HISTORIQUE
Cette coopérative constituée en 1929 par 25 adhérents, fut construite en 1930. Les coopérateurs prirent des renseignements auprès de leurs collègues de Senez et de l'Ingénieur du Génie Rural TROUSSU puis constituèrent le dossier demandé. Le mémoire explicatif et les plans donnent de nombreux renseignements sur la construction et le fonctionnement de cette société coopérative. Elle était prévue pour traiter 200.000 kg de lavande, soit 14.000 kg par jour au moment de la récolte (1 mois à partir de fin juillet) permettant d'obtenir 2 kg d'essence pour 100 kg de fleurs. La construction du bâtiment de 16,20m X 8,50m avec ses installations était évaluée à 145.455 F. Le prêt à long terme demandé à l’État était de 80 000 F. à 3% sur 15 ans.
État actuel : Assez bon.Architectes : HOURST & CHAMPOLLION
DESCRIPTION
Situation : La coopérative se trouve à quelque distance de l'agglomération, sur la D 15 qui va de Allemagne à Valensole. Elle est située en retrait de la route, au milieu des champs sur un terrain en légère déclivité. La façade ouvre à l'est.
Matériaux : murettes de béton, plateforme de béton armé.
Structure : le bâti ment est un rectangle ouvert par trois baies sur les façades principale et postérieure. Il comporte deux niveaux : à l'avant une plate-forme surélevée donne accès aux chaudières et le dispositif de chaufferie est situé dans des fosses en contrebas. Un réseau de canalisations amène l'eau nécessaire à la distillation et assure l'évacuation vers le bas du terrain.Les cheminées du toit permettent la ventilation au dessus des chaudières. L'évacuation des pailles se fait par les baies de la façade postérieure.
Élévations extérieures
Élévation est : eu-dessus d'une plate-forme surélevée les murets construits entre les poteaux de béton armé sont percés de trois grandes ouvertures sur toute la hauteur.
Couverture : initialement charpente de bois et tuiles plates, actuellement charpente métallique et plaques de tôle.
Distribution Intérieure : la partie avant est occupée au niveau supérieur par le quai de déchargement de la lavande et les chaudières tapissées à l'intérieur par des serpentins où circule l'eau. Le niveau inférieur, sous les chaudières, est réservé aux foyers, aux canalisations d'eau. et à la circulation de l'huile extraite par la chaleur. Les deux niveaux communiquent par des escaliers.
CONCLUSION
Cette coopérative correspond au type très répandu de ces distilleries : une sorte de préau couvert.