Dossier d’œuvre architecture IA04002724 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ferme de La Maline
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Moustiers-Sainte-Marie
  • Commune La Palud-sur-Verdon
  • Lieu-dit la Maline
  • Cadastre 1835 C3 792, 795  ; 2014 C2 613
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    La Maline
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, fenil, bergerie, abreuvoir, séchoir

L'origine de cette ferme pourrait remonter au 17e siècle ou au début du 18e siècle, bien qu'elle ne figure pas sur la Carte des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille, dressée dans les années 1780.

Sur le cadastre de 1835, elle est séparée en deux parties mentionnées chacune comme "bâtiment rural et cour", ce qui sous-entend qu'il n'y avait pas d'habitation à l'année. La partie occidentale (1835 C3 792) appartient à Roux Pierre, habitant au hameau de La Maline ; la partie orientale (1835 C3 795) appartient à Roux Jean-Baptiste, habitant au même hameau. Ces deux propriétaires se partagent presque toutes les parcelles environnantes : "prés", "terres labourables", "vague", etc. Il n'y a pas d'aire à battre mentionnée à proximité de ce bâtiment.

La lecture des élévations montre plusieurs extensions et agrandissements.

Le bâtiment originel est probablement un "jas", c'est à dire une bergerie surmontée d'un fenil, de forme allongé et comprenant seulement deux niveaux. Il correspond à l'emprise de la parcelle 1835 C3 795.

Dans un second temps, un bâtiment a été accolé côté ouest, comprenant trois niveaux ; l'extrémité ouest du bâtiment originel à été surélevée d'un niveau à cette occasion. Cette partie correspond à la parcelle 1835 C2 792.

Ensuite, sans doute au début du 19e siècle, la partie ouest de la parcelle 795 a bénéficié d'une surélévation d'un niveau. Cette campagne est peut-être contemporaine de la construction des remises accolées côté sud.

Ces aménagements successifs ont été réalisés avant 1835.

Ensuite, dans le courant de la seconde moitié du 19e siècle, le porche couvert situé à l'extrémité ouest a été accolé. Enfin, les bergeries de l'extrémité orientale ont été ajoutées à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, de même que l'abreuvoir et le lavoir.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle

Cette ferme est isolée à environ trois kilomètres au sud du village de La Palud, au bord de l'ancien chemin de La Palud à La Maline, dans un environnement d'anciennes terres agricoles aménagées en terrasse et en partie complantées en vergers.

Adossée perpendiculairement au sens de la pente, elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.

L'étage de soubassement est occupé par les étables et les bergeries.

Le rez-de-chaussée surélevé est réservé au logis ; une pile d'évier est adossée au mur sud, son évacuation extérieure est constituée d'une section de canalisation en terre cuite ; une cheminée est adossée au mur nord. L’extrémité ouest est aménagée en porche couvert formant un séchoir en loggia.

L'étage de comble et réservé au fenil, accessible par des portes fenières ouvertes dans le mur nord. Un partie séchoir occupe l'espace au-dessus du porche occidental.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires, les chaînes d'angles sont en gros moellons équarris. Les élévations reçoivent un enduit à pierres vues. La partie séchoir, au-dessus du porche couvert, est fermée par un essentage de planches dressées. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier, avec un linteau en bois.

Le toit à un pan est couvert en tuile creuse, l'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise peints en blanc et la saillie de rive des pignons comporte un seul rang de génoise.

Un tilleul est planté devant le pignon ouest.

Une source captée est aménagée à une cinquantaine de mètres au sud de la ferme, à la rupture de pente du versant. Le captage de la source est réalisé grâce à une galerie de mine, basse, dont l'entrée est intégrée à un mur de soutènement en pierre sèche. Un volet métallique ajouré ferme l'accès à la galerie, qui s'enfonce sous le versant, parallèlement au sens de la pente. Les parois sont en pierre sèche et le couvrement est en dalles calcaires ; un canal est creusé au sol.

A sa sortie, ce canal alimente deux abreuvoirs monoxyles successifs, posés à même le sol ; le premier abreuvoir court le long du mur de soutènement, le second lui est perpendiculaire.

La surverse des abreuvoirs alimentait un lavoir, dont le bassin est construit en maçonnerie de moellons calcaires, avec une margelle en gros blocs équarris.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • bois essentage de planches
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
  • Typologies
    F3a : ferme à maison-bloc à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • État de section du cadastre de la commune de La Palud, 1836. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains, 3 P 259.

    Section C, dite du Village.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de La Palud, 1835. / Dessin à l'encre sur papier par Gelinsky, géomètre du cadastre, 1835. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 144 / 001 à 014.

    Section C, feuille 3, parcelles 792 et 795, échelle d'origine 1/5000e.
Date d'enquête 2014 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers