Dossier d’œuvre architecture IA04001060 | Réalisé par
  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-André-du-Roc
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Castellane
  • Commune Castellane
  • Lieu-dit le Roc
  • Cadastre 1834 B4 948 ; 1983 B4 595
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-André-du-Roc

Les archéologues datent la construction de l'église Saint-André du début du 13e siècle. Cette église est l'ancienne église paroissiale de Castellane, alors nommée Petra Castellane lorsque la ville était encore cantonnée dans ses remparts situés sous le Roc. En 1260, il est décidé de transférer la fonction paroissiale de Saint-André à Saint-Victor, mais ce transfert ne semble toujours pas effectif à la fin du 14e siècle. En 1458, alors que le bourg de Petra Castellana est totalement dépeuplé, seule une messe aux défunts est célébrée à la fin de chaque mois, mais il n'y a plus de fonctions curiales. En 1627, l'église a encore un prieur. Entre 1648 et 1655, l'église paroissiale de Saint-Victor ajoute au sien propre le bénéfice du prieuré de Saint-André. En 1707, l'évêque de Senez Mgr Soanen indique dans un contre-rendu de visite pastorale que l'église Saint-André en haut du mont n'a plus que quatre murailles. Elle est mentionnée comme étant ruinée sur la carte de Cassini levée en 1780 et sur le plan cadastral de 1834.

Cette église, adossée perpendiculairement à la pente, est située au centre de l'ancien bourg fortifié de Petra Castellana. Elle est construite en fourrure de blocage avec des parements en petit et moyen appareil assisé en pierre de taille calcaire. L'épaisseur des murs est d'environ 170 cm. La fourrure du mur ouest est en arêtes de poissons, la fourrure des autres murs semble être en simple blocage maçonné. Les chaînes d'angles et les encadrements sont en pierre de taille calcaire. Le mur sud de la nef, qui présente les restes d'une corniche en quart-de-rond, est percé de trois hautes fenêtres, d'une porte principale à l'ouest, d'une porte secondaire à l'est. Le mur ouest est percé dans sa partie supérieure d'un oculus, dont l'encadrement possède des claveaux extradossés. Les percements sont en plein-cintre, à embrasure très profonde. Il ne semble pas que la nef ait été couverte d'une voûte. Un épaulement sépare la nef de l'abside qui était sans doute couverte en cul-de-four. La porte ouest possède un portail en retrait, avec un linteau intermédiaire. La porte située à l'est possède un encadrement en arc brisé en claveaux extradossés. Des traces d'arrachement de corbeaux en pierre sont visibles sur l'élévation sud, ils servaient sans doute à porter un auvent en bois (ce dispositif est également visible à l'église Saint-Victor de Castellane). Le toit, probablement à longs pans, était couvert en tuile creuse, dont subsistent des vestiges.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune, []
Date d'enquête 2007 ; Date(s) de rédaction 2007
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers