Dossier d’œuvre architecture IA04002012 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Entrevaux
  • Commune Entrevaux
  • Lieu-dit Valbonnette
  • Adresse 1ere ferme
  • Cadastre 1816 F 336  ; 1980 F1 145
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, fenil

L'origine de cette ferme pourrait remonter au 17e siècle ou au 18e siècle. Elle figure sur la Carte de Provence des Ingénieurs Géographes militaires (1748-1778) ; sur ce document, le hameau est nommé « Verbonet ». La lecture des élévations montre que la partie sud est la plus ancienne, et que deux bâtiments successifs ont été accolés ensuite. Sur le cadastre de 1816, le plan de masse est similaire à l'actuel et cette ferme est mentionnée comme « bâtiment d'habitation ». Elle appartient alors à l'avocat Bernard Pierre François, lequel possède également une aire à battre mitoyenne (parcelle 1816 E 335), ainsi qu'une terre labourable et un bois à proximité immédiate ; il possède également la ferme et le domaine de la Haute Rente. Sur le plan cadastral napoléonien, la ferme ici étudiée est d'ailleurs accompagnée du toponyme « La Basse Rente ». Un hangar a été accolé côté nord à la fin du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)

Cette ferme est située à proximité du hameau de Valbonnette, à environ 3 kilomètres à l'ouest du hameau du Plan. Elle est adossée perpendiculairement au sens de la pente et elle est composé de deux bâtiments accolés de quatre étages : deux étages de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Le premier étage de soubassement est occupé par trois étables. La partie nord du second étage de soubassement est occupée par une remise accessible par une porte large ; une cheminée est adossée au mur est. Cette remise donne accès à la porte du logis, qui occupe le reste de cet étage. La partie sud du rez-de-chaussée surélevé est occupée par un fenil ; le reste de cet étage est occupé par des chambres. L'étage carré est réservé au fenil, accessible par des baies fenières. L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de blocs de tuf, les élévations reçoivent un enduit rustique. Un cadran solaire est placé au troisième niveau de l'élévation est, côté nord. La porte du logis possède un encadrement en pierre de taille calcaire, avec un linteau monolithe ; les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois. Le bâtiment sud est couvert par un toit à un pan, le reste par un toit à longs pans ; la couverture est en tuile creuse. L'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise, la saillie de rive du pignon nord comporte un rang de génoise. Une cour se trouve devant l'élévation est, elle est fermée par un mur maçonnée et est aujourd'hui couverte. Un grand tilleul est planté au sud.

  • Murs
    • calcaire
    • tuf
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à un pan
    • toit à longs pans
  • Escaliers
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

    Feuille 194-11
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers