DESCRIPTION

Élément en remploi comme clé d'arc d'une porte, dans une maison située au chevet de l'église.

Calcaire dur à granulation fine, de couleur grise en surface. Parement taillé au pic. Arêtes et masque ciselés (fines stries parallèles).

Il es formé d'un quart-de-rond (r = 20 cm) surmonté d'un bandeau (h = 10 cm). L'arête latérale droite du quart-de-rond est chanfreinée ; l'arête latérale gauche est vive, mais dentelée par de nombreux éclats ; de même la partie droite du bandeau a été brisée.

Sur la face antérieure, masque en relief, en réserve sur le quart-de-rond : tête aux yeux globuleux, au nez triangulaire aplati ; le bas du visage se termine en pointe (barbiche ?) ; sur le front, deux oreilles en pointe.

NOTE DE SYNTHÈSE

Le matériau, tant par sa nature que par les traces d'outils qu'il présente, est identique à celui qui constitue l'appareil de la partie primitive de l'église paroissiale. Il s'agit sans doute d'un corbeau provenant de la moitié sud de cet édifice, dont l'effondrement en 1709 détruisit plusieurs maisons voisines ; il a été remployé lors de la recosntruction de l'une de celles-ci. (Cf. IA84000051)

Le masque figure une tête fantastique, mi-humaine, mi-animale. D'une technique rudimentaire, elle est sans doute l’œuvre d'un tailleur de pierre.