Dossier d’œuvre architecture IA05000712 | Réalisé par ; ;
  • inventaire topographique
écart : Ville-Haute
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Briançon
  • Commune Névache
  • Lieu-dit Ville-Haute
  • Dénominations
    écart
  • Appellations
    Ville-Haute

DESCRIPTION

A 1594 m d'altitude, au pied du verrou glaciaire de Lacou, le hameau de Ville-Haute se resserre autour del'église paroissiale. Il est limité au sud par le Clarée, à l'ouest par le torrent du Vallon qui menace "la cime" du village et s'appuie au nord contre le rocher. La vallée est encore encaissée et le soleil d'hiver n'atteint pas toujours les maisons.

Les maisons de Ville-Haute sont groupées sans ordre, formant des petits quartiers, que délimitent des chemins ou "deviors", perpendiculaires à l'axe principal.

1. " Le Pied de la Ville"

Est un quartier hétérogène, à l'entrée de Ville- Haute, comprenant l'ancien four, la cure, l'église, la chapelle Saint- Antoine, l'ancienne boulangerie, l'école et quelques maisons plus récentes.

2. "La Place"

Au nord du village, entourée au nord, au sud et à l'est de maisons orientées est-ouest et à l'ouest par deux maisons nord-sud. Ce sont des constructions de pierre, dont les ouvertures donnent sur la place.

3. Le bord de la Clarée

Entre la route et la Clarée, ce quartier allongé sur des terrains en pente douce, est exposé aux débordements de la rivière. L'accès aux granges se fait directement par la route au nord, tandis que les ouvertures d'habitation sont au sud (accès indirect) :

- deux grosses maisons remaniées au XIXe siècle, orientées nord-sud- plus à l'ouest, des maisons plus groupées et orientées est-ouest.

4. Groupe de maisons charnière

Situé perpendiculairement à la route au nord entre la Place du Frêne et le quartier du bord de la Clarée. Habitat non groupé mais parallèle ; l'accès en est direct par la route

5. "La cime de ville"

Les maisons sont groupées par deux ou trois et orientées nord-sud sauf deux, bâties dans la pente et au sommet du rocher. Accès indirect.

Au nord, les maisons sont construites sur le rocher au pied de la montagne et à demi-enterrées dans la pente du terrain qui rejoint la base des toitures.

Au sud, les grandes maisons à très haut pignon sur la rue se succèdent du nord au sud, accolées les unes aux autres.

6. Le quartier de "l'oûtre"

Sur la rive droite de la Clarée, comprend le moulin et deux maisons.

Entre Ville-Haute et Ville-Basse, le quartier du Château comprend trois grandes maisons au pied du rocher, dont celle d'un ancien atelier de tissage (S . M. Balcet).

Sur 51 édifices, 22 sont isolés les uns par rapport aux autres, 25 ont un mur mitoyen et sont groupés par deux ou trois unités. Trois maisons sont neuves, toutes les autres ont conservé leur aspect traditionnel plus ou moins modifié par le changement de mode de vie.

Parmi les maisons encore dans leur état traditionnel, 9 sont fermées, 3 sont des exploitations en fonction, 7 sont habitées toutes l'année par des personnes qui ne travaillent plus ou ne sont pas paysans, 6 autres ne sont habitées que l'été.

Des édifices restants, 7 ont été transformés par des habitants qui y vivent toute l'année et 12 par des estivants.

18 dates ont été relevées dont 5 du XVIIIe siècle,11 du XIXe siècle et 2 de restaurations du XXe siècle.

Les ouvertures des habitations sont situées en grande partie au pignon sud (14) et sur les murs gouttereaux ouest et sud (24). 34 édifices possèdent des balcons, en particulier au pignon sud.

HISTORIQUE

Le village a été détruit plusieurs fois en particulier par des incendies (cf. ROSTOLLAND, p. 117).

- en 1714 un violent incendie détruit la plus grande partie de la Ville-Haute dont la cure.

- en 1743 la moitié et la plus grande partie de Ville-Haute disparaît avec 25 maisons, leur mobilier, les récoltes et le bétail.

- en 1926, deux maisons sont détruites (maison Guillaume et Falque), la maison Faure est endommagée.

Le village a été détruit plusieurs fois, en particulier par des incendies ; en 1714, c'est la plus grande partie de la Ville-Haute qui disparaît, dont la cure ; en 1743, la moitié du village disparaît avec 25 maisons brûlées, leur mobilier, les récoltes et le bétail et en 1926, deux maisons sont détruites (maison Guillaume et Falque). 18 dates ont été relevées dont 5 du 18e siècle, 11 du 19e siècle et 2 restaurations du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle

Village situé à 1594 m d'altitude, le hameau de Ville-Haute se resserre autour de l'église paroissiale. La vallée est encore encaissée et le soleil d'hiver n'atteint pas toujours les maisons. Elles sont groupées sans ordre, formant des petits quartiers que délimitent des chemins perpendiculaires à l'axe principal. Le Pied de la Ville, à l'entrée, regroupe les services : ancien four, cure, église, chapelle Saint-Antoine, boulangerie, école et quelques maisons plus récentes ; La Place est au nord, espace dégagé sur lequel ouvrent les maisons ; le bord de la Clarée, quartier allongé sur des terrains en pente douce exposés aux débordements de la rivière ; un autre groupe de maisons situé perpendiculairement à la route au nord. La cime de ville où les maisons sont groupées par deux ou trois et orientées nord-sud ; au nord, les maisons sont construites sur le rocher au pied de la montagne et à demi-enterrées dans la pente du terrain qui rejoint la base des toitures. Au sud, les grandes maisons à très haut pignon sur la rue sont accolées les unes aux autres. Le quartier de l'Oûtre et sur la rive droite de la Clarée et comprend le moulin et deux maisons. Enfin le quartier du Château comprend trois grandes maisons au pied du rocher, dont celle d'un ancien atelier de tissage. Sur 51 édifices, 22 sont isolés les uns des autres, 25 ont un mur mitoyen et sont groupés par deux ou trois unités. Trois maisons sont neuves, toutes les autres ont conservé leur aspect traditionnel plus ou moins modifié par le changement de mode de vie. Parmi les maisons encore dans leur état traditionnel, 9 sont fermées, 3 sont des exploitations en fonction, 7 sont habitées toute l'année par des personnes qui ne travaillent plus ou ne sont pas agriculteur, 6 autres ne sont habitées que l'été. Des édifices restant, 7 ont été transformés par des habitants qui y vivent toute l'année et 12 par des estivants.

  • Statut de la propriété
    propriété publique (incertitude)
Date d'enquête 1974 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers