Dossier d’œuvre architecture IA00128108 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Bergerie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil général des Alpes-Maritimes

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Coursegoules
  • Commune Coursegoules
  • Lieu-dit Bérengier
  • Adresse 1ère bergerie
  • Cadastre 1841 B 345  ; 1981 B 228
  • Dénominations
    bergerie

La bergerie se situe sur le versant sud du Cheiron, sur la plus haute ligne de terrasses de culture, au pied des rochers qui forment le haut de la crête. A cet endroit les strates du rocher sont verticales. La première strate du rocher a été soigneusement dégagée pour y adosser le bâtiment et remplacer ainsi son mur nord.

Un premier bâtiment était un enclos quadrangulaire de pierre sèche. Il date du XVIIIe siècle ou du début du XIXe. Il a été reconstruit en bergerie couverte en réutilisant trois des anciens murs comme base à de la nouvelle maçonnerie et en reculant de 1,75 mètres le mur oriental. La date 1861, gravée dans le rocher utilisé comme mur nord, près de l'angle nord-ouest, correspond probablement à la transformation de l'enclos à ciel ouvert en bergerie couverte.

Le bâtiment est divisé en trois galeries par deux rangées de trois piliers de section carrée, maçonnés à la chaux. On y accède par une porte ouverte dans la partie nord du mur est. Son encadrement est constitué de pierres dressées à l'aiguille. Le couvrement de la bergerie est en arc surbaissé ; une petite clef est encadrée de deux longs claveaux se prolongeant horizontalement pour couronner les piédroits. Le mur occidental est aveugle. Le mur oriental est percé d'une fente d'éclairage. Le mur méridional était percé d'au moins une fente d'éclairage, et probablement de deux. Une pierre située à l'angle sud-est de la construction, porte la trace d'un trou de mine.

Les piliers soutenaient une charpente supportant un toit de tuiles rondes. Contre le rocher remplaçant le mur nord, la charpente et le toit étaient ancrés dans des trous taillés dans la roche. De haut en bas : une rainure haute de 10 cm et profonde de 5 centimètres court sur toute la longueur du bâtiment. Immédiatement au-dessous est une série de trous carrés, hauts et larges de 12 centimètres, profonds de 5 centimètres. Ils sont espacés d'environ 60 centimètres. 30 centimètres plus bas, disposés dans le plan des lignes de piliers, est un rang de trois trous carrés, hauts et larges de 18 centimètres, profonds de 10 centimètres.

La date portée 1861 correspond probablement à la transformation d'un enclos à ciel ouvert du 18e siècle ou du début du 19e siècle en bergerie couverte

  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement
  • Couvertures
    • appentis
  • Typologies
    enclos quadrangulaire ; bergerie à Murs au liant sur piliers
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Coursegoules, 1841. / Dessin à l’encre sur papier, par Me Justinien Vidal, 1834. Échelle 1/1000e. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice :  25FI 050/1/B4.

    Section B, Site de la Faye et de la Ville, 3ème feuille, parcelle 345.
Date d'enquête 1993 ; Date(s) de rédaction 1995
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers