Dossier collectif IA84000557 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
faubourgs
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    faubourg
  • Aires d'études
    Cavaillon
  • Adresse
    • Commune : Cavaillon

Progressivement réunis à la ville après la démolition des remparts dans le courant du 19e siècle, les faubourgs de Cavaillon occupent un vaste territoire de plaine. Les cours d'eau ont joué un rôle important dans l'évolution topographique de la ville. La Durance et ses redoutables crues n'a autorisé l'urbanisation de la partie méridionale qu'après la construction d'une digue au début du 20e siècle ; aujourd'hui, la ville a rejoint la rivière. L'urbanisation des faubourgs est récente et a connu trois temps forts. Une première poussée entre 1890 et 1914 voit le débordement du centre ville sur le périmètre extérieur des vieux cours : le quartier des expéditeurs au sud, le quartier de la gare à l'est, le quartier traversé par le canal Saint-Julien au nord. La période de l'entre-deux-guerres déplace la ville vers le sud : construction de la digue de la Durance avec vocation surtout résidentielle des quartiers du Cagnard et des Grands Jardins. Depuis les années 1960 enfin, extension le long des axes nord et est, zones d'habitation et de production. Aux nombreuses routes joignant les villages et les bourgs satellites à la route nationale, le chemin de fer est venu s'ajouter dans la seconde moitié du 19e siècle : la ligne Cavaillon-Gap fut mise en service en 1872 et la construction de la gare donna lieu à un nouveau quartier autour des avenues Joffre et Paul-Doumer, qui comptent parmi les rares créations de la ville en matière de voirie. En effet, le système de voirie des faubourgs se compose autour de la ceinture des cours héritées du 18e siècle. A la périphérie immédiate, l'ouverture de nouvelles voies est un phénomène limité. L'avenue Joffre est construite en 1876 sur proposition de plusieurs propriétaires de céder l'emplacement nécessaire à ce boulevard de 18 m de large pour 150 de long ; l'avenue Paul-Doumer dont le tracé est établi dès 1924 et qui est percée en 1931. En 1907, l'entrepreneur Véran-Dublé doit réaliser deux boulevards formant un angle droit, à l'emplacement des terrains de la Charité, prenant naissance rue Victor-Basch et aboutissant au cours Victor-Hugo.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

L'aménagement des faubourgs a consisté dans la transformation des chemins vicinaux en voies urbaines, ouvertes par des voies secondaires, souvent en impasse. Dans les années 1930, l'extrémité sud de la ville, le tracé reste rigoureux avec un parcellaire régulier. Depuis quelques années, l'urbanisation de la ceinture extérieure se fait surtout sous la forme de lotissements concertés : organisation de l'espace selon des circulations au tracé en boucle, parfois même en spirale, sans plan d'orientation défini et surtout sans communication entre elles. La répartition des activités détermine trois zones : un premier secteur franchement urbain et qui en a les caractéristiques : forte vocation commerciale, de bureaux, de services (son ancien caractère artisanal et industriel a tendance à s'effacer, de même que celle de loisirs), autour des cours. Une seconde ceinture moins urbaine comprend des zones moins habitées alternant avec des zones de production, dans la partie nord et dans celle située au pied de la colline Saint-Jaques : zone industrielle de Cavaillon et grands ensembles collectifs. Enfin les dernières sections encore complètement rurales il y a peu de temps commencent à être grignotées sur leur frange est par des lotissements et des équipements (installation de groupes scolaires importants significatifs de ce changement), mais les fermes y sont encore présentes. Au midi, les quartiers des Grands Jardins étaient jusque dans les années 1930 un ensemble régulier de jardins potagers puis se sont ajoutés un habitat pavillonnaire ou plus cossu.

  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 7
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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