Dossier d’œuvre architecture IA04002031 | Réalisé par
  • inventaire topographique
colombier
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Entrevaux
  • Commune Entrevaux
  • Lieu-dit la Tour
  • Cadastre 1816 C 130  ; 1980 C1 268

L'origine de ce colombier pourrait remonter au 17e siècle. Il semble figurer sur la Carte de Provence des Ingénieurs Géographes militaires (1748-1778). Sur le cadastre de 1816, il est mentionné comme « bâtiment » et appartient à Colombet Honoré, lequel possède alentours des parcelles de terres labourables et vignes. Sur ce plan cadastral, ce quartier est nommé « Le Clot ». La lecture des élévations montre au moins un état antérieur, où le bâtiment était moins haut d'un étage. Une porte piétonne était ouverte côté est, au deuxième niveau (murée), accessible par un escalier de distribution extérieur, dont l'arrachement est encore visible ; côté sud-est, on note également une fenêtre murée au deuxième niveaux, et une porte murée au premier niveau. Ce bâtiment a été victime d'un incendie au milieu des années 1950, après avoir été frappé par la foudre. La charpente et le toit datent de la fin du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)

Ce colombier isolé est situé à environ 500 mètres au sud d'Entrevaux, il est installé sur un replat qui fait face à la ville. De plan circulaire, il est constitué d'un étage de soubassement, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage de comble. L'étage de soubassement est occupé par une resserre, accessible par porte piétonne ; le sol est caladé ; côté est, on note l'arrachement d'une cheminée adossée. Le rez-de-chaussée surélevé est accessible par un escalier de distribution extérieur, en maçonnerie, qui donne sur une porte ; il est éclairé par une fenêtre côté sud ; le sol est un plancher rustique, mais on trouve d'un côté un ancien sol constitué d'une chape de mortier sur solives ; les murs sont enduits. L'étage de comble est occupé par le pigeonnier ; le sol est détruit, ne restent que des solives ; les boulins, qui étaient en vannerie (demi-paniers), étaient suspendus sur des paires de crochets scellés au mortier de gypse. L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets. Les élévations reçoivent un enduit lisse ou rustique et l'on note l'arrachement d'un bandeau de niveau, sans doute constitué de carreaux vernissés. Côté nord, la saillie du mur forme un fer-à-cheval protégé par des tuiles creuses. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois. Le toit à un pan est couvert en tuile creuse ; l'avant-toit est constitué de deux rangs de génoises.

  • Murs
    • calcaire galet
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers