Dossier d’œuvre architecture IA04001803 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
  • Commune Annot
  • Lieu-dit les Gastres
  • Adresse 2e ferme
  • Cadastre 1830 B 188  ; 1983 B2 153
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, fenil, chapelle

Les bâtiments 1 et 2 constituent le noyau originel de cette ferme, composée d'une tour-logis (bâtiment 2) et d'une grange-étable. Cette dernière (bâtiment 1) est vraisemblablement une grange forte (ecclésiastique ?) du 15e ou du 16e siècle, construction sans ouverture hormis une porte fermée par une barre. La lecture des élévations indique que les bâtiments 3 et 4 (autres granges-étables) ont été construits ensuite. La voûte qui se trouve au premier étage de soubassement du bâtiment 1 date sans doute du 18e siècle. La ferme figure sur la Carte de Provence des Ingénieurs Géographes militaires (1764-1765) au 1/14 000e. Sur la Carte de Cassini, le toponyme "Les Gastres" est présent, mais il est indiqué sur la rive opposée du Coulomp. Sur le plan cadastral de 1830, la ferme apparaît avec le même plan de masse qu'aujourd'hui, qui inclut la chapelle ruinée accolée au sud-ouest. Elle est mentionnée dans ce cadastre comme "maison" appartenant à Durand de Fartous, lequel possède également le bâtiment d'à côté ainsi qu'une aire à battre et des parcelles à proximité : châtaigneraie, terre labourable, pré, bois de chêne, gravier et terre aride ou vague. Sur le bâtiment 2, on note différents enduits avec des décors : le cadran solaire est daté de 1895, le décor de faux appareil harpé lui est antérieur. La couverture des toits était sans doute à l'origine en lauzes de grès.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle , (incertitude)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 19e siècle

Cette ferme est située en rive droite du Coulomp, à environ 4,5 kilomètres au nord du hameau des Scaffarels. Elle est adossée à la pente et à un rocher, elle possède une mitoyenneté et elle est constituée de quatre bâtiments accolés. Le bâtiment 1 est une grange étable à trois étages de soubassement. L'étable, couverte par une voûte en berceau segmentaire, occupe le premier étage de soubassement. Elle est accessible par une porte dont l'embrasure possède un trou de barre de 160 cm de profondeur, aménagé dans l'épaisseur de la maçonnerie. Les deux autres étages de soubassement sont réservés au fenil. Hormis la porte de l'étable et quelques jours manifestement repercés, ce bâtiment est entièrement aveugle. Il est construit en petit appareil de moellons de grès équarris et assisés. L'encadrement de la porte de l'étable est en pierre de taille de grès, en arc segmentaire avec quatre claveaux et un joint central. Le bâtiment 2 est une haute tour comprenant un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés, il n'a pas été visité mais la présence d'une souche de cheminée sur le toit indique qu'il est occupé au moins partiellement par un logis. Il est également construit en petit appareil de moellons calcaires, les ouvertures possèdent des encadrements façonnés au mortier avec un linteau en bois. Ses élévations reçoivent un enduit lisse, avec un décor peint de faux appareil et de fausses chaînes d'angle harpées. Au second niveau de l'élévation sud, un cadran solaire peint porte une date ; un autre cadran est visible côté est. Au dernier niveau de l'élévation est, on note un décor peint imitant les carreaux de céramique qui entourent traditionnellement les baies de pigeonnier. Enfin, un gnomon de cadran solaire est visible au sommet du pignon sud. Les bâtiments 3 et 4 sont également des granges étables avec étables en étage de soubassement et fenils en rez-de-chaussée surélevé, accessibles par des baies fenières et aérés par des jours. Les bâtiments 1, 3 et 4 possèdent des toits à un pan, le bâtiment 2 possède un toit à longs pans. Ils sont couverts en tôle ondulée ou en tuile plate mécanique. Les ruines d'une chapelle sont encore visibles à l'angle sud-ouest. Très petite, elle était couverte par une voûte en berceau. Elle a été remplacé par un oratoire à Saint-Laurent, monté sur une colonne en pierre de taille de grès. Un chemin, caladé en pas d'âne, et une aire pavée bordent les côtés nord et ouest de la ferme.

  • Murs
    • grès petit appareil
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    grès en couverture, tuile plate mécanique
  • Étages
    3 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à un pan
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

    Planche 194-11.
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers