ce hangar prend appui sur un mur de soutènement qui correspond au gouttereau est pour le soubassement. Cet étage sert de remise agricole ; peut-être a-t-il eu auparavant une fonction d'aire à battre couverte. L'accès au rez-de-chaussée surélevé s'effectue par une porte haute sur le mur-pignon sud. Le toit à longs pans est couvert de plaques de tôle ondulée.

On remarque une petite construction en planches de bois au sud-est du corps principal. Il s'agit d'une dépendance récente qui tenait notamment lieu de poulailler mais aussi de cabine de douche.

  • Murs
    • grès moellon
  • Toits
    acier en couverture, tôle ondulée
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    F3a2 : ferme à maison-bloc en hauteur, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La ferme dans son état actuel relève du type F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints. A l'origine (même sur une période chronologique restreinte), la ferme relevait du type F2 : ferme en maison-bloc en hauteur, avec une superposition alternée des fonctions agricoles et de logis (de type A3 : logis entre parties agricoles).

Par ailleurs, si l'on ne peut évidemment pas parler d'ordonnancement de la façade, on remarque un souci de régularité dans la disposition des ouvertures en façade ouest, pour l'étage de soubassement et le rez-de-chaussée surélevé.

Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2013
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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