Dossier collectif IA04001597 | Réalisé par
  • inventaire topographique
entrepôts agricoles
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    entrepôt agricole
  • Aires d'études
    Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
  • Adresse
    • Commune : Saint-Benoît

I. Contexte de l’enquête

1. Le repérage

Ce dossier concerne les entrepôts agricoles de la commune de Saint-Benoît, (canton d’Annot, département des Alpes-de-Haute-Provence). Le terme « d’entrepôt agricole » correspond aux édifices destinés à stocker des denrées agricoles (notamment le foin), de l’outillage agricole (partie remise). Il peut également comporter une partie dévolue au bétail (étable, bergerie, écurie…) à l’homme, dans le cas de logis saisonnier et au stockage de l’eau (citerne). Les dépendances des fermes ne sont pas concernées (voir dossiers collectifs fermes).

2. Les conditions de l’enquête

Le repérage s’est déroulé sur une campagne durant l’été 2009. Le recensement s’est effectué à partir du cadastre le plus récent disponible, édition mise à jour pour 1990. Le cadastre napoléonien levé en 1830 et l’ensemble des états de section ont servi de point de comparaison, pour les constructions antérieures à cette date. Les bâtiments portés sur le cadastre actuel ont été observés au moins de l’extérieur, à l’exception des ruines situées sur le plateau d’Educh, à proximité du bois de la Fubie.

Dans la mesure du possible, les entrepôts ont été visités. Une partie importante des entrepôts a été transformée en maison d’habitation, aussi bien dans le chef lieu que dans les lieux-dits. La recherche systématique de photos anciennes a permis de retrouver la forme primitive de quelques entrepôts transformés par la suite (IA04001597 - fig.03).

Le repérage s’est basé sur une grille de description morphologique, spécifique aux entrepôts, prenant en compte :

l’implantation du bâti (au sol)

la mitoyenneté

la répartition des fonctions par niveau

le nombre d’étages visibles

les matériaux principaux et secondaire(s) employés ainsi que leur mise en œuvre

le décor extérieur éventuel

le mode de couvrement

les aménagements intérieurs

les inscriptions historiques éventuelles

Cette grille de repérage a donné lieu à l’alimentation d’une base de données destinée à faire un traitement statistique et cartographique.

II. Les caractères historiques et socio-économiques

Peu de documents ont été retrouvés pour comprendre l’évolution des entrepôts agricoles sur la commune. Toutefois, en comparant les cadastres ancien et actuel, 37 bâtiments ont perduré depuis 1830 dans le chef-lieu, mais la plupart ont été transformés en habitation. Il est possible d’avancer l’hypothèse qu’il existait entre 15 et 20 bâtiments supplémentaires, à fonction d’entrepôts agricoles (se reporter à la notice concernant le dossier collectif maison). Une grande majorité se situerait dans la périphérie nord, nord-est et nord-ouest du chef-lieu. Ils ont soit totalement disparu à ce jour ou ont été tellement remaniés, qu’il n’est plus possible d’observer une quelconque fonction de type agricole. Sur les 49 entrepôts recensés que comprend le repérage, 25 entrepôts, soit 51 % ont été transformés en habitation, 2 entrepôts représentant 4 % du total sont ruinés mais encore lisibles et 19 entrepôts, soit 39 % conservent en partie leur morphologie architecturale mais peuvent changer de destination rapidement (règlement de succession, vente, ou abandon et destruction dans le cas d’indivision non réglées). Enfin, situés dans les écarts, 3 entrepôts, soit 6% du total des bâtiments repérés semblent conserver une fonction agricole de bergerie et de fenil, lors des périodes estivales. Il convient cependant de signaler qu’un nombre important d’entrepôts a disparu, ou état trop ruiné pour faire l’objet d’un repérage convenable. La comparaison des deux cadastres de référence (napoléonien et actuel) en témoigne.

III. Caractères morphologiques

49 entrepôts ont été repérés. 4 ont été sélectionnés.

1. Implantation et composition d’ensemble

Entrepôt dans le Village, parcelle 1990 D3 430.Entrepôt dans le Village, parcelle 1990 D3 430. La Ribière, parcelle 1990 D3 289. Entrepôt isolé.La Ribière, parcelle 1990 D3 289. Entrepôt isolé.Deux types d’implantation ont été observés pour les entrepôts agricoles : ceux situés dans le chef-lieu, la majeure partie du temps en mitoyenneté avec d’autres bâtiments de même nature, soit associés à des maisons d’habitation.

Les entrepôts situés dans le village même représentent 75,50 %, alors que les entrepôts implantés en écart ou isolés correspondent à 24,50% du corpus. Cette différence réside principalement dans le fait que de nombreux bâtiments isolés (pour certains vraisemblablement des entrepôts agricoles) sont totalement ruinés et qu’ils n’ont pas pu être comptabilisés, alors qu’ils apparaissent sur le cadastre ancien de 1830. Au sein du chef lieu, les entrepôts forment un quartier, regroupés en îlot à la périphérie. Le cadastre napoléonien permet d’observer que certains entrepôts forment des îlots de 3, 4, voire 5 entrepôts mitoyens associés à des maisons d’habitation. Il existe également quelques entrepôts dispersés dans les îlots de maison, sachant que de nombreuses maisons elles-mêmes comportaient une ou plusieurs parties agricoles. L’ensemble des entrepôts situés dans le chef-lieu a une mitoyenneté :

- 1 seul entrepôt, soit 2,6 % n’a pas de mitoyenneté,

- 13 entrepôts, soit 35 % ont 1 mur mitoyen,

- 10 entrepôts, soit 27 % ont 2 murs mitoyens perpendiculaires,

- 11 entrepôts, soit 30 % ont 2 murs mitoyens perpendiculaires parallèles,

- 2 entrepôts, soit 5,4 % sont en contact avec 3 murs mitoyens.

100 % des bâtiments présentent un soubassement et sont donc implanté contre la pente. Ce sont généralement des blocs en hauteur sur 2 ou 3 étages, en contexte aggloméré. Les formes ne varient guère. Les quelques entrepôts, en contexte isolé encore visibles n’ont pas de mitoyenneté, à l’exception d’un seul. Les traces de ceux disparus, notés sur le cadastre ancien sont également sans mitoyenneté et dispersés sur les parcelles, en fonction des anciens propriétaires. Certains ont été transformés en maison d’habitation ou ont disparu : les formes sont relativement simples. La pente est utilisée au maximum. Sur les 12 entrepôts repérés, 7 sont répartis sur 2 niveaux et les 5 autres sont disposés sur 3 étages. Les soubassements (niveau 1) sont présents sur 8 entrepôts et sont des étables dans 4 cas, pour une remise identifiée. Le rez-de-chaussée (niveau 2) est occupé dans 3 cas par des fenils, 3 cas par des étables, 3 cas par une double fonction de logement et d’étable, 2 cas par la double fonction de fenil et de logement et un cas par un logement. Des citernes à eau ont été localisées sur les entrepôts comportant un logement.

2. Matériaux et mise en œuvre

Le calcaire est le matériau traditionnel employé à 79,5 %. Les 20,5 % restants correspondent à des entrepôts construits en moellons mixtes non équarris de calcaire et de grès. Les chaînages d’angle sont dans 65 % du corpus, en moellons de calcaire mieux équarris, parfois en grès, formant dans certains cas une alternance de boutisses croisées. Les 35 autres % présentent des façades récemment enduites, dont les chaînages d’angle harpés ont été masqués. Les enduits encore visibles sur les 65 % du corpus sont principalement à pierres-vues et laisse penser que les élévations des entrepôts étaient enduites à l’origine. Les cloisonnements observés, principalement dans les entrepôts isolés sont en maçonnerie. Les encadrements sont en bois, à l’exception de 2 entrepôts faisant intervenir la combinaison traditionnelle bois - pierre. Dans les étages, les planchers sont constitués de planches rustiques posées sur des solives. Les parties réservées au logement semblent plus soignées, avec des traces d’enduits lissés à l’intérieur (IA04001597 - fig. 09).

3. Structure, élévation, distribution

La plus grande partie des entrepôts étudiés dans le chef lieu ont été transformés en maisons d’habitation et ont, pour certains subi de nombreuses modifications structurelles. Le travail de terrain a permis de tirer le constat suivant : sur l’ensemble de la commune plusieurs bâtiments isolés, en très mauvais état, voire même totalement ruinés auraient pu être des bâtiments agricoles, liés pour certains à l’alternance des pratiques agricoles signalées sur la commune de Saint-Benoît : l’hiver au village, l’été sur les parcelles situées dans les zones à l’arrosage ou non loin d’une source captée, dans les zones accessibles. Les structures observées n’ont pas permis d’identifier clairement les niveaux et les fonctions anciennes. Ils n’ont donc pas été comptabilisés dans ce calcul, qui correspond à ceux étudiés (repérés et sélectionnés).

Les entrepôts agricoles présentent dans leur majorité deux et trois niveaux. Aucun entrepôt à un niveau n’a été observé.

Les Plans, parcelle 1990 B1 41. Cheminée dans la partie logement.Les Plans, parcelle 1990 B1 41. Cheminée dans la partie logement.Les entrepôts à 2 niveaux en agglomération représentent 38,7 %, ceux à 3 niveaux 38,8 %. Il existe donc une homogénéité de répartition, pour les entrepôts à double et triple niveau, correspondant à une optimisation des surfaces disponibles et à une répartition des fonctions précises. Le soubassement était utilisé dans 28 cas comme étable, 8 cas comme remise (fonction actuellement observées) et un cas comme cave à vin. Les étages de soubassements ont donc principalement été utilisés comme étable et les cas de remises observées auraient pu être d’anciennes étables, transformées par la suite. Les niveaux de rez-de-chaussée surélevé étaient exploités en tant qu’étable, dans 4 cas, 27 cas comme fenil dont 2 avec un espace réservé à un logement saisonnier et un cas en tant que remise. L’étage carré ou comble était destiné à être des fenils, dans 7 cas et des séchoirs dans 11 cas.

Village, parcelle 1990 D3 476 ; 475. Vue de détail de la façade avec niveau du séchoir.Village, parcelle 1990 D3 476 ; 475. Vue de détail de la façade avec niveau du séchoir.La place des séchoirs semble donc avoir été assez importante au sein même du chef lieu de Saint-Benoît, d’autant plus qu’aucun n’a été observé dans les entrepôts isolés. La nécessité d’engranger et de faire sécher les denrées (raisins, figues…) se faisait semble-t-il principalement au village, lors de la remontée de la population durant la période hivernale.

Les entrepôts isolés à 2 niveaux représentent 14,30 % ; ceux à 3 niveaux 10,20 %. Le premier niveau correspond pour huit entrepôts à un soubassement et 4 à un rez-de-chaussée, par rapport à l’implantation et à la pente. La fonction la plus représentée est l’étable, soit 9 cas, pour 3 remises. Le niveau deux correspond à 7 étables, dont 2 sont associés à des logements. Les 5 autres cas ont une fonction de fenil. Un ancien logement est accolé à deux d’entre eux. Le troisième niveau est exclusivement dédié à une fonction de fenil. Deux citernes d’eau ont été observées, liés à la présence du logement et dans les zones éloignées de la zone à l’arrosage.

Village, parcelle 1990 D3 430. Détail porte charretière sur le pignon nord-ouest.Village, parcelle 1990 D3 430. Détail porte charretière sur le pignon nord-ouest.Les accès sont majoritairement aménagés sur le mur gouttereau, à l’exception de 7 cas en mur pignon ; 3 entrepôts possèdent des ouvertures orthogonales, 1 cas est affronté en pignon. Les baies fenières sont aménagées principalement en façade principale. 6 cas ont été relevés sur une autre élévation. Certains entrepôts trop dénaturés n’ont pas permis de dégager une observation cohérente sur les ouvertures.

4. Couverture

Sur la commune de Saint-Benoît, les toitures des entrepôts étudiés se répartissent de la façon suivante : 26,5 % de toits à longs-pans, 71,5 % de toits à pan unique et 2 % non observés (entrepôts ruinés). La couverture s’appuie essentiellement sur des charpentes à pannes (pannes faîtière et pannes intermédiaires). Les avant-toits et les saillies de rive des pignons sont traités selon différentes techniques : 18,4 % correspond à un avant-toit, constitué d’un débord des chevrons des toitures. 26,5 % des entrepôts présentent une rangée de génoise en façade, 24,5 % deux rangées. En revanche, 28,6 % du corpus des entrepôts ne possède pas d’avant-toit significatif, celui-ci ayant été modifié lors de la transformation des entrepôts, en maison d’habitation. Les 2% restants correspondent aux entrepôts ruinés.

La couverture traditionnelle reste la tuile creuse pour l’ensemble des toitures, à l’exception d’un toit à un pan recouvert par un matériau moderne (ciment-amiante).

5. Typologie

2.1 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : fenil sur étable : 55% du corpus (27 repérés ; 0 sélectionné)

Deux niveaux ou plus : étable et fenil

2.2 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent avec fenil : 40% du corpus (20 repérés ; 4 sélectionné)

Deux niveaux ou plus : fonctions multiples et fenil - Sous-type hangar : possibilité d’un seul niveau : structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)

2.3 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent sans fenil : 5% du corpus (2 repérés ; 0 sélectionné)

Deux niveaux ou plus : fonctions multiples sans fenil - Sous-type hangar : possibilité d’un seul niveau : structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)

Interprétation de la classification

Les données statistiques recueillies sur la commune de Saint-Benoît reflètent une certaine constante dans les typologies des entrepôts agricoles.

La catégorie des entrepôts multifonctionnels avec fenil sur étable (2.1) est largement présente dans le chef-lieu même, avec 21 repérés, pour 6 entrepôts isolés. Ce système constructif a comme avantage d’optimiser le nourrissage du bétail, en stabulation durant la période hivernale. Un aménagement de trappes ou abat-foin est pratiqué dans le plancher de la partie fenil et les râteliers de l’étable. Ce type d’équipement n’a cependant pas pu être observé, car la majorité des entrepôts de cette catégorie a été transformée en maison d’habitation. Cette désaffection des fonctions agricoles, rencontrée sur la totalité de la commune de Saint-Benoît corrobore l’idée que la déprise agricole des années 1960 a profondément marquée ce territoire. De fait, les entrepôts agricoles ont perdu leur fonction première. Il est toutefois possible de comprendre encore une logique de répartition entre les entrepôts, particulièrement dans le chef-lieu. Ceux situés en périphérie de granges étaient destinés aux vaches, aux chèvres, aux ânes ou aux chevaux au premier niveau et le second niveau était occupé par des fenils.

La catégorie des entrepôts multifonctionnels polyvalents avec fenil (2.2), correspond à la présence d'un fenil et de plusieurs autres fonctions combinées ou juxtaposées : remise, étable, séchoir, logis saisonnier, …. est bien représentée, car elle concerne 15 entrepôts localisés dans le chef-lieu et 5 en contexte isolé. Dans le chef-lieu, les entrepôts mitoyens aux maisons abritaient quelques étables, remises et fenils mais surtout des séchoirs. Il est difficile de définir une spécialisation des fonctions car les observations ne sont pas assez homogènes, cependant la localisation des séchoirs semble donc correspondre à une répartition plus au cœur même du village.

Certains entrepôts sont encore lisibles dans leur fonction originelle, surtout ceux situés à l’extérieur du village. Les traces de logis, comprenant cheminée, cendrier et citerne à eau attestent d’une occupation saisonnière, en lien avec les activités agricoles pratiquées à Saint -Benoît. Une trace d’enclos à mouton a été observée, à proximité d’un entrepôt de ce type.

