Dossier d’œuvre objet IM84001139 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ensemble du revêtement mural, 2 consoles, confessionnal, cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran actuellement église paroissiale Saint-Véran
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse place Voltaire
  • Emplacement dans l'édifice quatrième chapelle latérale sud
  • Dénominations
    revêtement mural, console, confessionnal
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

L'ensemble du décor en "grès cérame" de la chapelle Saint-Joseph provient de la maison toulousaine Virebent frères. Le devis du 14 mars 1859, s'élevant à 2871,75 F, comprenait également la fenêtre géminée. Le maçon attitré de la cathédrale, Noël Bertet, en termina la pose en décembre 1859. Un an plus tard, la maison parisienne Everaert fournit "un châssis de confessionnal XIIIe siècle à volutes et rosaces en tôle repoussée" pour 60 F.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1859
    • 1860
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Midi-Pyrénées, 31, Toulouse
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Ile-de-France, 75, Paris
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Everaert
      Everaert

      Fabricant de statuaire et de mobilier religieux à Paris. Milieu du 19e siècle.

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      fabricant marchand
    • Personnalité : commanditaire
    • Auteur :
      Virebent
      Virebent

      Auguste Virebent (1792-1857), architecte briquetier est à l'origine de la création d'une briqueterie "des frères Virebent" à Launaguet près de Toulouse, qui fut en activité entre 1829 et 1965.

      Le 18 juillet 1831, Auguste Virebent obtient un brevet d'invention pour des procédés techniques tout à fait nouveaux. Il met au point des presses, permettant de donner aux briques encore fraîches la forme et la dimension voulue, un format identique et une texture plus fine et plus facile à tailler. Il met également au point la "plinthotomie", sorte de machine agissant comme un emporte-pièce pour découper diverses formes sur la pâte encore fraîche. Désormais, pour orner les corniches, réaliser des colonnes, pilastres ou chapiteaux, le tailleur de pierre est remplacé par un emporte-pièce. Enfin, il met au point une nouvelle façon de travailler les terres en juxtaposant deux types de pâtes. Ces inventions sont à l'origine de l'industrialisation du travail de la terre cuite et de la briqueterie. Il s'agit donc d'une production industrielle réalisée à partir de grands moules.

      La briqueterie proposait un catalogue très important à ses clients et les commandes se passaient soit à Launaguet soit dans les bureaux à Toulouse. Un même objet pouvait être réalisé en plâtre pour les salons et églises, en terre cuite pour les extérieurs, en grès cérame ou encore en émail à partir de 1858.

      Il s'agit d'une entreprise familiale :

      - la première génération, celle du fondateur Auguste, comprend également Prosper et Sylvain, deux frères d'Auguste, qui s'occupent de la gestion financière et matérielle, tandis que Victor, avocat, gère les contentieux. A la mort d'Auguste Virebent, ses frères continuent de faire fonctionner la briqueterie, jusqu'au retour du fils d'Auguste, Gaston, parti étudier le dessin et l'émail à Paris.

      - la seconde génération est donc celle du fils ainé d'Auguste Virebent, Gaston. Il fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse puis se forme à Paris chez l'ornemaniste Liénard et dans l'atelier de l'émailleur Joseph Devers. Décorateur et céramiste, il donne la préférence à la statuaire religieuse et au mobilier sacré.

      - la troisième génération est celle du fils de Gaston, Raymond (ou Gaston-Raymond) (1874-1965) : il reprend la manufacture en 1925, à la mort de son père. Il la dirige jusqu'en 1965 (date de fermeture de la manufacture).

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      fabricant marchand

Revêtement mural incluant trois arcades en plein cintre sur les murs est et ouest, deux sur le mur sud. Les murs est et ouest comportent un pilastre à leur extrémité nord. Les arcades du mur ouest abritent un confessionnal. Au-dessus des arcades, un grand cadre de tableau en plein cintre occupe la majeure partie de chaque mur. Les cadres sont reliés par deux petites corniches, une dans la partie inférieure et l'autre dans la partie supérieure, ainsi que par une frise. Une grande frise couronne le tout, sous la baie géminée. Toutes les corniches et les frises forment un retour sur l'arc d'entrée de la chapelle, au-dessus d'un pilastre faisant pendant au pilastre intérieur. Les deux consoles, en forme de chapiteau à abaque, avec base en boule aplatie, sont disposées de part et d'autre de l'autel. Le battant du confessionnal est en chêne, avec une grille en fer forgé et des pentures en laiton.

  • Catégories
    céramique, sculpture
  • Matériaux
    • grès céramique, gris moulé, décor en demi relief, décor en haut relief
    • chêne
    • laiton, doré
    • fer, forgé
  • Précision dimensions

    h = 275 ; hauteur du revêtement, première corniche comprise. Première frise : h = 30. Deuxième corniche : h = 20. Deuxième frise : h = 65. Consoles : h = 50, la = 41, pr = 30. Battant du confessionnal : h = 226, la = 59.

  • Iconographies
    • entrelacs, cercle
    • rinceau, palmette, oiseau, raisin
    • rose
    • ruban, chevron
    • rinceau, feuille d'acanthe
    • billette
    • fleur, feuille de chêne, pomme de pin
    • jeune homme, agenouillé, homme : barbe, debout, homme, agenouillé : prière, femme, agenouillé : prière
    • homme, diable
    • fleur
  • Précision représentations

    Le décor est inspiré de l'art roman toulousain du 12e siècle. Pilastres à entrelacs brisés, contenant une course de petits cercles. Chapiteaux des arcades : rinceaux, palmettes, oiseaux tous différents et becquetant parfois une grappe de raisin. Abaques : palmettes. Intrados des arcs : rosettes dans des faux caissons. Arcs : ruban plissé formant des chevrons. Première corniche : rinceaux à palmettes. Première frise : rinceaux végétaux légèrement stylisés et feuilles d'acanthes. Deuxième corniche : billettes. Deuxième frise : rinceaux perlés, fleurs, feuilles de chêne, pommes de pin. Consoles : entrelacs sur la base, rinceaux à pommes de pin sur l'abaque. Sur la console de gauche, jeune homme en génuflexion implorant un homme barbu, devant plusieurs personnages en prière. Sur la console de droite : trois hommes piétinés par un démon (les scènes latérales sont difficiles à lire). Confessionnal : fleurs sur les pentures et la grille.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Documents d'archives

  • Travaux et réparations, 1824-1863. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 28 J.

    Devis du 14 mars 1859
  • Travaux et réparations, 1824-1863. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 28 J.

    Courrier du 13 décembre 1859
  • Mandats de paiement. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 28 J mandats.

    Châssis de confessionnal, maison Everaert
Date d'enquête 1989 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers