Dossier d’œuvre architecture IA83001704 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la République du Pays de la Provence Verte
école, actuellement office de tourisme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Provence Verte Verdon
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
  • Commune Nans-les-Pins
  • Adresse 2 cours Général-de-Gaulle
  • Cadastre 1981 AB 788

Avant 1867, la commune ne possédait pas de maison d’école et la classe de garçons était tenue au rez-de-chaussée de la mairie. En 1866, le conseil municipal confie le projet à M. Mesure, architecte à Brignoles. Il dresse les plans et devis du bâtiment à construire le 15 mars de la même année. L’emplacement n’ayant pas encore été fixé, l’architecte dessine un plan adaptable et qui répond aux exigences des instructions ministérielles. Le projet comporte au rez-de-chaussée une classe des filles entièrement séparée de celle des garçons. Chacune comporte une entrée, une cour et des lieux d’aisance indépendants. L’étage est occupé par les appartements des instituteurs. L’édifice sera sans style prétentieux, comme il convient à une commune rurale. Le projet est approuvé en conseil municipal le 21 avril 1866. L’emplacement est choisi en novembre. Il se situe sur le cours, récemment aménagé, sur un terrain appartenant au maire Hercule Jourdan. Certains habitants montent une pétition pour s’opposer au projet, préférant que l’école soit édifiée à l’emplacement de la mairie de l’époque, située dans le vieux Nans, en face de l’église. Le débat divise également le Conseil municipal, puisque le projet n’est approuvé qu’à la majorité de cinq voix contre quatre. Il est toutefois adopté car les opposants n’ont pas compris les véritables intérêts du pays et n’ont obéi qu’à une préférence légitime de leur quartier. De plus, le terrain de M. Jourdan se trouve sur le principal cours de la localité, avec une excellente exposition au midi, toutes les constructions nouvelles de Nans s’élèvent de ce côté de sorte que dans quelques années il sera aussi central que celui demandé par les pétitionnaires. Les travaux commencent en 1867. Ils sont conduits par l’entrepreneur Théophile Jourdan et sont rapidement achevés, puisqu’ils sont reçus le 14 juin 1868. Les deux classes de l’école primaire sont transformées en classes mixtes en 1907. La municipalité achète en 1926 le terrain situé à l’arrière du bâtiment, pour y installer la cour et les toilettes. En 1930, de gros travaux sont entrepris à l’école par l’architecte A. L. Reynoird. Ils comprennent la réfection du bâtiment (renforcement des planchers, réfection des carrelages et d’une volée d’escalier, blanchiment des classes, recrépissage des façades) ainsi que la construction d’un préau dans la cour. A cette occasion l’inscription République Française Ecoles communales laïques est apposée sur la façade. De nouvelles classes ont été construites dans la cour dans les années 1970. Les classes ont été transférées entre 1992 et 1997 dans la nouvelle école sur l’esplanade de la Ferrage. Le bâtiment accueille aujourd'hui le syndicat d’initiatives de la commune et la police municipale. AUTEUR : Mesure Gustave (architecte) ; Jourdan Théophile (entrepreneur) ; JATT : attribution par source

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1866, datation par source

Bâtiment de plan rectangulaire à 1 étage et comble. Les murs sont construits en moellons bruts avec mortier ordinaire et sont recouverts d'un enduit. La pierre de taille est utilisée pour les marches des perrons, seuils et encadrements des portes latérales et des fenêtres de la façade principale. L'élévation principale est rythmée par cinq travées d'ouvertures rectangulaires. Le rez-de-chaussée ouvre sur le cours par deux portes latérales. Les encadrements des fenêtres du 1er étage sont moulurés. La façade est couronnée d'une corniche. L'élévation postérieure est percée par cinq fenêtres à l'étage ainsi que cinq jours losangés permettant l'aération du comble. Les murs latéraux ne possèdent pas de fenêtres et forment pignon pour supporter les pannes de la toiture.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    La clé des portes latérales de la façade principale est ornée d'un trèfle à quatre feuilles. trèfle

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents figurés

  • Papier, inscriptions manuscrites, 15 mars 1866.

    Archives départementales du Var, Draguignan : 2 Op 87/2
  • Papier, dessin à l'encre rouge, 81 x 29,5 cm, 15 mars 1866.

    Archives départementales du Var, Draguignan : 2 Op 87/2
Date d'enquête 2014 ; Date(s) de rédaction 2014
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Pays de la Provence Verte
Dossiers de synthèse