• enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Eglise paroissiale Sainte-Marie puis Notre-Dame-de-Picassier, actuellement chapelle de pénitents blancs Saint-Jean
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Provence Verte Verdon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
  • Commune Ginasservis
  • Lieu-dit Saint-Jean
  • Cadastre 1824 Cu 55  ; 2018 AK 52
  • Dénominations
    église paroissiale, chapelle
  • Genre
    de pénitents blancs
  • Vocables
    Sainte-Marie, Notre-Dame-de-Picassier, Saint-Jean
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière

L’église médiévale : Sainte-Marie

L’édifice est érigé à quelques dizaines de mètres des remparts médiévaux de Ginasservis. Il est mentionné pour la première fois dans le courant du 14e siècle (vers 1300 selon Clouzot) sous le vocable de « Sancte Marie de Ginacerviis ». Y. Codou propose une datation de la fin du 13e ou du début du 14e siècle. Cependant, un sondage archéologique réalisé en 2010 dans la travée de chœur a révélé la présence d’un pavement ancien à 0,80 m sous le niveau actuel, pavement également présent au fond de la sépulture intégrée au sol actuel de la travée centrale. Cette découverte conduit les archéologues à proposer l’existence d’un édifice antérieur au 13e siècle.

En 1343, la visite pastorale indique, comme église paroissiale, l'église du cimetière, "ecclesiam parrochialem de Ginacerviis et ibidem videlicet in ecclesia cimiteri", soit l'actuelle chapelle. La visite de 1421 montre qu'elle est désaffectée : les ornements et sacrements ont été déplacés dans l'église Saint-Laurent "in fortalicio", qui d'après la visite de 1582 jouxte le château. À la fin du 15e siècle sont citées l'église Saint-Laurent et la paroisse Notre-Dame, indiquant que la chapelle a retrouvé sa fonction d'église paroissiale. Elle cède à nouveau cette fonction à l'église Saint-Laurent au cours du 16e siècle.

L’église moderne : Notre-Dame-de-Picassier

D’après Piégay, l’église Notre-Dame est citée en 1493, puis dès 1553, sous le titre de Notre-Dame-de-Pignassis. Ce vocable perdure durant l’époque moderne, sous des formes variées : Picassi (1633), Picassie (1626-1633), Puicassier (1633-1639), Puis Cassier (1646), Peys Cassier (1649-1666), Puy Cassier (1687). Au 18e siècle, c’est Notre-Dame-du-Puy, ou Notre-Dame (1784-1786).

La chapelle sert encore d’église paroissiale durant la première moitié du 17e siècle, et ce jusqu’à la consécration de l’actuelle église paroissiale Saint-Laurent en 1651. Elle prend probablement ce statut après 1586, alors que l’ancienne église paroissiale Saint-Laurent a été dévastée par les protestants (d'après Ferréol de Ferry). Une première mention explicite de « Notre Dame de Picquassier » servant de paroisse figure dans la visite pastorale de 1620. L’ancienne église Saint-Laurent, située près du château, a été démolie. La chapelle est alors « sans vitres et sans degrés pour monter au clocher, le couvert entièrement rompu, despavée en plusieurs endroitz », tandis que le cimetière est « sans murailles à quelques endroits et sans croix ny porte. » En 1638, l’église est sans pavé, ses portes sont en bon état, le cimetière n’a toujours pas de murailles ni de portes.

