Dossier d’œuvre architecture IA05001451 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
entrepôt agricole
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit les Faysses
  • Adresse
  • Cadastre 1984 E3 non numéroté (1231)  ; 2018 000E non numéroté (1231)
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    entrepôt agricole
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, logement, pigeonnier

Sur le cadastre de 1823, cet emplacement est occupé par une petite parcelle de « clapier et landes » appartenant à REYMOND Jean Louis (parcelle 1823 E3 1325), lequel possède également la parcelle de « vigne » située juste en dessous (parcelle 1823 E3 1326). Dans ce document, ce quartier est appelé « la Combe ».

La construction de ce bâtiment remonte au dernier quart du 19e siècle. Il apparaît dans la nouvelle matrice cadastrale des propriétés bâties de 1882, mentionné comme un « pavillon » appartenant MICHEL Joseph Barthélémy de Saint-Pierre-Avez, mais on ne connaît pas précisément sa date de construction.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Cet entrepôt agricole est isolé à environ 600 mètres au sud du bourg de Ribiers, à proximité du cimetière de Notre-Dame-des-Faysses. Adossé au talus du chemin de la Combe, il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.

L'étage de soubassement est occupé par une resserre accessible par une porte piétonne ouverte dans le pignon sud. La pièce est couverte par un plancher sur solives et les murs conservent un enduit rustique.

Le rez-de-chaussée est réservé à un logis saisonnier auquel on accède par une porte ouverte côté est et éclairé par une fenêtre côté sud. Le sol, effondré, était en carreaux de terre cuite scellés sur une chape soutenue par des tasseaux taillés en quartons. Les murs portent un enduit lisse. Une cheminée est engagée dans le mur ouest et un placard-niche est aménagé dans le mur nord.

L'étage de comble abrite un pigeonnier dont la baie d'envol est percée dans le pignon sud. Le sol est en carreaux de terre cuite. Ceux-ci sont scellés sur une chape de mortier qui repose sur des tasseaux en bois de sections carrés, supportés par une solive ; l'espacement entre les tasseaux est comblé en petites pierres clavées. Les murs conservent un enduit lisse et les boulins, sans doute en vannerie, étaient suspendus à des clous.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en pierre de taille calcaire ou en gros moellons. Le pignon sud conserve les vestiges d'un enduit lisse, avec un décor gravé et peint de cadre de façade, sur les autres élévations il s'agit d'un enduit rustique. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois. La grille de la baie du pigeonnier a disparu, elle était probablement façonnée au mortier de gypse.

La charpente possède une unique panne faîtière. Des chevrons sont disposés entre les murs et cette panne, supportant des carreaux de terre cuite rectangulaires formant sous-toiture. Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse, posée sur les carreaux de terre cuite. L'avant-toit et la saillie de rive sont constitués de deux rangs de génoise peints en blanc, le passage des angles étant traité en éventail.

De part et d'autre du bâtiment, un mur de soutènement en pierre sèche retient un pierrier qui sert de talus au chemin de la Combe.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    2.3 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent sans fenil
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Matrices cadastrales de la commune de Ribiers. 1823-1911. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1169 à 3 P 1172.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général