Dossier d’œuvre architecture IA84000128 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-Pierre
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pertuis
  • Commune Mirabeau
  • Cadastre 1964 C 333  ; 1837 C 283
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Pierre
  • Parties constituantes non étudiées
    horloge publique

HISTORIQUE

Probablement fondée et construite au moment même de la formation de l'agglomération - fin XIe siècle ou tout début du XIIe siècle -, l'église paroissiale de Mirabeau apparait, semble-t-il, dans le plus ancien texte concernant le village, la pancarte du pape Gélase II du 20 décembre 1118 confirmant à l'abbaye de Saint- André-de-Villeneuve la possession, entre autres, des églises de Mirabeau - "ecclesias castri Mirabel" - : ce pluriel s'applique vraisemblablement à l'église paroissiale et à la chapelle Sainte-Madeleine, toutes deux propriété à cette époque du monastère de Villeneuve, les prieurés ruraux de Saint-Michel-de-Béjun et de Notre-Dame-de-l'Etang étant cités à part dans le même document 1.

La même formule imprécise se retrouve dans la pancarte d'Innocent II, en 1143 2, mais la convention passée en 1165 par l'Abbé de Saint-André avec l'archevêque et le chapitre d 'Aix 3 et la pancarte d'Alexandre III, en 1178 4, distinguent nettement l'église de Mirabeau des autres sanctuaires environnants.

Par la suite, et durant près d'un siècle, les sources documentaires font défaut. On ignore à quelle date, dans quelles circonstances, pour quelle raison, l'abbaye de Saint-André-de-Villeneuve céda l'église de Mirabeau - alors qu'elle gardait les autres prieurés à l'entour - au chapitre cathédral d'Aix, qui l'annexa à la paroisse de Beaumont pour constituer une double prébende canoniale. L'opération semble avoir eu lieu avant 1264 : une liste des chanoines de Saint-Sauveur rédigée à cette date mentionne, pour la prébende de Beaumont, deux bénéficiers, Berenger Audebert et Raimond de Mimet 5. Le compte des décimes de 1274, comme d'ailleurs celui de 1351, ne cite de même que le prieuré de Beaumont, taxé à 6 livres, 5 sous et 4 deniers en 1274 et à 6 livres et 2 sous en 1351 6, mais sur le rôle diocésain de la taxe synodale, vers 1300, l'église de Mirabeau apparait unie à celle de Beaumont - toutes deux ensemble paient pour la Saint-Luc, une livre de cire et pour Pâques, 3 sous et 4 deniers- 7 et, vers 1350, elle acquitte, seule et indépendante, la taxe sur les procurations 8. Dès cette époque, la cure paroissiale était déléguée par le chanoine prébendé à un vicaire. C'est ainsi que la vicairie de Mirabeau fut confiée par Hugues de Mandagot, chanoine d'Aix, successivement à un prêtre de Beaumont, Bertrand Feraud, en 1326, après le décès de Bermond Vinon, précédent vicaire 9, puis à Raymond d'Entrepierres, autre prêtre de Beaumont, en 1328 10, enfin, après le décès de ce dernier, en 1348, à un prêtre originaire du diocèse d'Uzès, Durant de Barri 11. En 1371, le vicaire Jourdan Guigues se vit imposer le paiement de 10 livres, en annuités de 40 sous, en faveur de l'église cathédrale d'Aix, pour lequel il dut hypothéquer tous ses biens, et en particulier une ferrage de 30 éminées contiguë au cimetière, derrière l'église 12.

Sur l'édifice, fort peu de renseignements durant cette période. Le 15 mai 1343, l'archevêque d'Aix en tournée de visites pastorales s'arrête quelques heures durant à Mirabeau, le temps de constater que l'église paroissiale Saint-Pierre est en bon état et d'ordonner quelques menues réparations et compléments aux livres et vêtements liturgiques 13. Encore plus brefs et laconiques, les procès-verbaux des visites pastorales de 1423 et 1427 se bornent à constater l'état satisfaisant de l'édifice et de son mobilier 14.

En 1464, les chanoines Foulques Boutaric et Philippe Bouteillas, co-prieurs de Beaumont et Mirabeau, arrentèrent pour un an les revenus de leurs prieurés (essentiellement les dÎmes) moyennant 66 florins 15. La sentence pastorale du 11 octobre 1486 intéresse, une fois encore, le mobilier - tabernacle à refaire, fonts baptismaux à réparer, livres à relier - , jugeant sans doute suffisant l'état architectural de l'église 16. Le 31 juillet 1489, en présence de Foulquet Dufour, curé de Mirabeau, le clavaire de l'archevêque d'Aix prit possession de la vicairie du lieu au nom de Jean Boucher, alias Apremont, qui venait d'être nommé en remplacement de Marcelin Martineau, décédé : momentanément retenu ailleurs, le nouveau vicaire laissait pour trois mois, l'exercice et les profits de sa charge au curé, moyennant 40 florins, et fit dresser l'inventaire des biens de la vicairie : une vigne de trois journaux (1 500 souches), un pré et une maison de cinq pièces (une salle et quatre chambres) avec cave, étable, remise et four attenants, située dans le village ; dans la maison, un mobilier abondant et varié - lits, tables, coffres, bancs, ustensiles de cuisine, vaisselle, linge, vêtements, outils et instruments divers, armes (arbalète et flèches), provisions de grains, semences, chanvre et laine brute, salaisons, huile -, des cuves et tonneaux de vin dans la cave, un cheval à l'écurie, des volailles, au total un ménage sans luxe, mais confortable et largement à l'abri du besoin 17.

Le testament de Marguerite de Forcalquier, dame de Redortiers et de Mirabeau, rédigé en 1499, fournit quelques renseignements sur l'église de Mirabeau. La dame, en effet, demande à être ensevelie dans l'église Saint-Pierre, devant l'autel de Notre-Dame - il y avait donc un autel latéral dédié à la Vierge - ; elle lègue à l'église 50 florins pour financer des travaux à l'édifice, en particulier pour la construction d 'une tribune, "in faciendo unum tribunal", et une croix d'une valeur de 30 florins 18.

En 1501, le vicaire de Mirabeau, dont le bénéfice était estimé à 40 florins et soumis au paiement de la décime, était Antoine Pegon 19, chanoine d'Aix, qui ne résidait pas et confiait la gérance de la paroisse et de ses intérêts à un prêtre, tel Claude Ouvrier, nommé par contrat du 30 novembre 1510 pour trois ans moyennant le versement de 50 florins chaque année 20, ou Jean Mombrion, qu'il chargea en 1514 de construire un nouveau presbytère près de l'église 21. Le même Jean Mombrion était encore en place le 5 mars 1517 et assista le syndic Guillaume Mombrion pour donner au nom de la communauté de Mirabeau, à prix-fait à maître Simon Laugier, orfèvre d'Aix, la confection d'une croix processionnelle d'argent doré ; l'acte fut d 'ailleurs passé dans la propre maison du prieur Antoine Pegon. Lors de la visite pastorale du 21 août 1535, le vicaire Antoine Granoux était présent et semble avoir personnellement assumé les devoirs de sa charge. L'église, cette fois-là encore, fut trouvée en état satisfaisant, les prescriptions concernant principalement le mobilier - achat de deux calices, d'un livre, d'un coffre pour les vêtements -, le cimetière - réfection de la clôture - et les confréries du Saint-Esprit et de Notre-Dame, dont les responsables (ouvriers) devaient chaque année rendre des comptes à leurs successeurs 22. Le procès-verbal de la visite du 30 aoOt 1582 signale le mauvais état du pavement et celui de la toiture du clocher, dont l 'une des trois cloches, la plus petite, est cassée 23.

D'importants travaux d'agrandissement furent cependant jugés nécessaires, en raison, sans doute, de l'accroissement de la population, et réalisés dans les premières années du XVIIe siècle. La date précise et le détail de ces travaux ne sont pas connus . Mais en 1605, la communauté fit sculpter et peindre un grand crucifix destiné, selon toute vraisemblance, au nouvel édifice ; et, en 1618, une sentence pastorale ordonna de paver, en terre cuite ou en pierre, le sol de l'église "tant entienne que nefve", de poser des vitres aux fenêtres de "l'entienne église" et de la "novelle", et de refaire la toiture de "l' église vielhe et clochier", le tout aux frais du prieur pour un tiers et de la communauté pour le reste 24.

Ces prescriptions ne furent que partiellement exécutées : en 1632, d'après le procès-verbal de la visite pastorale une moitié seulement de l' édifice était pavée - probablement celle dont l'entretien incombait aux habitants - ; la toiture, le clocher, les trois cloches étaient en bon état, mais la chaire, dont le délabrement avait déjà été dénoncé en 1618, se trouvait hors d'usage. Le même document dénombre, dans la nef, six autels latéraux entretenus chacun par une confrérie et dédiés respectivement au saint-Sépulcre, à saint Blaise, saint Sébastien, Notre-Dame, Saint Antoine et sainte Anne ; quant au maître-autel, orné d'un retable de bois peint et doré qualifié de "beau et honnorable", il n'est plus placé sous l'invocation de saint Pierre, titulaire du prieuré, mais sous celui de la Vierge, probablement titulaire de la vicairie et patronne du village 25. Le procès-verbal de la visite pastorale de 1639 n'enregistre aucun changement 26.

On connaît les noms de quelques uns des vicaires qui se succédèrent à cette époque à la tête de la paroisse : Claude Obrier, remplacé en 1621 par Jean Perdigon, lui-même mort en 1647 et remplacé par Pierre Vidal 27. François Rouyère, natif de Beaumont entra en fonction vers 1680. On possède de lui deux réponses à des questionnaires de l'archevêché. La première, non datée 28, donne une description sommaire de la paroisse, qu 'il administre lui-même avec l'aide d'un curé et d'un secondaire, et qui se compose d'environ 450 personnes de communion ; la situation n'est guère brillante, le curé trop âgé - mais on ne trouve pas de remplaçant -, les fidèles peu respectueux du repos dominical, les fondations (qui procurent au clergé d'intéressants suppléments de revenus) inexistantes ; mais l e vicaire oublie de mentionner la messe perpétuelle fondée en 1676 par une veuve de Beaumont à l'autel Notre-Dame 29. La seconde, datée de 1682, concerne surtout la vicairie, dont la congrue, bien qu'augmentée en 1675 de 30 livres, est jugée insuffisante, ce qui oblige le vicaire à gérer lui-même son bénéfice au lieu de le donner en fermage : il en tire 7 charges de blé par an, autant de seigle, environ 60 coupes de vin et 50 livres de chanvre, provenant de la perception d'une partie des dîmes de la paroisse et du prieuré Saint- Michel-de-Béjun ; le casuel est très réduit, le village étant "pauvre et peu peuplé" 30. La même année 1682 eut lieu une visite pastorale, dont la sentence ordonne, outre la fourniture de divers ornements et objets liturgiques (pierre sacrée, vêtements, linge, encensoir), la confection d'une clôture de chœur en noyer, d'un tambour à la porte d'entrée principale, la pose de vitres aux fenêtres, et insiste sur la nécessité de murer la petite porte qui s 'ouvre juste derrière le maître-autel "qui cause une incommodité très grande à cause des vents... " et son remplacement par une porte ouverte dans la façade ouest, ce qui oblige à supprimer les autels de saint Eloi et de saint Antoine : le culte sera assuré au maître-autel en attendant d'être transféré à la chapelle Saint-Joseph, alors en cours de construction 31.

François Rouyère resta en fonction jusqu'à sa mort, en 1704 . Il fut alors remplacé par Joseph-Alphonse Reynaud, prêtre de Pertuis 32, qui ne garda la place que peu de temps puisqu'en 1716, Etienne de Tapis, sous-diacre du diocèse d'Aix fut nommé à la succession de Joseph Baudric, vicaire récemment décédé 33. Le même Etienne de Tapis fit, en1728, la déclaration de revenus demandée par le Bureau diocésain à tous les bénéficiers : il avoue percevoir en moyenne 431 livres par an, provenant presqu'exclusivement du produit des dÎmes et de la congrue versée par le prieur, le casuel étant in existant et les fondations rares (en fait, il n'en compte qu'une, érigée en 1726 à l'autel du Rosaire rapportant 50 livres), desquelles il doit retrancher 128 livres pour la rétribution du clerc et la fourniture du vin, du pain, des cierges et de l'huile de la lampe 34. La même année, le prieur, Jean-Baptiste de Gautier d'Aiguines, reconnaissait percevoir 2080 livres de rente annuelle, avec pour seule charge les 270 livres de la congrue du vicaire 35.

Durant plus d'un siècle par la suite, l'église de Mirabeau ne semble pas avoir subi de transformations notables. Vers le milieu du XIXe siècle, elle connut en revanche une série d'importants remaniements qui lui ont donné son aspect actuel. Probablement un peu négligée pendant la période révolutionnaire et l'Empire, l'égliseavait sans doute besoin d'une sérieuse remise en état.

La série débute, en 1841, par la réfection complète du pavement, adjugée le 28 novembre au maçon Etienne Mathieu, pour le prix de 943 francs 36. Elle se poursuit, en 1843, par la construction d'un second étage au clocher, pour y installer une horloge publique. Le devis fut dressé en 1841 par l'agent voyer de l'arrondissement et les travaux adjugés à Jean Honnoré Tardy, le 8 janvier 1843, moyennant 1620 francs. Cet étage, couvert d'une terrasse entourée d'une balustrade en pierre de taille, remplaçait l'ancienne toiture de charpente à quatre pentes, couverte de tuiles plates, vernissées, en écaille de poisson et de couleur verte, que les esprits de l'époque jugeaient dépourvue de la sévérité requise pour un édifice du culte 37.

L'année suivante, il fallut refaire intégralement la toiture, charpente et tuiles, ce qui coûta à la commune 660 francs 38. En 1845, on fit refondre l'une des cloches, qui était cassée, d'un poids de 364 kilos, en remplacement de laquelle le fondeur marseillais Baudouin fondit une nouvelle cloche plus grosse, pesant 778 kilos.

Le tremblement de terre de 1812, qui avait détruit complètement le village voisin de Beaumont, avait été ressenti à Mirabeau. L'église notamment avait été ébranlée et des fissures s'étaient ouvertes dans la partie ouest de la nef, peu à peu aggravée par des infiltrations d'eau de pluie : un devis, prévoyant la reprise complète des murs et de la voûte, d'un montant de plus de 3000 francs, fut dressé, mais non exécuté en raison de son prix élevé ; l'entrepreneur se contenta de consolider les angles, boucher les fentes et refaire les enduits, moyennant 531 francs 39.

En 1873, enfin, furent élaborés des projets de remaniement complet de l'édifice. Les plans, dressés par l'architecte E. Sellier, prévoyaient la transformation de la sacristie, au rez-de-chaussée du clocher, en tambour d'entrée, avec le percement d'une grande porte et la construction d'un escalier d'accès ; l'annexe située au nord du clocher serait détruite et le maître-autel transféré dans un chœur voûté en cul-de-four, construit sur le côté ouest, entre les deux contreforts ; l'ancienne porte d'entrée serait conservée, mais rétrécie, et une nouvelle sacristie serait édifiée à l'angle sud-ouest, entre cette porte et le contrefort ; des aménagements extérieurs devaient compléter ce programme, avec la transformation de l'ancien cimetière, désaffecté depuis 11 ans, et des terrains vagues qui entouraient l'église en jardin d'agrément, délimité par des murs de soutènement et planté d'arbres. Le devis chiffré se montait à 4 412 francs, dont la fabrique et le conseil municipal ne purent jamais réunir le montant. Faute de subventions, le projet fut abandonné 40.

Quelques travaux de moindre importance ont eu lieu plus récemment : la reconstruction des échelles d 'accès aux cloches et à la terrasse du clocher, en1936 41, et la réfection complète des enduits intérieurs, il y a quelques années seulement.

DESCRIPTION

Situation et composition d'ensemble

A. Situation

L'église est édifiée au nord-ouest du village qu'elle domine, sur une plate forme inclinée d'ouest en est, en partie naturelle (des rochers affleurent au nord et à l'est, retaillés il y a une trentaine d'années pour établir le chemin), en partie artificielle du côté sud (terrasse soutenue par un mur au sud et à l'ouest). Le cadastre ancien indique qu'elle aurait occupé un angle de l'enceinte, mais ses murs ne conservent rien d'un appareil militaire. Un ancien cimetière bordait l'église à l'est.

B. Composition d'ensemble

Aspect harmonieux de l'église vue du sud, avec son clocher et sa façade relativement ordonnancée. L'église est aujourd'hui isolée, entre la place et le monument aux morts à l'est, la terrasse au sud, et des champs ou des terrains vagues au nord et à l'ouest. L'église proprement dite, nef, clocher et chapelles nord, s'articule avec une pièce située au nord-est, dans laquelle on entre par la sacristie (rez-de-chaussée du clocher) et par une porte percée dans le mur est de la nef.

Matériaux et leur mise en œuvre

Nom nature

et origine

Mise en oeuvre

Localisation

dans l'édifice

A. Molasse

coquillière

jaune

Lits assez réguliers, mortier

friable englobant de nombreux

cailloux ; chaînes d'angle et

porte murée appareillées

avec beaucoup de soin.

Nombreuses pierres posées en débit

Taille, traces d'outils : parement plan

et régulier. Pas de traces d'outils.