Organisation intérieure

Une dalle en remploi dans la façade principale, comportant une inscription datable des 16e ou 17e siècles (E. Sauze), pourrait commémorer une remise en état ou un agrandissement de la chapelle. On peut y lire l'inscription : "AICIVUSEMERDESRAGL / EISA", soit : "aici un semer d’esta gleisa", dont la signification, bien qu'incompréhensible, se réfère à la chapelle. En effet, on peut supposer que l’élévation sud est réaménagée pour accueillir deux chapelles latérales durant la période où la chapelle sert de paroisse. Une rampe d’accès est installée et le niveau du cimetière relevé. La visite pastorale de 1620 nous apprend que le maître-autel était dédié à « Notre-Dame de Picquassier ». Une fondation de chapellenie est attestée dès cette date (la messe y est dite tous les mardis), puis en 1641 et 1646. Dans une des deux chapelles latérales (« au milieu de l'église, du cousté droict ») se trouvait l’autel de sainte Anne, saint Eloi et saint Denis. Un autel dédié à sainte Catherine, où une chapellenie est fondée (messe dite toutes les semaines), est également mentionné. Dans la visite pastorale de 1633, il est question du maitre-autel et d’autels dédiés à saint Claude, à sainte Anne et à sainte Catherine.

La confrérie des pénitents blancs de Ginasservis

Les frères pénitents investissent la chapelle durant la seconde moitié du 17e siècle, soit après que l’église ait retrouvé son statut de chapelle au profit de la nouvelle église paroissiale Saint-Laurent. La visite pastorale de 1662 signale la requête des particuliers de Ginasservis pour l’établissement d’une « congrégation des frères pénitents blancs ». L’évêque les autorise à investir « l’esglize antienne » du lieu, dont ils devront financer l’entretien et orner l’autel. Une autre lettre à l’évêque, datable de la même période, indique que les particuliers désireux de créer la confrérie pourront se réunir dans la vieille église jusqu’à ce qu’ils puissent en construire une qui leur soit propre. En 1676, la chapelle est en « assez bon état », les frères pénitents y disent « leurs offices et prières » mais n’y célèbrent pas de messe. En 1698 ils doivent réparer la chapelle et fournir les ornements nécessaires au culte.

Au 18e siècle, les archives communales conservent une mention de la construction d’un confessionnal dans la chapelle Notre-Dame, mais il pourrait également s'agir de la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de l'église paroissiale Saint-Laurent [Référence du dossier : IA83003176]. Le fonds de l’archevêché d’Aix transmet les statuts et règlements, établis vers 1661, de cette « compagnie des frères pénitants blancs du lieu de Ginasservis fondés sous le tiltre de Nostre-Dame du Puy ». Leur nombre maximal devra être de 72, en regard du nombre de disciples évoqué dans certaines versions de la Bible. Les frères s’assemblent tous les dimanches et fêtes solennelles, à 5 heures de Pâques à la Toussaint, à 7 heures le reste de l’année, et portent le saint sacrement aux malades. Le décor peint visible dans le chœur pourrait dater de cette période.

On distingue ainsi clairement deux usages de la chapelle à l’époque moderne : dans la première moitié du 17e siècle comme église paroissiale, puis en tant que chapelle de confrérie, semble-t-il jusqu’à la Révolution.

Le cimetière

Plusieurs archives décrivent le cimetière accolé à la chapelle. Au Moyen Age, la visite pastorale de 1343 indique que ses murs doivent être réparés. En 1474, Piégay signale un acte notarié conservant le testament de Michel Bosc de Ginasservis qui, décédé le 10 août, a souhaité être inhumé au cimetière de Notre-Dame. A l’époque moderne, le prélat indique lors de sa visite en 1582 que c’est à Notre-Dame de Picassier, dépendante de l’église paroissiale, que se trouve le cimetière de Ginasservis. Il apparaît dans la visite pastorale de 1620, puis dans les archives communales datées de 1626 et 1649. En 1633, 1662, 1673 et 1682, ses murailles doivent être réparées et fermées « de porte ou de bois » (1633). Il se situe hors du bourg, « sur une petite eminence joignant lequel est la chapelle ou sassemblent les penitenz dudi lieu » (1676).

