Il existait une chapelle à Glandèves avant le 18e siècle, associée à la résidence de l'évêque, mais elle est notée ruinée sur la Carte de Cassini et n'apparaît plus sur celle de Bourcet de la Saigne (1764-1778).
Elle a été reconstruite en 1754, ainsi que l'indique la date portée au-dessus de la porte par l'évêque, sans doute Jean-Baptiste de Belloy. On trouve mention explicite des ces travaux dans le procès-verbal d'estimation des biens du clergé saisis à la Révolution. L'évêque d'alors, Henri Hachette des Portes souhaitant en effet que ces éléments soient pris en compte dans l'estimation des biens, mentionnent tous les frais engagés récemment à Glandèves. Ainsi, outre la reconstruction d'un bâtiment d'habitation et la remise en état du chemin d'accès, il est question d'"un battiment construit à neuf attenant à l'ancien château de Glandèves dont la dépense monte à deux mille quatre cents livres, [...] une chapelle vis à vis le dit batiment dont la dépense pour sa construction se monte à deux mille quatre cents francs, [...] une fondation à la dite chapelle d'une messe tous les dimanches [...], le dit seigneur évêque a fait abbatir un rucher qui existoit entre le dit battiment de Glandève et la dite chapelle [...]".
La chapelle a été récemment restaurée et les murs ornés d'un décor peint.
Reçoit la prêtrise en 1733, reçu docteur de théologie de la Faculté de Paris en 1737, nommé abbé commandataire de Saint-André-de-Villeneuve (diocèse d'Avignon), désigné par le roi en 1751 pour l'évêché de Glandèves, nommé évêque de Marseille en 1755 il renonce à ce titre en 1801, en 1802 il est nommé au siège métropolitain de Paris, nommé cardinal en 1803 et cardinal-archevêque de Paris en 1805.