Deux entrepôts multifonctionnels polyvalents sans fenil ont été observés un dans le chef-lieu, l’autre en contexte isolé.

Au total, 96 % du corpus comportent un fenil. Les 4 % du corpus ne possédant pas de fenil présentent les fonctions suivantes : 1 cas de double fonction, sans doute bergerie et logement et 1 cas destiné au bétail et/ou remisage des outils et machines.

Les plus vieux entrepôts agricoles sur la commune de Saint-Benoît pourraient remonter au moins au 18e siècle. La plupart des entrepôts repérés sont mentionnés sur le plan cadastral de 1830. Aucun d’entre eux ne porte de date. Entre 1830 et 1911 certains entrepôts ont été transformés en habitation, au gré des mutations.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Le recensement s’est effectué à partir du cadastre napoléonien de 1830 et du cadastre le plus récent disponible, édition mise à jour pour 1990 : 49 entrepôts ont été repérés ; 4 ont été sélectionnés. Les entrepôts situés au village représentent plus de 75,5% des repérés, alors que les entrepôts implantés en écart ou isolés correspondent à 24,5% du corpus. Les entrepôts agricoles possèdent dans leur majorité deux et trois niveaux. Aucun entrepôt à un niveau n’a été observé. Les typologies observées appartiennent toutes au groupe des entrepôts multifonctionnels. La catégorie dominant, avec 27 repérés est celle des entrepôts à fenil sur étable, presque tous situés dans le chef-lieu. L'autre catégorie importante est celle des entrepôts polyvalent avec fenil, avec 20 repérés dont 4 étudiés. Là encore, le chef-lieu concentre la majorité des individus avec 15 cas. Un dernier groupe, très minoritaire, est celui des entrepôts polyvalent sans fenil, avec deux individus, un au chef-lieu, l'autre isolé. La majorité des entrepôts a été transformée en maison. Cette désaffection des fonctions agricoles, rencontrée sur la totalité de la commune de Saint- Benoît corrobore l’idée que la déprise agricole des années 1960 a profondément marqué ce territoire. De fait, les entrepôts agricoles ont perdu leur fonction première. Il est toutefois possible de comprendre leur logique de répartition, particulièrement dans le chef-lieu. Ceux situés en périphérie possèdent des étables destinées aux vaches, aux chèvres, aux ânes ou aux chevaux au premier niveau et des fenils au second niveau. Les entrepôts mitoyens aux maisons abritaient quelques étables, remises et fenils mais surtout des séchoirs. Il est difficile de définir une spécialisation des fonctions, car les observations ne sont pas assez homogènes. Cependant la localisation des séchoirs semble correspondre à une répartition plus au coeur même du village. Certains entrepôts sont encore lisibles dans leur fonction originelle, surtout ceux situés à l’extérieur du village. Les traces de logis, comprenant cheminée, cendrier et citerne à eau attestent d’une occupation saisonnière, en lien avec les activités agricoles pratiquées à Saint-Benoît. Une trace d’enclos à mouton a été observée, à proximité d’un entrepôt de ce type.

  • Typologies
    2.1 : entrepôt agricole multi-fonctionnel : fenil sur étable ; 2.2 : entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent avec fenil ; 2.3 : entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent sans fenil
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérés 49
    • étudiés 4

Documents figurés

  • [Panorama d'une partie des entrepôts agricoles situés au nord du village de Saint-Benoît.] Photographie noir et blanc, années 1960.

    Collection particulière
  • [Village, Grande Rue. Détail d'un entrepôt : partie destinée au poulailler.] Photographie noir et blanc, années 1960.

    Collection particulière
  • [Champ de la Croix, parcelle 1990 B4 721. Vue générale de l'entrepôt.] Photographie noir et blanc, années 1960.

    Collection particulière
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général