Faces latérales des moellons

irrégulières.

1. Mur sud, de l'angle sud-est à la chaîne d'angle

à droite de la porte, et sur quatre mètres de

hauteur (niveau de la base des fenêtres)

2. Niveau inférieur du clocher, sur 4 ou 5 m de

hauteur (peut-être jusqu'au bandeau, un

enduit gênant la lecture)

3. Mur est de la nef entre la chaîne sud-est et

le clocher.

B. Pierre

de nature analogue

à la précédente

Moellons bruts noyés dans un mortier.

Seules les baies sont bien

appareillées.

N. B. : clocher crépi.

Reste de l'édifice.

C. Nature analogue à

celle des matériaux

extérieurs.

Maille plus soignée ou mieux

conservée qu'à l'extérieur.

Taille, traces d'outils : illisible par

suite de la restauration de

l'édifice et la surimposition de

traces récentes lors du décapage.

- ogives et doubleaux

- impostes

- trompes en coquilles

- arc des deux chapelles nord

- appareil des deux portes de la troisième

fenêtre sud (les deux autres étant en briques)

- cordon de la sacristie et fragment de

cordon du mur sud.

Matériaux et mise en œuvre

Parti général, plan, coupes, et élévations intérieures

A. Parti général

Si l'on considère la nef seule, on peut reconnaître un parti architectural et décoratif : trois travées voûtées d'ogives retombants sur des culs-de-lampes d'aspect homogène. Mais les autres éléments de l'édifice contredisent cela : clocher décalé vers le sud, séparé de la nef par une cloison, sacristie, chapelles nord inégales. Enfin les nombreux collages indiquent des reprises importantes.

B. Plan

Édifice à nef unique, de plan rectangulaire, flanqué à l'est d'un clocher carré, d'une sacristie rectangulaire dans l'angle nord-est, et au nord de deux chapelles de plan carré. Un escalier extérieur sur le côté sud du clocher, permet d'accéder aux étages et aux cloches.

La nef est divisée en trois travées voûtées d'ogives, retombant sur des culs-de-lampes dans les angles de l'édifice, et des cordons moulurés de part et d'autre de la travée centrale. Les voûtains sont portés par des doubleaux et formerets. Le sol présente un emmarchement à l'entrée du chœur liturgique ; l'autel, moderne, est placé sur un degré circulaire, ainsi que les fonts baptismaux (mur ouest).

Il y a une marche pour pénétrer dans la chapelle de la Vierge. La chaire est placée au c entre du mur sud. Les collages sont nombreux :

- la sacristie sur le mur nord du clocher

- la cloison fermant le côté ouest du clocher

- la sacristie sur la petite chapelle nord.

- reprise de la partie ouest du mur sud à droite de la porte, et collage des deux contreforts.

- reprise du mur sud, au-dessous des fenêtres des seconde et troisième travée.

- collage de la chapelle de la Vierge sur les deux contreforts du côté nord.

Rupture dans l'épaisseur du mur sud à droite de la porte, liée au collage.

Variation de l'orientation du clocher et de la sacristie par rapport à la nef.

C. Coupe

Les voûtes de la nef sont différentes selon les travées : la travée centrale, bombée, est plus élevée que les deux autres. Les contre-butées sont effectuées par les deux paires de contreforts placés de part e t d'autre de la nef, et par les deux contreforts d'angles, du côté ouest. A l'est, le contrebuttement est opéré par le clocher.

Les murs de la nef sont accolés au clocher dans leur partie haute.

D. Élévations intérieures

Nef : mur est : deux portes. Le linteau de celle de gauche a été entaillé en anse de panier. Mur ouest percé d'un oculus. Mur sud : trois fenêtres en plein cintre, ébrasées, et la porte d'entrée ; restes d'un cordon taillé en biseau dans l'angle sud-est. Mur nord : arc en plein cintre, à clé saillante et passante, impostes. et bases moulurées, chambranle, au centre de la seconde travée ; dans l'angle nord-est (troisième travée) arc brisé.

Le clocher : la coupe montre ses trois niveaux.

Au premier niveau (plus bas d'une marche que le chœur actuel) servant de sacristie, un plafond a été placé à mi-hauteur à peu près à la naissance du berceau bombé. Marquée d'un cordon taillé en biseau, collage de la cloison de fermeture du côté de la nef.

Le second niveau, couvert d'une voûte catalane, était percé de quatre baies en plein cintre ; celle du côté ouest a été en partie murée, après exhaussement des voûtes de la nef (collages). Sol à quatre marches au-dessus du palier extérieur.

Le troisième niveau, couvert d'un berceau avec pénétration, est accessible par une échelle de fer. Les murs sont peu épais.

La terrasse, cimentée, est accessible par une petite guérite couverte d'un dôme, en maçonnerie.

Élévations extérieures

Façade sud

Trois parties séparées par des contreforts aux deux-tiers de la hauteur :

- La première partie est en retrait sur les deux autres ; elle est percée au centre d'une fenêtre en plein cintre, ébrasée, surmontée d'une trace de reprise (sorte de linteau à soffite surélevé). La porte, à gauche de laquelle se trouve une chaîne d'angle isolée, présente un décor architecturé : deux pilastres portent un entablement avec corniche ; arc de décharge en mître en brique.

- La seconde partie est percée d'une fenêtre identique à la première. Entre les deux contreforts, parement régulier de l'ancienne église.

Mêmes caractéristiques pour la troisième partie. Le mur ancien était percé d'une porte en plein cintre, aujourd'hui murée, bien appareillée, à larges claveaux extradossés.

Une génoise à quatre rangs couronne l'ensemble de la façade et présente le même ressaut au droit du second contrefort.

Façade nord

Elle présente plusieurs ressauts ; tous sont aveugles : l'appentis oblique de la sacristie ; la seconde chapelle nord ; mur pignon de la chapelle de la Vierge (génoise à trois rangs). Les murs de la seconde chapelle et de la nef sont couronnés d'une génoise à quatre rangs.

Façade ouest

Mur pignon, encadré de deux contreforts d'angles, percé d'un oculus circulaire.

Le clocher

Côté sud : flanqué d'un escalier de pierre de deux volées droites parallèles ; le palier supérieur est porté par un berceau sous lequel est percé une fenêtre rectangulaire éclairant la sacristie. Le clocher comprend trois niveaux séparés par des cordons. Au premier niveau, porte rectangulaire contre le mur de la nef ; cordon taillé en biseau. Le deuxième niveau est percé sur presque toute sa hauteur d'une fenêtre en plein cintre dans l'ébrasement de laquelle se trouve une cloche. Le troisième niveau, couronné d'une corniche, possède des chaînes d'angles en relief et une baie en plein cintre où l'on a placé le cadran de l'horloge.

Côté est : mêmes divisions horizontales. Le premier niveau est percé d'une meurtrière à peu près au centre ; une chaîne d'angle isolée se trouve sous le cordon, près de l'angle nord-est ; à sa gauche, on a construit en blocage. Les deux niveaux supérieurs sont semblables au côté sud (cadran du troisième niveau dans un oculus).

Côté nord : idem. Le premier niveau est en partie cachée par la petite construction en appentis ; le troisième niveau est aveugle.

Le clocher est surmonté d'une rambarde de fer tenue aux angles par quatre piliers carrés. Au centre de la terrasse, campanile de fer avec une cloche, un globe et une croix. Une girouette est montée sur la hampe de la croix.

L'appentis au nord-est est accolé entre le clocher et la nef. Construction de blocage ; fenêtre étroite à l'est.

Combles et couverture

La nef est couverte d'une charpente métallique, avec tuiles mécaniques imitant les tuiles creuses. Les appentis et la chapelle de la Vierge sont couverts de tuiles creuses.

Distribution intérieure

- nef : sol de mallons ( 25 x 25 cm).

- chapelle de la Vierge : carrelage de marbre. Plafond à voussures. Les fenêtres latérales sont en arc en segment. Vitraux modernes.

Parti de décor

Le décor est réparti sur les nervures des voûtes et leurs retombées qui sont homogènes.

Toutes les nervures sont chanfreinées.

Elles retombent sur quatre culs-de-lampes aux angles de la nef, taillées en forme de trompes ornées d'une coquille.

Les retombées intermédiaires sont constituées par des cordons moulurés.

Les clés de voûtes des trois travées présentent des motifs différents :

Première travée : amortissements triangulaires des chanfreins des quatre nervures.

Deuxième travée : disque plat sans décor.

Troisième travée : un cœur surmonté d'une croix grecque ;au centre du cœur, une lampe entre quatre barres verticales ; au-dessous, trois croix en quinconces.

La répartition des trois travées est symétrique, avec l'entrée de la chapelle de la Vierge, centrée sur la seconde travée.

NOTE DE SYNTHÈSE

L'observation archéologique confirme les étapes de la construction de cet édifice mentionné, même laconiquement, par les textes.

L'église primitive, de type roman, remonterait au XIIIe siècle, mais on n'en conserve aucune mention précise. Elle a servi de base aux agrandissements successifs qui en ont respecté le chœur (base du clocher) et tout le côté sud de la nef. On peut donc imaginer un édifice assez petit (19 m x 8,50 m environ), à nef unique et chevet plus étroit, de plan carré, légèrement désaxé.

En 1613 (date inscrite sur la façade sud), sont en cours des travaux qui ont donné à l'église sa physionomie actuelle, si l'on excepte la chapelle Saint-Joseph, au nord, en construction en 1682. On notera l'archaïsme des voûtes d'ogives dont le système décoratif est cependant moderne (impostes moulurées, coquilles).

Marques et inscriptions

La chaîne d'angle située au-dessus du second contrefort de la façade sud présente la date gravée de 1613.

Le revers du seuil de la porte de la façade sud est daté de 1842 (réfection du sol?).

1B.M. Avignon, ms . 2401, Histoire de l'abbaye de Saint- André de Villeneuve-lès-Avignon par Dom Chantelou, f° 152 v°.2Ibidem, f° 156 v°.3ALBANES (Chanoine J . H. ), Gallia Christiana Novissima..., tome I, Aix, Instrumenta, X.4B.M. Avignon , ms. 2401, f° 159 v°.5ALBANES (Chanoine J . H.), op . cit . , Instrumenta XXI.6CLOUZOT (E.), Pouillés des provinces d'Aix, d'Arles, d'Avignon et d'Embrun..., Paris, 1923, p. 11 et 45.7Ibidem, p. 27.8Ibidem, p. 39.9AD 13 (Marseille), 2 G 113 (715).10AD 13 (Marseille), 2 G 117 ( 741).11AD 13 (Marseille), 2 G 150 (956).12AD 13 (Marseille), 2 G 215 (1372).13A. P . (G . Demians d'Archimbaud), Procès-verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1340- 1345, f° 83 v°. 14A. D. 13 (Marseille), G 201 bis et G 201 ter.15A. D. 13 (Aix), 306 E 337, f° 67.16A. D. 13 (Aix), 1 G 1330, f° 30 v°.17A. D. 13 (Aix), 306 E 420 bis, f° 268-272.18A. P . (Felix Arnaud, Pertuis), Notes du chanoine H. Trouillet, d'après les archives notariales de Pertuis.19A. D. 13 (Aix), 306 E 427, Rôle des décimes du diocèse d'Aix, 1501.20A. D. 13 (Aix), 308 E 849, f° 846.21A.D. 13 (Aix), 309 E 426, f° 987.22A. D. 13 (Aix), 309 E 753, f° 213.23A.D.13 (Aix), 1 G 1332, f° 227.24A. C. Mirabeau, GG non coté, sentence de visite pastorale de la paroisse de Mirabeau, 17 octobre 1618. 25A.D.13 (Aix), 1 G 1334, f° 107-109.26A. D. 13 (Aix), 1 G 1335, f° 118 v° - 119.27A. D. 13 (Marseille), G 310, pièces 1 et 2.28Ibidem, pièce 7.29Ibidem, pièce 8.30Ibidem, pièce 13.31A.D . 13 (Aix), 1 G 1342, p. 322-330.32A. D. 13 (Marseille), G 310, pièces 14 et 15.33Ibidem, pièces 16 et 18.34A. D.13 (Marseille), G 625.35A.D.13 (Marseille), G 581.36A. D. 84, 2 O 76 (6).37Ibidem.38Ibidem.39Ibidem.40Ibidem.41Ibidem.

Église paroissiale mentionnée à partir de 1118, dépendant de l'abbaye de Saint-André-de-Villeneuve puis rattachée avant 1264 au chapitre cathédral d'Aix ; édifice du 12e ou du 13e siècle composé d'une nef de 2 travées et d'un chœur carré ; en 1613, reconstruction et agrandissement de la nef, dont la 3e travée, accostée au nord d'une chapelle latérale, devient le chœur, tandis que l'ancienne abside convertie en sacristie sert de soubassement à la tour clocher ; en 1682, construction de l'autre chapelle latérale nord et de l'autre sacristie ; en 1843, construction du 2e étage du clocher pour l'horloge publique ; en 1873 projet de remaniement par E. Sollier, non exécuté.

Edifice composé d'un vaisseau unique de 3 travées voûtées d'ogives, accosté au nord de 2 chapelles latérales non contiguës, la 1ère plafonnée, la 2e voûtée en berceau brisé ; à l'est, tour clocher de 2 étages, voûtée au rez-de-chaussée en berceau brisé et au 2e étage en berceau plein-cintre à lunettes, couronnée d'un campanile en fer et desservie par un escalier rampe sur rampe extérieur ; sacristie voûtée d'arêtes dans l'angle nord-est ; croisée d'ogives de la nef et du chœur ornées de sculptures.

  • Murs
    • molasse
    • moellon
    • moyen appareil
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
    • voûte en berceau brisé
    • voûte en berceau plein-cintre
    • à lunettes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • coquille
    • coeur
    • croix
    • étoile
  • Précision représentations

    sujet : coquille, support : cul de lampe ; sujet : coeur Somme d'une croix et contenant une lampe entourée de 4 clous et 3 étoiles, support : clef de voûte de la 3e travée

  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Arrentement des prieurés de Beaumont et de Mirabeau, 26 juillet 1464. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 306 E 337.

    f° 67.
  • Mise en possession et inventaire des biens de la vicairie de Mirabeau, 31 juillet-1er août 1489. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 306 E 420 bis.

    f° 268-272.
  • Comptes de décimes du diocèse d'Aix, 13 janvier 1501. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : B 3320

  • Arrentement de la vicairie de Mirabeau, 30 novembre 1510. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 308 E 849.

    f° 846
  • Convention passée entre Antoine Pegon, vicaire et Jean Mombrion, prêtre de Mirabeau, 11 novembre 1514. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 309 E 426.

    f° 987.
  • Prix-fait d'une croix processionnelle d'argent doré donné par la communauté de Mirabeau à Simon Laugier, orfèvre d'Aix, 5 mars 1517. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 309 E 753.

    f° 213.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1485-1486. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1330.

    f° 30 v°.
  • Procès-verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix. 1535. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1331.

    f° 16 v°.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1582-1583. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1332.

    f° 227.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1627-1638. 1632. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1334.

    f° 107-109.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence,1638-1641. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1335.

    f° 118 v° - 119.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1681-1682. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1342.

    f° 322-330.
  • Procès verbaux de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1421-1423. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 201 bis.

  • Procès-verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1424-1425. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 201 ter.

  • Archevêché d'Aix, déclarations fournies par les redevables des décimes, Mirabeau, 1728. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 625.

  • Déclarations fournies en 1728 en vue de l'assemblée générale du clergé, Beaumont, 1728. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 G 581.

  • Collation de la vicairie de Mirabeau à Bertrand Feraud, 6 mai 1326. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 2 G 113 (715).

  • Collation de la vicairie de Mirabeau à Hugues d'Entrepierres, 17 avril 1328. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 2 G 117 (741).

  • Collation de la vicairie de Mirabeau à Durand de Barri, 13 mai 1348. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 2 G 150 (956).

  • Obligation du vicaire de Mirabeau en faveur du Chapitre d'Aix, 7 juin 1371. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 2 G 215 (1372).

  • Mirabeau : administration communale. Edifices du culte. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 2 O 76 (6).

  • Quittance du peintre J. Bertrand pour la communauté de Mirabeau, 25 avril 1605. Archives communales, Mirabeau : GG non coté.

  • Sentence de visite pastorale de la paroisse de Mirabeau, 17 octobre 1618. Archives communales, Mirabeau : GG non coté.

  • Procès verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1340-1345. Archives privées.

    f° 83 v°.
  • Notes manuscrites du chanoine J. Trouillet. Collection particulière, Pertuis.

  • Histoire de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon par dom Chantelou. Bibliothèque municipale, Avignon : ms 2401.

    f° 152 v°, 156, 159 v°.

Bibliographie

  • ALBANES, Joseph-Hyacinthe. Gallia Christiana Novissima. Tome 1 : Aix, Apt, Fréjus, Gap, Riez et Sisteron. Montbéliard : Société anonyme d'imprimerie montbéliardaise, 1899.

  • CLOUZOT, Etienne. Pouillés des provinces d'Aix, d'Arles et d'Embrun. Diocèse de Senez. Paris : Imprimerie nationale, 1923.

    P. 11, 27, 39, 45.
Date d'enquête 1970 ; Date(s) de rédaction 1987
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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