Dossier d’œuvre architecture IA00049760 | Réalisé par
  • inventaire topographique
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Œuvre étudiée
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Orcières
  • Commune Orcières
  • Lieu-dit Prapic
  • Cadastre 1959 E1
  • Dénominations
    écart

DESCRIPTION

Prapic est le village le plus reculé de la vallée du Drac Noir. Situé à 1540 m au fond d'un beau cirque glaciaire, à la confluence du Drac et du torrent de Blaisil, Prapic est peut-être le hameau d'Orcières le plus visité pendant la période estivale. On est attiré par la beauté du cadre mais aussi par le halo un peu légendaire qui entoure le village : tout le monde connaît le poète aux Olives, Jean Sarrazin, ou le "Bavard Prapicois" journal socialiste du début du siècle.

Le village de Prapic est installé au fond d'une gorge glaciaire, qui commande les immenses pâturages d'altitude que forment les pentes de la vallée supérieure du Drac et celle du Blaisil. La proximité des alpages explique le fait que Prapic soit le seul hameau de la commune qui ne possède pas de forests (chalets d'estive).

Totalement privé de soleil 40 jours par an, Prapic a un climat rude, mais souffre moins de la sècheresse estivale que le reste de la commune. Il est installé sur une haute terrasse d'alluvions fluvio-glaciaires propices à la culture.

Le village de Prapic, éloigné du chef-lieu de 5 km, est souvent coupé l'hiver du reste de la commune par les coulées d'avalanche qui obstruent la combe. Pour éviter aux habitants les déplacements souvent dangereux l'hiver, Prapic a été érigé en paroisse en 1820.

Le village de Prapic a été presque entièrement détruit par l'incendie de 1867. Les bâtiments ont été reconstruits en ordre moins serré. Les maisons rebâties ont adopté de nouvelles modes architecturales : façade ordonnancée sur trois niveaux, belles menuiseries de porte, enduits lisses colorés, clôture des espaces privés. Mais elles ont conservé les matériaux traditionnels pour les toitures et les clôtures de pignons.

Évolution démographique (selon P. Castela, "D'Orcières à Merlette") :

1780 : 35 familles

1802 : 49 familles

1955 : 11 familles - 40 personnes

1984 : 10 familles - 25 personnes dont 22 sont originaires du hameau.

Répartition de la population active :

Retraités : 11

Agriculteurs : 2 (dont l'un a une double activité)

Fonctionnaires : 2

Employé à la station : 1

Commerçants : 3

Moniteur de ski : 1.

30 maisons ont été détruites par un incendie en 1867 ; la plus grande partie du village a été reconstruite après cette date ; les espaces libres entre les maisons correspondent à des destructions ; le village était beaucoup plus serre en 1809 ; l'église et la place de l'église ont été créés en 1880 ; les moulins au bord du Drac ont été emportés par les crues de 1928.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Statut de la propriété
    propriété publique (incertitude)
Date d'enquête 1979 ; Date(s) de rédaction 1987
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