• enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
bac à traille de Limas
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • IGN-SCAN25 - PFAR 2008

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin du Rhône - Bédarrides ; Orange-Ouest
  • Hydrographies Rhône (bras du) dit des Arméniers
  • Commune Sorgues
  • Lieu-dit île d' Oiselet, Saint-Marc, Islon Saint-Luc
  • Précisions oeuvre située en partie sur la commune Châteauneuf-du-Pape
  • Dénominations
    bac
  • Précision dénomination
    bac à traille
  • Appellations
    bac de Limas

D'après les documents, trois bacs à traille privés desservaient, à la fin du 19e siècle et au début du 20e, l'île de l'Oiselet (commune de Sorgues), sise entre le bras navigable du Rhône et le bras mort dit des Arméniers (Référence : IA84000947) : le bac du Dragonnet (Référence : IA84000949), sur le bras principal du Rhône, qui relie l'île à Sauveterre en rive droite ; le bac de l'Oiselet (Référence : IA84000939), en aval du bras des Arméniers (Référence : IA84000947) - qui sera remplacé plus tard par le pont des Arméniers (Référence : IA84000917). Selon Cogoluènhe, ces deux bacs existent déjà au 16e siècle. Le troisième bac est situé au nord de l'île, la reliant à Châteauneuf-du-Pape. Il s'agit certainement du bac figuré sur le plan des lieux dressé par l'ingénieur ordinaire du Vaucluse Armand en 1891 (Fig. 2), nommé bac à traille de Limas. Ce dernier a peut-être été créé le 9 décembre 1846, date à laquelle un arrêté autorise le sieur Saint Marc à établir un bac à traille sur le bras des Arméniers pour se rendre sur sa propriété de l'île d'Oiselet et l'exploiter. A t-il été interrompu par la suite ? Le 8 juillet 1930, le marquis de Bimard, propriétaire du domaine de Saint-Marc sur l’île d’Oiselet, est autorisé à maintenir pour cinq ans (à compter du 1er janvier 1929) un bac à traille sur le bras des Arméniers (Référence : IA84000947) aux environs de la normale kilométrique 227,140. Son établissement avait été accordé par arrêté préfectoral du 19 octobre 1909.

Selon le plan des lieux d'Armand cité (Fig. 2), la traille de Limas permettait de franchir le bras des Arméniers (Référence : IA84000947) en amont de la pointe nord de l'islon Saint-Luc, sur la commune de Châteauneuf-du-Pape. Elle reliait cette dernière commune, depuis la rive gauche, en aval du lieu-dit les Arméniens, à celle de Sorgues, en rive droite, où elle desservait un chemin menant au lieu-dit Saint-Marc, au nord de l'île d'Oiselet. Aucun vestige du bac de Limas n'a été repéré sur le terrain.

  • Typologies
    bac à traille ; TYPO2 bac
  • État de conservation
    détruit

Formulaire équipements Rhône

  • Nature de localisation localisation documentée

D'après un plan d'archive (AN : F14 16639).

Documents d'archives

  • Bacs de l´Ile d´Oiselet et du Rocher des Doms sur le Rhône. Archives nationales, Paris : F14 16639

  • Création et suppression de bacs sur le Rhône, Sorgues (1823-1930), Avignon (an IX-1933). Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3S 35.

    Chemise Sorgues

Bibliographie

  • CHABERT, Raymond. Le bac de l´île d´Oiselay et le pont des Arméniens. Dans : Études sorguaises, 1993, p. 45-48.

    p. 45
  • Cogoluenhe, Henri. Histoire des bacs pour traverser le Rhône. Recherches historiques et sociologiques. Thèse de doctorat, Institut de Recherche et d'Enseignement Philosophiques, Département Sociologie. Lyon : Facultés catholiques de Lyon, 1980. 3 volumes

    livre 1, p. 55 ; livre 2, p. 125 (plan de situation)

Documents figurés

  • plan des lieux / Armand, ingénieur ordinaire du Vaucluse. /Dessin, 1/10 000, 1891. Archives nationales, Paris : F14 16639.

Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012