maison dite villa La Calade - Inventaire Général du Patrimoine Culturel

Dossier d’œuvre architecture IA06001139 | Réalisé par

Fray François

recensement du patrimoine balnéaire

maison dite villa La Calade

Provence-Alpes-Côte d'Azur > Alpes-Maritimes > Antibes

Œuvre étudiée

Auteur

Heller Marc

Heller Marc

Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.

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Dossier non géolocalisé

Localisation

Aire d'étude et canton Antibes faubourg
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Commune Antibes
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Lieu-dit Cap d'Antibes, Pas-du-Diable
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Adresse 623 boulevard Maréchal Juin
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Cadastre 1979 CK 14
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Désignation
Historique
Description
Statut, intérêt et protection
Illustrations
Documentation
Liens vers des dossiers associés

Désignation

Dénominations

maison

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Appellations

Villa La Calade

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Parties constituantes étudiées

jardin d'agrément (IA06001226)

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Historique

En 1937, l'industriel Raoul Meyer (Paris) fait construire la maison par l'architecte cannois César Cavallin, sur l'emplacement d'une maison précédemment construite pour le compositeur Maurice Yvain. La demande de permis de construire est datée du 21 août et un additif pour agrandissement est daté du 29 septembre. L'intérieur est décoré et meublé par le décorateur parisien Jacques Adnet. Tant dans l'architecture que dans la décoration intérieure, les références aux réalisations récentes sont multiples, notamment la Villa Noailles à Hyères par Mallet-Stevens.

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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
Dates
- 1937, daté par source
Auteur(s)
- Auteur :
  Cavallin César
  
  Cavallin César
  
  Architecte installé à Cannes, actif durant l'entre-deux-guerres et les années 50. Il a réalisé de nombreuses œuvres de style Art Déco ou inspirées du mouvement moderne, dans les années 1930, dans les Alpes Maritimes, notamment à Antibes et Cannes. Il est l'auteur d'une villa à Sainte-Maxime en 1963.
  
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  architecte attribution par source
- Auteur :
  Adnet Jacques Édouard Jules
  
  Adnet Jacques Édouard Jules
  
  Architecte d'intérieur, décorateur et ensemblier, créateur designer. Dans les années 1920, travaille à "La Maîtrise" (atelier d'art des Galeries Lafayette). En 1928 il reprend la direction de la Compagnie des arts français qu'il dirige jusqu'à sa fermeture en 1959. En 1959, il est nommé directeur de l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Il occupe ce poste jusqu'en 1970.
  Il fait partie des premiers créateurs à utiliser le métal et le verre pour la fabrication d’objets, de luminaires ou de meubles ; ses matériaux de prédilection sont le métal chromé ou nickelé, le miroir, les dalles de verre de Saint-Gobain souvent coulées sur lit de sable, le cristal de Baccarat, le bois laqué noir ou l’opaline.
  Source : wikipedia
  
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  architecte d'intérieur attribution par source
- Personnalité :
  Meyer Raoul
  
  Meyer Raoul
  
  Gendre du co-fondateur des Galeries Lafayette Théophile Bader. A dirigé l'entreprise de 1944 à 1970.
  
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  commanditaire attribution par source

Description

Maison de plan et de volumétrie composites dissymétriques. Le sous-sol appartient à l'ancienne maison. Une cage semi-circulaire en pavés de verre abrite l'escalier principal. Un vitrage d'angle montant de fond éclaire l'escalier de service. Le vestibule dessert la cuisine, l'office et l'escalier de service au sud, et le couloir d'une chambre avec sa salle de bain au nord. Le plan est organisé autour du salon. Sa cheminée n'a pas de hotte mais est surmontée d'une baie vitrée qui donne sur le couloir déjà cité où elle fait face à une autre baie qui ouvre sur la mer. Ces baies donnent une transparence au salon grand ouvert à l'est et à l'ouest vers la mer et contribuent à son éclairage. Le salon ouvre aussi sur la salle à manger en partie logée dans un oriel semi-circulaire. A l'étage, un couloir axial dessert deux chambres avec salle de bain et terrasse et une avec cabinet de toilette. Le 2e étage s'apparente à un belvédère et contenait la cuve à eau. Les élévations couvertes d'un enduit de couleur rose (badigeonné à l'identique) complètent la volumétrie méditerranéenne, avec des rappels de la modernité : bandeaux et auvents en béton armé, grandes baies à huisseries métalliques, vitrages en pavés de verre, pilotis cruciformes évoquant ceux utilisés par Mies van der Rohe, corniche et porche aux piliers sculptés rappelant Frank Lloyd Wright. De plus, des hublots, des mains-courantes en tube et un mât s'inspirent de l'architecture navale contemporaine. La décoration intérieure, très homogène, est toute de clarté et d'une certaine rusticité, tout en étant moderne et raffinée (chêne cérusé généralisé).

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Murs
- maçonnerie enduit
- béton armé
Toits

ciment en couverture
Étages

sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans croupe
- noue
Escaliers
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
Typologies

caractère moderne