Dossier d’œuvre architecture IA04001235 | Réalisé par
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
ferme de la Tuilière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Barrême
  • Commune Blieux
  • Lieu-dit la Tuilière
  • Cadastre 1811 E1 692, 700  ; 1982 E1 326, 898, 904-906, 908, 913-914, 916, 918-920
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    entrepôt agricole, bergerie, porcherie, étable, fenil

La ferme est postérieure au cadastre napoléonien de 1811. Les deux dates portées - 1864 et 1866, la seconde suivie d'un G - semblent crédibles et désignent certainement un membre de la famille Garon, puisque la ferme jouxte deux bâtiments dont l'un, aujourd'hui ruiné et correspondant à la parcelle bâtie 692, appartenait en 1819, d'après l'état de classement des propriétés bâties de la commune de Blieux, à Jean-Baptiste Garon dit Marioute. Ces dates donnent une indication crédible de construction de la ferme. En revanche leur emplacement n’est pas entièrement fiable, du moins pour celle située sur le mur gouttereau est, dans la mesure où les deux encadrements de portes ont été modifiés récemment. La date portée 1866 G a donc pu être déplacée. En outre la porte de la troisième travée a vraisemblablement été percée ultérieurement : dans la mesure où l'accès est assuré par une porte charretière en pignon nord, on comprend mal la nécessité fonctionnelle de cette porte sinon dans le cadre d'un aménagement postérieur du bâtiment pour des raisons de confort. L'édifice a perdu aujourd'hui toute fonction agricole.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1864, porte la date

L’ensemble est implanté en terrain plat, entouré de prés de fauches et de terres agricoles. Il s'agit d'une ferme à bâtiments accolés et disjoints mais dont le corps principal est constitué d'un seul bâtiment en longueur sur trois niveaux, de type F1 (ferme en maison-bloc à terre : logis et parties agricoles juxtaposés). Quelques modifications de structure (appareillage hétérogène dans la partie haute de la façade est, après la seconde travée, baie fenière murée sur le pignon nord) laissent penser que le bâtiment a pu être rehaussé d'un étage, mais sans certitude. L'ensemble est construit en moellons calcaire avec chaînage d'angle et toit à longs pans recouvert en tuile creuse qui a été refait récemment sans que l'élévation ait été modifiée. L'avant-toit reçoit un décor de génoise à deux rangs sur les murs gouttereaux, à rang simple en pignons. L'impossibilité de pénétrer dans le bâtiment rend malaisée l'appréhension de l'aménagement intérieur, d'autant que les portes en façade principale orientée à l'est ont été modifiées dans leur encadrement. La date 1866 G surmonte l'entrée du logis. La cuisine s'inscrit dans la partie sud du rez-de-chaussée. La partie nord correspond en tout état de cause à la remise, aujourd'hui transformée en salon avec cheminée, à laquelle une porte charretière dans le pignon nord ainsi qu'une porte bâtarde en façade principale donnent accès (voir ci-dessus). C'est au-dessus de cette ouverture en pignon qu'on trouve 1867. L'étage carré est intégralement réservé aux chambres. On observe à cet étage, flanquant la fenêtre de la deuxième travée, une tablette d’envol et une plaque en grès plaquée sur champ qui désignent très vraisemblablement, depuis l’extérieur, la présence à l’intérieur d’un ancien rucher-placard. La pièce fermée par le pignon nord contient une cheminée. La question des cheminées pose problème car les trois souches observables sont de facture moderne ; elles ont pu être restaurées lors de la réfection de la toiture. Par ailleurs, les ouvertures des fenêtres au rez-de-chaussée et à l'étage carré reçoivent un encadrement saillant moderne peint en blanc. Le comble est dévolu au fenil, avec baie fenière en pignon nord et quatre oculi régulièrement disposés dans les murs gouttereaux. Le pignon sud, recouvert d'enduit au ciment, est entièrement aveugle. La ferme possède en outre, attenants, une porcherie, à proximité un entrepôt servant de bergerie (ancienne parcelle 700), réaménagé, et deux autres entrepôts accolés au sud de l'exploitation (anciennes étables surmontées de fenil) transformés en maisons : ces deux derniers ont pu être construits en même temps que le corps principal, qui ne possédait pas d’étable.

  • Murs
    • calcaire
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée, []
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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