Dossier d’œuvre architecture IA06004047 | Réalisé par
Thuin-Chaudron Véronique (Rédacteur)
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Réséda puis Tyndaris, puis hôtel de voyageur dit Pension Tyndaris, actuellement immeuble de bureaux
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Cimiez
  • Adresse 12 boulevard Carabacel
  • Cadastre 2024 LE 0266 Protection au titre du PLU n°412
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    Réséda, Tyndaris
  • Destinations
    hôtel de voyageurs, immeuble de bureaux
  • Parties constituantes non étudiées
    cour jardin

En première ligne sur le boulevard Carabacel, au-devant de l'Hôtel Perino, s'élève une petite construction. Elle est achetée, comme l'hôtel, par Jean-Charles Bruderer. Il la démolit et fait édifier la villa actuelle en 1894, par les architectes Joseph Mars et Albert Tournaire. En 1901, la villa prend le nom de Villa Réséda. En 1924, la villa est vendue avec une mise à prix de 210 000 frs. Elle devient alors Villa Tyndaris, hébergeant un temps une pension. C'est à cette époque (1926) que le bâtiment est agrandi sur l'arrière. Le bâtiment accueille par la suite des bureaux.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1894, daté par source
    • 1926, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Tournaire Joseph-Albert
      Tournaire Joseph-Albert

      Architecte français. Joseph-Albert Tournaire effectue sa formation à l'école des Beaux-Arts de Paris à partir de 1879. Grand Prix de Rome en architecture en 1888, il participe ensuite aux fouilles du sanctuaire de Delphes où il réalise de nombreux relevés et reconstitutions graphiques. Au retour, il mène une brillante carrière d'architecte en chef de la Ville de Paris. Il est nommé architecte en chef de l'exposition coloniale de 1931. Parmi ses réalisations on note l'hôtel Winter-Palace, à Menton (1901), la villa Arnaga pour l'écrivain Edmond Rostand à Cambo-les-Bains (64) en 1903, l'hôtel de la Caisse d’Épargne, à Marseille (1904).

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Mars Joseph
      Mars Joseph

      Architecte niçois, à compter des dernières années du 19e siècle. Joseph (Raoul Marius Constant) entre à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice, puis est admis à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts en 1884. Il accède à la première classe en 1890 (élève d'André et Laloux), et obtient le diplôme en 1896, ce qui lui permet de se présenter comme architecte D.P.L.G. Dans la première partie de sa carrière, il travaille en association avec Albert Tournaire. En 1898, il travaille par exemple avec l'architecte Jean-Baptiste Lusso. En 1912, il s'associe à l'architecte Jean-Baptiste Bonifassi et ils construisent ensemble la villa d'Amérigo Carassale nommée château Miramar (disparue). Seul, il construit immeubles de rapport, villas et bâtiments commerciaux dont plusieurs sont primés au Concours municipal d'architecture. Il réalise aussi des monuments funéraires. Parmi ses travaux, il établit pour le casino de la Jetée Promenade de Nice, un plan d'agrandissement et de transformation.

      Joseph Mars sait varier ses styles en fonction de la demande du propriétaire : il est capable de faire toute la palette de l'éclectisme, du néo Louis XVI avec un dépouillement de bon aloi, du rationaliste inspiré de Viollet le Duc, du néo Renaissance ou même de s'inspirer d'architecture vernaculaire. Il dresse un plan de lotissement pour la Société anonyme des Terrains de Riquier. Il est membre de l'Association des Architectes Diplômés par le Gouvernement, de la Société Centrale  et de l'Association Régionale des Architectes du Sud-Est. En 1929, son cabinet est au 5 rue Hancy. (Véronique Thuin).

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      architecte attribution par source

Petite villa originellement de plan carré, construite en retrait, derrière une grille de clôture cantonnée de deux piliers en pierre, surmontés de lions (rajoutés ultérieurement). Elle se présente comme un petit pavillon néo-louis XV avec deux façades parfaitement ordonnancées (façade principale au sud et latérale est, l'ordonnancement ayant été rompu pour cette dernière par l'adjonction de 1926). Elle est élevée de deux niveaux sur sous-sol. Le couronnement de la façade principale offre un fronton triangulaire à base interrompue. Fenêtres à petits carreaux. La toiture du volume originel (deux pans et croupe) est couverte en 2024 en ciment amiante. L'adjonction de 1926, accolée au nord, reçoit, pour son toit en appentis, le même matériau. Escalier droit extérieur d'accès à l'entrée. Escalier intérieur dans oeuvre.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à deux pans croupe
    • appentis massé
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • décor stuqué
    • ferronnerie
  • Représentations
    • corne d'abondance, lion
  • Précision représentations

    La travéation en trois parties est marquée par des bossages (présents aussi au rez-de-chaussée). L'ornementation stuquée se positionne principalement en corniche : grandes consoles rocaille, clé des baies, cartouche avec cornes d'abondance du fronton sommital...Les ferronneries ventrues des baies offrent aussi un décor rocaille.

Z Nice repérage

  • 01-DENO maison-hôtel
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES néo-baroque
  • 05-INTEGRITE complète
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION isolé
  • 08-IMPLANTATION en retrait
  • 09-MATERIAUX oui
  • 10-MACONNERIE enduit avec parements
  • 11-SUR FACADE non applicable
  • 12-ENTREE non applicable
  • 13-TOIT non applicable
  • 14-COMBLES non applicable
  • 15-DOME non applicable
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE non applicable
  • 18-CERAMIQUE non applicable
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
  • 20-SITE non applicable
  • 21-LOTISSEMENT non applicable
  • 22-PERGOLA non applicable
  • 23-JOINTS non applicable
  • 24-CLOTURES oui
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non applicable
  • 27-Châssis vitré et verrière non applicable
  • 28-Eléments de distribution intérieur en verre non applicable
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Éléments remarquables
    élévation
  • Précisions sur la protection

    Protection au titre du PLU n°412

Documents d'archives

  • Nice, demande pour construire une annexe à la Villa Tyndaris, 1926. Archives communales, Nice : 2T470 1204.

Documents figurés

  • [Villa Réséda-Tyndaris, Nice, plan de situation et élévation principale]. / Dessin à l'encre non signé [Joseph Mars et Joseph-Albert Tournaire], juin 1894. Archives communales, Nice : 2T150 1117.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Thuin-Chaudron Véronique
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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