Dossier d’œuvre architecture IA00124810 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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  • inventaire topographique
Eglise paroissiale Saint-Laurent
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aiguilles
  • Commune Arvieux
  • Lieu-dit la Ville
  • Cadastre 1825 C2 1023  ; 1969 C2 82
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Laurent
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière

HISTORIQUE

Selon J. Tivollier et P. Isnel (Le Queyras, ll, p. 149) citant P. Guillaume (Inventaire du ci-devant chapitre d'Embrun, 1780), la paroisse d'Arvieux payait déjà la dîme à l'archevêque d'Embrun en 1212. Toujours selon ces auteurs, en 1260, les habitants d'Arvieux payaient les décimes à leur église.

Le compte de procurations du diocèse d'Embrun de 1376 nous apprend qu'à cette date un chapelain résidait à Arvieux (G. Dartevelle, p. 91).

L'édifice actuel date de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe mais a été très mutilé pendant les guerres de religion. De l'édifice du XVIe siècle subsistent les vestiges de peintures murales du mur oriental du clocher, aujourd'hui illisibles, où Joseph Roman à la fin du XIXe siècle avait identifié à gauche « saint Michel avec de longs cheveux blonds, des ailes bleues, une cotte de maille et une armure, perçant le démon de sa lance » et à droite « saint Christophe vêtu de rouge et appuyé sur une masure ». M. Roques, au milieu du XXe siècle, avait reconnu les mêmes personnages, et croyait distinguer sur la façade sud de l'édifice, masquée par l'enduit actuel, la représentation des vertus, des vices et de leurs châtiments.

En 1993, des sondages dans le chœur et sur les écoinçons de l'arc triomphal ont mis en évidence la présence de peintures murales de la même époque, qu'il reste à dégager, à identifier et à restaurer.

L'église d'Arvieux a subi de nombreux remaniements à la fin du XVIIe siècle, après la Révocation de l'Edit de Nantes sous l'impulsion du curé Meiffre.

Le portail XVIe a été remonté en 1683. A la clé est gravée l'inscription EMC qui selon la tradition locale signifierait «Etienne Meiffre curé » (Grizolle, p. 2). Des éléments du porche qui, à l'initiation du «réal» de la cathédrale d'Embrun, précédaient le portail, ont été remontés pour supporter un auvent.

La voûte d'ogives de la nef, détruite par les protestants, a été remplacée par une voûte d'arêtes, sans doute en 1685, date gravée sur le chapiteau de la colonne engagée, à droite en entrant. La nef, qui au XVIe siècle ne comportait que deux travées, a été allongée à l'ouest d'une troisième travée, sans doute, comme à Abriès, pour accueillir les nouveaux convertis. Vue prise de la nef vers le choeur.Vue prise de la nef vers le choeur.

Deux des trois chapelles latérales qui s'ouvraient dans le mur nord par des arcs brisés ont été détruites et condamnées. Selon J. Tivollier et P. Isnel (ll, p. 355), ces trois chapelles attestées au début du XVIe siècle étaient les suivantes : la chapelle dédiée à saint Vincent martyr, fondée avant 1499 par Durand et Jacques Albert et nobles Jean et Ignace Albert, notaires ; la chapelle Saint-Antoine, fondée avant 1500 ; et la chapelle Saint-Jean-Baptiste, fondée en 1508 par Pancrace Eymard. La troisième chapelle latérale, épargnée à la fin du XVIIe siècle, a été détruite ultérieurement, sans doute à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe.

En 1783, il existait dans l'église quatre chapelles intérieures sujettes au paiement des décimes. Elles étaient dédiées à saint Vincent, saint Antoine, saint Claude et saint Jean-Baptiste.

En 1819 une confrérie de pénitents blancs au cordon rouge fut établie dans l'église.

De 1822 à 1832 fut construite la chapelle Saint-Joseph destinée à la confrérie de pénitents (c'est aujourd'hui la chapelle d'hiver). Elle fut bénie le 9 septembre 1832 et comportait une voûte en maçonnerie qui fut remplacée par un plafond en bois en1930.

En 1837, la couverture fut refaite en ardoises de Châteauroux.

En 1854, la voûte du chœur est repeinte par un certain Scalle.

En 1931, la toiture est refaite en bardeaux de mélèze.

Selon le curé actuel, la charpente (non visitée) serait ornée d'une frise de rinceaux peinte et porterait la date 1686.

DESCRIPTION

Situation

L'église s'élève au sud du village. Bordée à l'est par la route, elle est encadrée au nord, à l'ouest et au sud par le cimetière, planté de grands peupliers au sud. Tout autour des prés et champs cultivés. Le portail du cimetière, à l'est, est à peu près le même que celui de la cour de la cure qui s'élève presque en face, de l'autre côté de la route. Y sont inclus aux extrémités deux chapiteaux à crosses du XVe-XVIe siècle.

Vue d'ensemble prise du sud-est.Vue d'ensemble prise du sud-est.

Composition d'ensemble

L'édifice forme un volume massif auquel sont accolés plusieurs petits volumes (chœur, sacristie, chapelle d'hiver) et la masse verticale du clocher.

Matériaux

Maçonneries de blocage tout venant recouvert d'un enduit rustique laissant apparents les chaînes d'angles et l'appareillage des baies du clocher ; contreforts plats, chaînes, arcs, chambranles, flèche sont en tuf. Le portail et les éléments porteurs du porche sont en marbre rose et blanc.

Structure

L'église orientée se compose des parties accolées suivantes :

- La nef comprend cinq travées voûtées d'arêtes retombant sur des piles fasciculées constituées de trois demi-colonnes (piles intermédiaires) et une demi-colonne (angles). Les supports de la première travée, de même profil que les autres, ont des chapiteaux composites de facture classique, les autres ont une forme cubique ornée de divers motifs géométriques. Les chapiteaux des colonnes latérales de chaque pile sont disposés obliquement de part et d'autre de celui qui reçoit le doubleau. Côté sud le chapiteau oblique de gauche possède une sorte de dé où est gravée la date 1685, tandis que son pendant, à droite, porte les lettres MA. Les bases sont moulurées et émergent de peu du plancher actuel .

Vue prise du choeur vers la nef.Vue prise du choeur vers la nef. Portail méridional, la menuiserie. Vue de l'extérieur.Portail méridional, la menuiserie. Vue de l'extérieur.

Dans les angles nord-est et sud-est de la troisième travée, chapiteaux seuls à crosses végétales simplifiées.

Le côté sud de la deuxième travée a une partie saillante qui correspond au côté nord du clocher ; à gauche se trouve l'embrasure sous arc segmentaire du portail. De part et d'autre de la troisième travée, à l'est, deux arcs brisés forment un renfoncement d'une quinzaine de centimètres dans lesquels on a placé un autel.

L'éclairement se fait par trois fenêtres en plein-cintre, à double ébrasement (plus accentué à l'intérieur) une à l'0Uest, une au sud de la première et de la troisième travée ; une quatrième est murée au nord de la première travée.

A l'est, l'arc triomphal, culminant à mi-hauteur, est à double rouleau sur deux piliers adossés couronnés de chapiteaux.

Une tribune occupe partiellement la première travée.

- Le chœur, de plan carré, couvert d'une voûte d'arêtes ; fenêtre à double ébrasement au sud.

- La sacristie, adossée au nord du chœur avec lequel elle communique est couverte d'un berceau en plein-cintre et éclairée à l'est par une fenêtre rectangulaire.

- Le clocher est adossé au sud de la deuxième travée de la nef. C'est une tour carrée surmontée de deux étages percés de baies géminées, doubles puis triples, sur doubles piliers couronnés par un chapeau commun. Au-dessus, flèche cantonnée de quatre pyramides. L'accès du clocher se fait par une porte en plein-cintre, côté est, l'escalier qui conduit aux étages des cloches se compose de volées droites maçonnées bordant les quatre côtés de la tour ; sept sont portées sur des demi-arcs ; les trois dernières par des poutres inclinées. Deux jours rectangulaires ébrasés ouvrent à l'est et à l'0uest, ce dernier étant masqué par la toiture de la chapelle d'hiver ; une baie a été ouverte (puis murée) à hauteur de la troisième volée, en direction de la nef.

- La chapelle d'hiver, adossée au côté sud de la première travée de la nef, contre le clocher, se compose d'une salle plafonnée éclairée au sud par deux fenêtres en arc segmentaire. Porte d'entrée à l'est ; porte de communication avec la nef au nord.

- Le porche est un simple appentis abritant le portail, dans l'angle du clocher et de la deuxième travée de la nef. La charpente repose sur une colonne d'angle sur base cubique et couronnée par un chapiteau cantonné de quatre personnages. A l'0pposé, la poutre repose sur une console placée dans le mur du clocher.

- Une chapelle, voûtée en berceau sur cordons creusés en cavet, ouvrait au nord de la troisième travée de la nef ; cette chapelle était alignée sur la sacristie.

Élévations

- Nef. Élévation sud

Elle comprend :

- l'élévation en partie cachée de la première travée. Mur recouvert d'un crépi rustique ; fenêtre en plein cintre dont le bas est muré, sans chaînage

- l'élévation de la deuxième et de la troisième travée ; c'est un mur entièrement recouvert d'un crépi rustique. Un contrefort d'angle sans couronnement borde ce mur à l'est. Les baies sont :

- le portail constitué d'une porte rectangulaire sous linteau porté par deux coussinets et d'un ébrasement à trois ressauts sous archivolte en plein-cintre à trois rouleaux ; bases et frises de chapiteaux monolithes ; rinceaux sur la face des bases ; têtes s'intercalant avec des chapiteaux à crosses sous un vague rinceau sur la frise gauche ; crosses en quinconces sur celle de droite. L'arc extérieur de cette archivolte pourrait être refait, la clé porte la date gravée 1683. Au-dessus, le crépi laisse deviner un arc en plein cintre, non concentrique et légèrement plus large. A droite du portail, la plinthe en marbre rose se prolonge sur une longueur de 1, 32 m et se raccorde à la plinthe en tuf chanfreinée qui règne autour de l'édifice.

- Au deuxième niveau à droite, fenêtre en plein cintre ébrasée sans chaînage. A sa droite cadran solaire peint sur enduit lisse,presque complètement effacé. Au-dessus, fenestron d'accès au comble.

- Chœur. Élévation sud

Encadrée de deux contreforts plats sans couronnement ; celui de gauche n'est qu'un montant appareillé de 5 x 10 cm. Fenêtre en plein cintre sans chaînage ; la plinthe chanfreinée est un peu plus haute que celle de la nef.

- Chœur. Élévation est

Aveugle, encadrée de deux contreforts plats d'angle sans couronne ment. Plinthe enterrée.

- Sacristie. Élévation est

Appentis percé d'une fenêtre rectangulaire barrée de deux gr lles ; appui monolithe en schiste ; contrefort plat à l'angle nord-est.

- Sacristie. Élévation nord

Elle présente une travée aveugle encadrée de deux contreforts plats reliés à leur sommet par les vestiges d'une frise d'arcs brisés retombant sur des culots en quart-de-rond. Une autre travée est amorcée, à droite du deuxième contrefort, couronnée de deux arcs et de l'arrachement d'un troisième.

- Sacristie . Élévation ouest

Appentis percé en son centre d'un fenestron percé après coup dans l'arrachement de la retombée d'une voûte en berceau dont il reste tout le cordon.

- Nef. Élévation nord

Elle se compose de trois travées aveugles :

- la première est encadrée de deux pilastres plats reliés à leur sommet par une frise d'arcs brisés sur culots en quart-de-rond à l'intérieur desquels est appliqué un enduit lisse badigeonné de blanc. La plinthe est interrompue à gauche par l'arrachement de la chapelle nord dont la voûte mordait sur le premier contrefort. A sa droite apparaît dans le crépi qui s'est fendu, un grand arc segmentaire muré.

- La deuxième est également couronnée d'une frise d'arcs brisés et est recouverte du même enduit rustique couleur sable. Une reprise, aux deux-tiers de la longueur, correspond à une interruption de la plinthe et paraît être l'arrachement d'un contrefort plat ; cependant la frise d'arcs n'est pas interrompue à cet endroit.

- La troisième n'a ni contreforts, ni frise et son enduit est différent. Fenêtre murée. La plinthe s'interrompt à la limite des deux travées après un épaississement qui peut être celui d'un contrefort plat.

- Nef. Élévation ouest

Mur gouttereau percé d'une fenêtre en plein-cintre sans chaînage. Enduit rustique. La plinthe règne à la base de l'ensemble.

- Chapelle d'hiver. Élévation ouest

Mur aveugle. Plinthe enduite.

- Chapelle d'hiver. Élévation sud

Idem. Deux fenêtres ébrasées en arc segmentaire. Appuis monolithes en schiste.

- Chapelle d'hiver. Élévation est

Idem. Porte centrale rectangulaire sous un ébrasement couvert d'un arc en anse de panier. Chambranle et arc recouverts d'un enduit lisse peint en bleu ciel sur d'anciens badigeons ocre jaune puis blancs.

- Clocher

Élévations nues percées de jours étroits jusqu'aux deux niveaux des cloches : baies doubles puis triples ouvertes sur des cordons chanfreinés. Corniche de section carrée. Pyramides et flèches ont été rajoutées. A la base des faces cardinales de la flèche, fenêtres verticales en arc brisé ; à mi-hauteur des autres idem.

Sur la face est, sous le porche, vestiges de peintures murales érodées par les gouttières. Le panneau peint suit la pente de la toiture du porche. A gauche, console du porche constituée de bas en haut : d'une console en cavet portant un personnage en haut relief assis sur un siège ; ce personnage soutient un fût de colonne (manquant) et son chapiteau d'inspiration corinthienne et son tailloir. A droite, porte du clocher en plein cintre.

Sur l'ensemble des élévations, vestiges d'enduits à pierre vue masquant les joints des parements en pierre de taille (chaînages, arcs, chambranles, contreforts) ; ces enduits portent de faux joints tracés en blanc au pinceau. Il n'y en a aucune trace sur les enduits actuellement trop érodés.

Couverture

Combles non visités. L'accès au comble de la nef se fait par une porte aménagée dans le pignon est ; une échelle demeure en place sur la toiture du chœur.

- Nef : deux versants et croupe ouest.

- Chœur : deux versants et croupe est.

- Sacristie : appentis au nord.

- Chapelle d'hiver : appentis à l'ouest contre la face ouest du clocher ; deux versants et croupe sud sur la partie plus au sud.

- Porche : appentis au sud.

- Couverture de bardeaux et gouttières en bois sur supports coudés en bois.

Distribution intérieure

- La nef : l'ensemble de la nef est badigeonné en ocre jaune clair ; les piles présentent des traces de décor peint en dessous de ce badigeon. Les deux arcs latéraux de la troisième travée servent de fond à des autels en marbre blanc. L'arc lui -même est peint en faux marbre vert foncé ; le fond des deux niches est plaqué de bois peint en vert avec une bordure ocre repeinte où transparaissent des rinceaux. Couronnement d'un motif plaqué découpé. A gauche de cet arc, sur le mur nord, niche en cul -de-four ornée d'un décor ouvragé de plâtre. Colonnettes autrefois peintes en faux marbre.

- La tribune a une main courante constituée de balustres découpés dont le revers garde les traits de découpe et la numérotation de 1 à 31 tracée au crayon. Un graffiti au crayon est tracé au revers : Orla Mezel 7 juillet 1874

Autre graffiti : 1861.

- Le chœur est entouré à mi-hauteur d'un lambris. Au-dessus, murs peints en beige sur un fond de vieux décors peints. Chaque quartier de la voûte d'arêtes présente un décor peint avec une table en creux ornée d'un cartouche de cuirs et de rinceaux figurant : - nord une échelle

- est : la colombe

- sud : la croix avec une palme

- ouest : la couronne.

Fond bleu, cadre rose, cartouche blanc, rinceaux ocre jaune en trompe-l’œil. Sous l'arc triomphal, fausses tables en creux en marbre vert et losanges bleus. Faux marbre gris, même sur les deux chapiteaux. Plancher partout.

- La chapelle d'hiver a des murs peints en ocre jaune avec une plinthe grise et un plafond en bois. La plinthe chanfreinée du clocher reste visible.

CONCLUSION

A son origine, l'église fait partie de la série des églises dans la lignée de la cathédrale d'Embrun aux XVe et XVIe siècles. Il en subsiste clocher avec ses vestiges de peintures murales, les élévations de la nef sauf la première travée et les voûtes, le chevet et la sacristie.

Cette dernière formait avec la chapelle nord un seul volume dont l'élévation nord avait deux travées. La plupart des couronnements de frises d'arcs ont disparu sauf au nord. Quant au portail, il paraît à peu près intact. On doit s'interroger sur la trace d'arc qui le surmonte. Il s'agit peut-être d'un repentir dans le projet du porche, car dans son état actuel, sa couverture suit la pente de la partie supérieure des peintures murales du clocher. Signalons néanmoins que la console qui porte la poutre du porche paraît avoir été ajoutée dans la maçonnerie reprise du clocher.

Les dégâts provoqués sans doute par les guerres de religion ont fait disparaître les voûtes, les couronnements, la disposition d'origine des fenêtres. Ces éléments ont été remplacés au cours du XVIIe siècle. On rapprochera les traces de faux joints peints en blanc à ceux de Saint-Romain de Molines. La date 1683 gravée sur le portail marque sans doute cette restauration ainsi que la date 1685 gravée sur le tailloir d'un chapiteau entre la deuxième et la troisième travée de la nef.

La paroisse d'Arvieux est attestée en 1212, mais l'église actuelle date de la fin du 15e siècle ou du début du 16e ; elle a été très mutilée pendant les guerres de Religion et restaurée au 17e siècle ; le portail 16e a été remonté en 1683, date portée au-dessus ; en 1685, date gravée sur un chapiteau, la nef a été allongée d'une travée, sa voûte refaite, et les chapelles latérales nord condamnées ; de 1822 à 1832, la chapelle Saint-Joseph destinée à la confrérie des pénitents a été construite ; en 1854, un certain Scalle repeint la voûte du chœur ; la toiture a été refaite en bardeaux de mélèze en 1931.

La nef actuelle est constituée de 3 travées voûtées d'arêtes ; le choeur de plan carré est également voûte d'arêtes ; le clocher est couvert d'une flèche en pierre

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    bardeau, pierre en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Typologies
    choeur orienté ; clocher tour en façade ; porche
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
    • sculpture
    • menuiserie
  • Représentations
    • fleur
    • feuille
    • ange
    • rinceau
    • colombe
  • Précision représentations

    sujet : feuillages, angelots, support : chapiteaux de la nef et du choeur ; sujet : rinceaux, masques, support : portail sud ; sujet : rinceaux, support : menuiserie de la porte sud ; sujet : cuirs, colombe du Saint-Esprit, symboles de la Passion, rinceaux, support : peints à la voûte du choeur

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1914/05/09
  • Référence MH
  • GIORDANENGO, Gérard. La reconstruction des églises paroissiales dans le diocèse d'Embrun (XVe siècle - milieu du XVIe siècle). Dans : Congrès archéologique de France, Dauphiné, 1972. Paris : Société française d'archéologie, 1974, p. 162-181.

Bibliographie

  • DARTEVELLE, Guylaine. Églises médiévales des Hautes-Alpes. Taulignan : Plein Cintre éditions, 1990. 119 p.

    P. 90.
  • GRIZOLLE, J.-L. (curé). L'église d'Arvieux, petite notice historique. 4 feuillets ronéotypés, s.d. [1987].

  • JACQUES, Louis (chanoine). Chapelles rurales des Hautes-Alpes. 1956. t.1 et t.2.

  • DESVIGNES-MALLET Chantal, ENAUD, François, PARAVY, Pierrette et al. Peintures murales des Hautes-Alpes XVe-XVIe siècles. Paris : Ministère de la Culture et de la Communication, Inventaire général des Monuments et Richesses artistiques de la France ; Briançon : Société d'Etudes des Hautes-Alpes ; Aix-en-Provence : Culture et Patrimoine en Provence, Edisud, 1987. Cahiers de l'Inventaire ; 7.

    P. 72.
  • ROMAN, Joseph. Répertoire archéologique du département des Hautes-Alpes. Paris : Imprimerie nationale, 1888.

  • ROQUES, Marguerite. Les peintures murales du Sud-Est de la France XIIIe-XVIe siècles. Paris : Picard, 1961.

    P. 388.
  • THIRION, Jacques. L'influence lombarde dans les Alpes françaises du sud. Dans : Bulletin monumental, n° 128, 1970, p. 7-40.

  • TIVOLLIER, Jean, ISNEL, Pierre. Le Queyras (Hautes-Alpes), 2 vol. Marseille : Laffitte Reprints, 1985.

    T. 1, p. 148-149 ; t. 2, p. 350-355.
Date d'enquête 1986 ; Date(s) de rédaction 1994
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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