Dossier d’œuvre architecture IA04002676 | Réalisé par
  • inventaire topographique
abri troglodytique du Chastelau
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Moustiers-Sainte-Marie
  • Commune La Palud-sur-Verdon
  • Lieu-dit la Colle de l'Olivier
  • Adresse
  • Cadastre 1835 D2 non cadastré (sur la parcelle 178bis) ; 2014 W6 non cadastré (sur la parcelle 318)

L'origine de cette construction pourrait remonter au moins au 17e siècle ou au 18e siècle, comme le laissent supposer les multiples tessons de poteries domestiques qui jonchent le pierrier situé en contrebas.

Elle ne figure pas dessinée sur le plan cadastral de 1835, ce qui est normal pour une construction en pierre sèche. Cependant, on notera que sur ce plan, le sommet rocheux au pied duquel elle s'adosse est nommé "Le Chastelau". La parcelle 1835 C1 178bis est mentionnée comme "terre vague" appartenant à la commune de La Palud.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)

Cet abri se situe à environ 6 kilomètres à l'ouest du village de La Palud, au pied oriental d'une échine rocheuse appelée la Colle de l'Olivier, qui domine la rive droite du Verdon.

Adossé à la paroi rocheuse, il comporte un unique étage de soubassement, séparé en trois pièces qui ne communiquent pas entre elles mais qui possèdent chacune une porte piétonne. La pièce orientale mesure environ 8 m2, elle servait de remise ou d'étable. La pièce du milieu est la plus grande, avec environ 14 m2 de superficie, et servait de logis. Enfin, la pièce occidentale qui mesure à peine 5 m2 servait également de remise ou d'étable.

La construction est en pierre sèche de moellons calcaires, l'épaisseur des murs varie entre 70 et 80 cm. Les piédroits des portes sont en moellons équarris, et elles possédaient un linteau en bois. Le piédroit ouest de la remise-étable occidentale est directement taillé dans la roche en place.

Le toit à un pan était adossé à la paroi. Seule la pièce centrale était couverte en tuile creuse, et il est probable que les deux autres pièces possédaient une couverture végétale, probablement en genêt ou en buis comme cela est mentionné par la tradition orale en d'autres points de la commune.

  • Murs
    • calcaire pierre sèche
  • Toits
    tuile creuse, végétal en couverture (incertitude)
  • Étages
    étage de soubassement
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • État de section du cadastre de la commune de La Palud, 1836. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains, 3 P 259.

    Section D, dite de Bourbon.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de La Palud, 1835. / Dessin à l'encre sur papier par Gelinsky, géomètre du cadastre, 1835. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 144 / 001 à 014.

    Section D, feuille 2, parcelle 178bis, échelle d'origine 1/2500e.
Date d'enquête 2014 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général