La chapelle à l'époque contemporaine : Saint-Jean

Il est difficile de savoir si l’édifice est désaffecté suite à la Révolution ou si son utilisation perdure au 19e siècle. Des graffitis de la fin du 19e siècle sont visibles dans les chapelles latérales. Le coutumier de la paroisse indique pour cette période que la fête de l'Annonciation se célèbre à la chapelle des pénitents et cite à une reprise la chapelle "de l'annonciation des pénitents" (tandis qu'il cite par ailleurs la chapelle des pénitents). Il n'est donc pas certain qu'elle ait été dotée de ce vocable à cette période. L'édifice apparaît sous le vocable de Saint-Jean dans l’inventaire de 1905, qui signale l’« état de délabrement complet et en ruines » de la chapelle Saint-Jean et ses « débris de mobilier ». Elle reste désaffectée par la suite, comme en témoigne la mémoire orale.

L'église est mentionnée sous le vocable de Sainte-Marie dans le courant du 14e siècle. Y. Codou propose une datation de la fin du 13e ou du début du 14e siècle. L'édifice a été église paroissiale au moins durant le 14e siècle, avant d'être désaffecté au 15e siècle alors que la diminution de la population et un climat d'insécurité entraînent un rétrécissement de l'habitat à l'intérieur des remparts. L'église castrale Sancti Laurentis in fortalicio est alors l'église paroissiale [Référence du dossier : IA83003176]. Sainte-Marie redevient paroisse à la fin du 15e siècle, puis cède à nouveau ce statut à l'église Saint-Laurent.

À l'époque moderne, elle est connue sous le vocable de Notre-Dame-de-Picassier. Elle sert à nouveau de paroisse durant la première moitié du 17e siècle alors que l'église Saint-Laurent située dans les remparts a été démolie pour être reconstruite. Après la consécration de la nouvelle église paroissiale Saint-Laurent en 1651, elle devient la chapelle des pénitents blancs de Ginasservis. Elle le reste vraisemblablement jusqu'à la Révolution. Elle est désaffectée depuis le début du 20e siècle.

L’élévation nord, l’abside ainsi qu’une partie du mur sud font partie de la construction primitive, entre la fin du 13e et le début du 14e siècle, tandis que les chapelles latérales au sud ont été réalisées à l’époque moderne. Dans la nef, plusieurs types de pavement attestent des différentes périodes d’occupation : un pavement médiéval occupe la travée de chœur et le seuil de la porte d’entrée, tandis que les dalles calcaires de l’emmarchement et les carreaux de terre cuite de la travée centrale et des chapelles latérales sont modernes. Des dalles de pierre présentes à l'état de vestige sous l'actuelle toiture indiquent qu'une couverture antérieure avait été réalisée avec ce matériau.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 13e siècle, 1ère moitié 14e siècle , daté par source , (incertitude)
    • Secondaire : 1ère moitié 17e siècle , daté par source , (incertitude)

La chapelle des pénitents est localisée au pied d’une butte située à l’est du village. Placée à quelques dizaines de mètres de l’enceinte médiévale, elle est englobée dans un espace résidentiel périurbain. Le cimetière communal se déploie au sud et à l’est de l’édifice.

L’église, orientée, est construite en pierres de taille rose et ocre, d’appareil moyen et assisé, sauf pour les chapelles latérales et les contreforts, bâtis en moellons et pierres de taille pour les chaînages d'angle. Construite parallèlement à la pente, le chevet semi-circulaire de l'église est partiellement enterré. La nef est couverte d’un toit à long pans en tuiles, dont l’assise est soulignée d’un bandeau rectangulaire, alors que les chapelles au sud possèdent un toit à deux pans et le chœur une croupe ronde. L’édifice est contrebuté par trois contreforts au nord et un au sud, ceux à l’ouest étant bâtis dans le prolongement de la façade. Un mur-clocher à couronnement triangulaire comportant deux baies en plein cintre est installé à la jonction de l’abside et de la nef.

L'intérieur de l'édifice présente une nef unique voûtée en berceau, dont la naissance est soulignée par un cordon en quart-de-rond dans tout l’édifice, sauf au niveau du percement des chapelles latérales. Cette nef est divisée en trois travées rythmées par deux arcs doubleaux reposant sur des pilastres à l’ouest, sur des consoles à l’est. Au sud, elle s’ouvre par des arcs en plein cintre sur deux chapelles latérales dont la voûte en berceau est également soulignée par un cordon. Le chœur voûté en cul-de-four et percé d’une baie axiale ébrasée (enterrée par les remblais du cimetière) présente les traces d’un décor peint. La roche, en partie taillée en banquette, affleure au nord-est de la nef.

On pénètre dans l’édifice par la façade ouest en empruntant une rampe. La façade est percée d’un oculus clavé comportant six quadrilobes disposés autour d’une ouverture circulaire, et d’un portail dont l’arc brisé se compose de claveaux à partie inférieure moulurée, surmontés d’un cordon se prolongeant légèrement au-delà du départ de l’arc. Les piédroits sont moulurés et surmontés d’un bandeau. La façade contient une dalle en remploi présentant une inscription partielle. On accède à la nef par un emmarchement à cinq degrés, et au chœur par un emmarchement à deux degrés. L’élévation sud est percée de quatre ouvertures, deux sont murées aux extrémités est et ouest (l’une d’elle est une ancienne porte), les deux autres étant les baies rectangulaires à ébrasement des chapelles latérales. A l’intérieur, une autre baie à ébrasement (enterrée) est visible au niveau de la travée est. L’élévation nord est aveugle, une niche est présente dans la travée orientale. Le sol est hétérogène, il se compose de dalles calcaires dans la travée orientale, de carreaux de terre cuite (certains estampés) dans la travée centrale, de carreaux de terre cuite dans le reste de l’édifice. L’emmarchement de l’entrée fait de pierres de taille présente des pierres en remploi. Dans la nef, deux sépultures sont matérialisées par l’absence de pavement.

  • Murs
    • pierre moellon enduit partiel
    • pierre pierre de taille
    • moyen appareil
  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • cul-de-four
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à deux pans
    • croupe ronde
  • Précision représentations

    Au-dessus du portail se trouve une pierre sculptée d’un écusson représentant un lion ou un dragon couronné. Traces d'un décor peint dans le chœur. Graffitis à la mine de plomb visibles sur l'enduit des chapelles latérales, notamment celle située à l'est. Dalle en remploi dans la façade principale avec inscription : "AICIVUSEMERDESRAGL / EISA", soit : "aici un semer d’esta gleisa" (transcription : Elisabeth Sauze).

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 1927/10/19
  • Précisions sur la protection

    Chapelle de pénitents : inscription par arrêté du 19 octobre 1927.

  • Référence MH
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1620. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 1333.

Documents d'archives

  • Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790. Ginasservis. 1588-1792. Archives départementales du Var, Draguignan : 2 MI 181 R1. Disponible en ligne : <http://www.archives.var.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_resu_rech.php?ref_fonds=19>. Date de consultation : 2020.

  • Procès verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1340-1345. Archives privées.

  • Procès-verbaux de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1421-1423. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : G 201 bis.

  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1582-1583. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1332.

  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1627-1638. 1632. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1334.

  • Procuration ad rasinandum pour messire Barthéllemi Hodoul, 18 avril 1646. Fonds de l’archevêché d’Aix, Paroisses : Ginasservis, 1639 – 1785. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 290.

    Fondation d'une chapellenie sous le titre Notre-Dame du Puis Cassier au grand autel de la chapelle dite Nostre-Dame dudit Puis Cassier.
  • Procès-verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1656-1672. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1339.

  • Statuts et règlemants de la compagnie des frères pénitants blancs du lieu de Ginaservis fondés sous le tiltre de Nostre-Dame du Puy, vers 1661 (?) Fonds de l’archevêché d’Aix, pénitents blancs de Ginasservis. 1582-1784. Archives départementales des Bouches-du-Rhône : 1 G 453.

  • Demande d'autorisation à son Éminence de faire une confrérie des pénitents blancs à Ginasservis par des particuliers du lieu. Fonds de l’archevêché d’Aix, pénitents blancs de Ginasservis. Vers 1662 (?) Archives départementales des Bouches-du-Rhône : 1 G 453.

  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1674-1676. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1341.

  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1689-1700. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 1343.

  • Paroisse de Ginasservis. Coutumier. S.d., dernier quart 19e siècle ? Archives diocésaines de Fréjus-Toulon, Solliès-Ville : 2 F.

  • Inventaire des biens dépendants de la fabrique paroissiale de Ginasservis dressé en exécution de l’article 3 de la loi du 9 décembre 1905, 23 février 1906. Archives départementales du Var : 5 V 5.

  • FERREOL DE FERRY. La commanderie et le prieuré de Saint-Jean-de-Jérusalem à Aix-en-Provence de la fin du 12e siècle à 1792. Thèse de doctorat, 1939.

  • LAURIER, Françoise. Commune de Ginasservis, Var. Chapelle des Pénitents. Rapport de sondages archéologiques. Service départemental d'archéologie, DRAC PACA, Conseil Général du Var, avec le concours du Service Régional de l'Archéologie PACA, 2010.

  • Architecture & Héritage et al. Chapelle Notre-Dame-des-Pénitents, Ginasservis. Restauration définitive de la chapelle : phase diagnostic. Commune de Ginasservis. 26 février 2013. Archives communales, Ginasservis.

  • ARNAUD Claude, BORREANI Marc, JERPHANION Guillaume de. [Evolution historique de l'habitat en Provence Verte Verdon.] Tapuscrit, [vers 2020]. Collection particulière : non coté.

    Extrait de la visite de 1343 : "ecclesiam parrochialem de Ginacerviis et ibidem videlicet in ecclesia cimiteri". Visite de 1421. Mention conjointe de l'église Saint-Laurent et de la paroisse Notre-Dame à la fin du 15e siècle.

Bibliographie

  • CLOUZOT, Etienne. Pouillés des provinces d'Aix, d'Arles et d'Embrun. Diocèse d'Aix-en-Provence, dir. Maurice Prou, Paris : Imprimerie nationale, 1923.

    p. 21A
  • CODOU, Yann. Les églises médiévales du Var. Les Alpes de Lumières : Forcalquier, 2009.

    p. 147
  • PIEGAY, Joseph. Au moyen âge entre Durance et Verdon : histoire médiévale de Ginasservis, Gréoux, Saint-Julien-le-Montagnier, Saint-Paul-les-Durance, La Verdière, Vinon, Cadarache et autres lieux. Vinon-sur-Verdon : Association Résonances, 2004. 1 vol. (407 p.) : ill. ; 24 cm.

    p. 144

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Ginasservis. / Dessin à l'encre sur papier par le géomètre Vidal, 1824. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 PP 066 02.

  • [Vue de l'élévation ouest de la chapelle de pénitents blancs de Ginasservis.] Photographie, A. Sans, 20e siècle. Collection particulière.

  • [Vue de l'élévation nord de la chapelle de pénitents blancs de Ginasservis.] Photographie, A. Sans, 20e siècle. Collection particulière.

  • [Vue de l'élévation sud de la chapelle de pénitents blancs de Ginasservis.] Photographie, A. Sans, 20e siècle. Collection particulière.

  • Ginasservis (Var) - Pittoresque Eglise St-Jean du XIV s - Monument historique. [Vue de la chapelle de pénitents blancs de Ginasservis depuis l'est.] Carte postale, Menut, première moitié du 20e siècle. Collection particulière.

Annexes

  • Pratiques cultuelles associées à l'église paroissiale Sainte-Marie puis Notre-Dame-de-Picassier, actuellement chapelle de pénitents blancs Saint-Jean, Ginasservis
Date d'enquête 2020 ; Date(s) de rédaction 2020
(c) Provence Verte Verdon
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général