Ancelle : DEMEURE de maître dite château des Orcières, puis château Provensal, puis château Lombard.

FERME.

CHATEAU-D'ANCELLE : FERME. Maison jumelée.

MOISSIERE : FERME.

ROANNE HAUTE : FERME 1. Chalet d'estive.

FERME 2. Chalet d'estive.

- CHATEAUX-FORTS et CHÂTEAUX

La tour Saint-Philippe qui se dressait sur la montagne du même nom à proximité du bourg de Faudon serait un vestige de la résidence seigneuriale du même nom.

Le château d'Ancelle

On ignore quels seigneurs le firent construire et à quelle date.

Des fouilles succinctes ont montré qu'il était entouré d'un rempart de 1, 20 m de largeur et de 300 m de développement dont une partie est encore visible aujourd'hui. Le château occupait la partie sud de l'enceinte. Dans l'angle est subsistent les vestiges d'une tour carrée de 7 mètres de longueur sur la face externe dont les murs font 1, 50 m d'épaisseur (Reynier, p. 55). Ce château détruit par un incendie en 1425 est tombé en ruines et ses pierres ont été réutilisées dans la construction du village actuel. Le site est occupé par le cimetière depuis 1837 environ.

Le château d'Hugues

L'ancien château seigneurial est appelé du nom de son dernier propriétaire François, Armand, Léonor d'Hugues, seigneur d'Ancelle en 1789. Situé à proximité du bourg, cet édifice de vastes dimensions que J. Roman date du XIVe siècle a été vendu comme bien national en 1793 et est tombé en ruines peu après. Une partie de la porte principale aurait été réutilisée au XIXe siècle pour construire une porte dans le village (J. Roman, Répert. arch., p. 134). Selon J. Roman "on y reconnaît le style de l'époque de Henri III". En 1888 cette porte qui n'a pas été retrouvée était surmontée des armes de la famille Rambaud, qui posséda la seigneurie d'Ancelle et dont le dernier membre est mort en 1590.

- MAISONS DES XVe et XVIe SIÈCLES

Ancelle : château des Artaud (Reynier, p. ), château des Rambaud (Reynier, p. ), maison des notaires Leblanc (Ranguis, p. 133), maison curiale.

Cette construction située sur la place du village fut maison curiale de 1756 à 1925. En 1888 J. Roman la décrit comme "une construction du XVe siècle avec deux portes en accolade et deux fenêtres géminées". La cage d'escalier est contenue dans une petite tourelle découronnée (Répert. arch., p. 134). Ce bâtiment aurait été en 1438 la propriété de la famille noble Rambaud (Reynier), puis aurait appartenu au début du XVIe siècle au notaire Leblanc (Ranguis, p. 133). La façade aurait alors reçu des modifications importantes : porte en accolade, croisées et fenêtres géminées. On sait qu'en 1756 elle comportait au rez-de-chaussée une cuisine voûtée, surmontée au premier étage par deux chambres. A ce niveau quatre fenêtres donnaient au sud (Ranguis, p. 152).

Château d'Ancelle

J. Roman en 1888 (Répert. arch., p. 135), puis l'abbé Reynier en 1925 signalent dans ce hameau des maisons d'allure XVIe, avec fenêtres à croisillons et porte en accolade :

- la maison des nobles Rostaing de Bataille, possédée en 1925 par Marius Chabot, dont l'escalier portait la date 1580.

- Une maison située à la jonction du chemin du Collet et de la route de Gap (maison Philippe Boutous et Pierre Escallier en 1925) dont la plaque de foyer portait l'inscription Honoré Grenier 1624, et le portail la date P G 1660.

- La maison Nicolas Germain, sur le chemin du Collet, portait l'inscription : P. M. 1685.

- La maison Garnier sur laquelle on pouvait voir un écusson martelé.